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n° 17188Fiche technique24438 caractères24438
Temps de lecture estimé : 14 mn
22/12/15
Résumé:  Le vicomte rencontre la marquise à un moment où il désire être seul. Il ne fait en l'occasion pas montre de sa courtoisie habituelle et conséquences inattendues.
Critères:  fh fsoumise soubrette vengeance chantage fellation pénétratio fdanus fsodo historique
Auteur : Bernard Nadette      Envoi mini-message

Série : Conflits

Chapitre 06
La déception pousse vers des voies étroites


Résumé des épisodes précédents :


« Origines : attaque et prisonniers »

« La vie reprend : il faut s’adapter »

« La vie reprend : la curiosité peut révéler des choses »

« La vie reprend : espoir de promotion »

« La vie reprend : Ennemis jusqu’où ? »

«  Espoir de promotion - Croisée des chemins - À la cour du Roi »


La guerre fait rage à la suite d’un raid tanibrinque sur le port de Dorbauxe dans le royaume de Canfre. Le vice-amiral vicomte Charles de Sombreuil fait partie du Conseil du Roi. Il est l’amant de la marquise Anaïs de Pierrenoire. Sur instruction il lui distille des renseignements sur ce que s’y décide, la belle marquise les revendant à un agent tanibrinque. Cette « mission » le tient éloigné de celle après qui il soupire.



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Peu de temps se passe, après la sortie du Conseil, avant que la marquise ne l’interpelle. Cela l’exaspère, il aurait tant voulu pouvoir mettre de l’ordre dans ses idées tranquillement, mais il n’en laisse rien paraître et l’accueille avec affabilité et badine avec elle tout en quittant le château.


En passant devant une écurie, une impulsion le fait l’entraîner à l’intérieur et la pousser dans un box libre et sans plus s’inquiéter d’autre chose que de se défouler de sa frustration d’être retenu à terre, d’être éloigné de Claire, de ce rôle de benêt bavard qu’il doit jouer. Il la déshabille, lui arrachant presque ses vêtements. À dire vrai bien qu’être traitée de la sorte ne soit point fort à son goût, elle n’émet que de timides protestations ne voulant pas indisposer son amant avant d’avoir pu obtenir des informations sur ce qui s’est dit au Conseil.


La malchance voulut que ces protestations pourtant peu véhémentes attirent l’attention d’un palefrenier qui s’approche pour voir ce qui se passe. Après être resté un moment interdit, il se retire vivement. Quand la marquise perd ses derniers vêtements et se retrouve nue, l’homme qui a filé chercher quatre collègues pour qu’eux aussi profitent du spectacle, est installé avec eux sur le plancher qui domine les stalles, ayant une magnifique vue plongeante sur la scène.


Charles la renverse sur un coffre. Sans plus de préliminaires, il s’enfonce en elle d’un coup jusqu’à la garde et la bourre sans ménagement. Sous l’assaut, Anaïs qui ne s’attendait pas à cette brusquerie, a un hoquet de surprise. Le début du rapport est laborieux, d’autant que la lubrification de l’intimité fait défaut. Quand celle-ci vient, la marquise commence alors à plus goûter, le traitement. Elle couine alors à chaque tamponnement. Ce que voyant, le Vice-amiral se retire. Elle sentait le plaisir poindre et se sent frustrée du retrait de Charles. Elle n’a pas le temps de manifester son désappointement qu’il la relève du coffre, la pousse à genoux sur la paille, la fait choir à quatre pattes et la prend en levrette.


Loin de critiquer ces manières cavalières, elle tend la croupe. Cela donne une idée à Charles, dont le ressentiment n’est pas apaisé. Il sort de la chatte brûlante et pointe son pieu quelques lignes plus haut. La marquise ne réalise pas tout de suite ses intentions en le sentant contre sa porte étroite. Ce n’est que lorsqu’il commence à en forcer l’entrée qu’elle réagit. Elle proteste, tente de rompre, mais bascule en avant et se retrouve à plat ventre dans la paille. Charles suit le mouvement, tombe de tout son poids sur Anaïs et s’enfonce d’un coup dans son cul. Elle ne peut retenir un cri. C’est la première fois que le passage est usité, et cela la brûle. Elle pense à se dégager. L’idée que Charles déçu s’en aille la retient.


In fine, elle préfère coopérer. Elle se cambre, écarte ses fesses à deux mains. Ce ne devient pas l’extase, mais au moins est-ce moins déplaisant. Elle n’a qu’une hâte : que cela cesse rapidement. Elle n’a pas la chance d’être exaucée, le vicomte tient la distance. Un quart d’heure durant son cul subit l’assaut avant qu’il ne se répande dans ses entrailles. De leur perchoir les cinq larrons n’en perdent pas une miette. Ils se poussent du coude. L’un d’entre eux confie :



Quand Charles se relève, libérant la marquise, icelle se dresse assez mécontente. Les mots ont du mal à venir :



Charles l’interrompt :



En entendant ces mots, l’ire de la marquise s’envole. Si le vicomte s’en va, c’est sa source de renseignements qui s’en va et les écus avec. Mais aussi parce qu’elle éprouve pour le vicomte une vive affection. Aussi passant outre sa fierté et son cul en feu, elle le retient par le bras :



Cela ne fait pas les affaires d’Anaïs. Si Charles s’éloigne, elle ne pourra le faire parler et apprendre en quoi consistent ces importantes décisions avant son retour, les renseignements seront alors trop anciens et perdront de leur valeur. À son corps défendant, elle répond :



En la voyant capituler, il jubile et enfonce le clou.



Il ramasse la culotte de la marquise, la trempe dans un seau pour se nettoyer le sexe avant de l’engager à le sucer. Elle s’agenouille et s’exécute. Pendant qu’elle opère, du coin de l’œil il repère les cinq hommes. Son premier mouvement est de les chasser, mais se ravise et fait comme si de rien n’était. Quand il a retrouvé une belle érection, il la fait pencher, prend un flacon d’onguent pour les chevaux, la consistance lui paraît adéquate. Il ordonne à la marquise d’écarter ses adorables fesses et verse une généreuse rasade. Il masse l’œillet un moment, ajuste son dard, pousse et envahit de nouveau le fondement d’Anaïs. Pour cette dernière ce n’est toujours pas la joie, mais cette nouvelle intrusion est « moins pire » que la précédente. Grâce au baume et à ce qu’a déversé le vicomte quand il s’est vidé les couilles, cela glisse mieux et la sensation de brûlure en est atténuée. Le second assaut dure encore plus longtemps que le premier. Quand Charles la libère de son étreinte, elle prie pour qu’il n’en entreprenne pas un troisième. Elle est exhaussée. C’est en se relevant qu’elle découvre à son tour les palefreniers les épiant. Elle pousse un cri et les montre de la main. Charles les interpelle :



Les cinq hommes dégringolent de leur perchoir et une minute plus tard deux seaux d’eau et un morceau d’étoffe sont déposés avec force courbettes. Le vicomte leur ordonne de disparaître ce qu’ils font prestement. Après cela, il se retourne vers la marquise qui, réalisant que sa prestation culière était un spectacle public et que le vicomte l’a appelée par son nom, a l’esprit en déroute et reste figée :



Cela fait, il entreprend à l’aide du chiffon à la propreté incertaine de nettoyer la jeune femme toujours sans réaction. L’eau froide sur son visage lui rend ses sens. Elle prend des mains de Charles le linge en disant qu’elle s’en occupe elle-même. Quand elle a achevé, elle enfile ses vêtements qui Dieu merci n’ont pas trop souffert, hors ses dessous qu’elle abandonne. Elle va pour sortir de maudit lieu, mais il l’arrête :



Elle n’a pas le temps de réagir qu’il enchaîne :



Et joignant le geste à la parole commence de procéder lui-même. Elle capitule et trousse. Il lui demande de se pencher et s’empare d’un fouet.



Il appuie fermement sur son épaule pour la faire se courber, oint ensuite le manche avec le reste de l’onguent et l’enfonce dans le fondement de la marquise en lui recommandant de se décontracter, ce qu’elle fait de son mieux. Le pommeau de plus de deux pouces de diamètre est un peu dur à absorber, ensuite cela est plus aisé. Quand les sept pouces du manche ont disparu, Charles fait passer la mèche entre les jambes et l’enroule autour de la taille et finit par un nœud qui maintient le manche en place. Il rabat alors sa robe et galamment prend son bras pour la raccompagner jusqu’à chez elle.


Les cinq palefreniers regardent s’éloigner le couple en faisant force commentaires sur les prestations de la Marquise de Pierrenoire qui de l’avis unanime est une fort belle garce, qui moyennant quelques protestations de pure forme, se laisse enculer dans des écuries et qui repart sans rechigner avec un manche de fouet de bonne taille enfoncé jusqu’à la garde dans le cul. Voilà une histoire qui va animer les conversations dans les estaminets et les chaumières pendant un certain temps.


Au grand dam d’Anaïs, pour la reconduire, Charles use d’un chemin certes plutôt direct, mais où les rencontres sont nombreuses. Il ne manque de saluer personne, d’engager la conversation, de la faire durer. Au cours de l’une d’elles, un comte, fort courtoisement, cède sa place sur un banc. Elle n’ose refuser, et se voit contrainte de s’asseoir avec moult précautions. Le manche dans ses entrailles n’est pas fait pour lui faire préférer la position assise. Elle n’a qu’une hâte, pouvoir se lever et rentrer chez elle où elle pourra enfin retirer l’objet et prendre un bain.


En plus toutes ces rencontres l’empêchent de faire parler le vice-amiral. Ils mettent quasi deux heures pour arriver à destination. Aussitôt elle ordonne à Marguerite, sa femme de chambre, de lui préparer un bain. En attendant, ils devisent, et il prend un malin plaisir à parler de tout sauf de ce qu’elle espère l’entendre parler. Quand la camériste vient lui annoncer que c’est prêt, Charles va pour se retirer. Elle le retient et le prie de l’accompagner pour ses ablutions. Quand Marguerite commence à aider sa maîtresse à se dévêtir. Celle-ci préférant qu’elle ne la voie pas harnachée comme elle l’est lui dit :



Celui-ci rétorque :



Il ne lui laisse pas le temps de donner son avis qu’il commence de se dévêtir. La soubrette reprend son ouvrage. Quand elle découvre l’attirail qui ceint la marquise elle ne peut retenir un : « Ho ! » de surprise qui, quoique discret, met en joie le vicomte et agace la marquise. De plus Marguerite ne parvient pas à délier le nœud. Elle s’escrime longuement sans résultats. Le vicomte ayant achevé de se dévêtir vient à son aide. Ils finissent par venir à bout du récalcitrant, libérant, à son grand soulagement, le cul d’Anaïs de son occupant, non sans que Charles ne l’ait abondement secoué, tiré, repoussé durant l’opération, prenant un malin plaisir à multiplier les remuements, d’autant plus que la camériste ne peut s’empêcher de pouffer à le voir agir.


Quoi qu’elle soit derrière la marquise et le fasse discrètement, celle-ci ne manque pas de s’en apercevoir, ce qui la met d’humeur fort chagrine. Elle se tourne vers Marguerite et lui demande d’aller quérir de l’huile parfumée qui est en son cabinet. Le Vicomte est surpris de la voir, avant de le rejoindre dans la baignoire, prendre l’instrument qu’elle a si longtemps abrité en elle et de le nettoyer soigneusement. Dans l’eau, elle le savonne et frictionne consciencieusement, n’ayant pas l’air de lui tenir rancune du traitement qu’il lui a fait subir. Il lui rend la pareille, ce que faisant il laisse Marguerite désœuvrée. Celle-ci son flacon déposé va donc pour se retirer, mais la marquise la retient, pour qu’elle lui prépare son linge.


Sortie du bain et habillée de frais, Anaïs se tourne vers sa domestique et lui dit suavement :



Le vicomte veut intervenir, mais à peine a-t-il commencé à ouvrir la bouche que la marquise l’interrompt :



Sans lui laisser le temps de répliquer, elle enchaîne :



Marguerite peu habituée à voir la marquise ainsi, car c’est plutôt en temps normal une maîtresse fort accommodante et facile à vivre, que nombre de ses consœurs lui envient, ne comprend ce qui se passe et ne sait plus à quel saint se vouer. Elle ne réalise point que ce sont ses gloussements lors du retrait du fondement de la marquise de ce qui y était inséré, qui ont rempli l’esprit d’icelle de maussaderie rancunière. Malgré tout, comprenant qu’il faut mieux obtempérer pour conserver crédit auprès de sa maîtresse et peut-être même, dans le pire des cas, sa place, s’empresse-t-elle de répondre en commençant à délasser son caraco :



La chambrière se dévêt en rosissant. Quand elle est nue Marguerite reste bras ballants, ne sachant ce que l’on attend d’elle. Tout miel, la marquise la prie de s’asseoir sur une causeuse, cela fait, elle lui prend les pieds l’un après l’autre pour les déposer sur l’assise. Marguerite se laisse faire, mais ne prend pas d’initiative. Anaïs se rend compte de sa passivité, aussi décide-t-elle de susciter un plus d’ardeur :



Marguerite pense que sa maîtresse renonce et se prépare avec soulagement à se lever, mais elle est arrêtée d’un :



Comme elle ne réagit pas. La marquise prenant un air peiné enchaîne :



Joignant le geste à la parole, elle se rapproche, écarte les cuisses et commence à passer les doigts sur le conin offert, s’insinuant entre les lèvres, dégageant le bouton, l’agaçant. Après avoir ainsi œuvré de longues minutes, elle prend la main d’une Marguerite ébaubie, pour qu’elle prenne la place de la sienne en précisant :



Marguerite se met à l’ouvrage. D’abord presque timidement, puis, sous les l’effet combiné des exhortations de la marquise et de la fièvre qui la gagne de plus en plus vivement, pour in fine s’astiquer la moule fougueusement. Elle le plaisir poindre, quant à son grand désappointement, Anaïs l’interrompt :



Icelui qui ne s’attendait point à être mis à contribution, reste interdit et hésitant. Il ne lui sied point de participer à cela. Le voyant sans réaction, la belle Anaïs reprend :



Ainsi poussé, à son corps défendant, il répond :



Le vicomte ne peut s’empêcher d’apprécier la manière dont la marquise l’a poussé dans ses retranchements. Après le traitement qu’il lui a administré l’après-midi, qui aurait pu avoir des répercussions sur sa mission, il ne faut point tenter le diable. Il sent que cette fois-ci la marquise préférerait accepter qu’il parte plutôt que de renoncer à son idée. Il ne peut courir ce risque pour préserver le cul de la chambrière. Il essaie de se donner bonne conscience ne se disant que celle-ci pourrait goûter la chose et que de toute manière elle n’en mourra pas. Anaïs lui tend le flacon d’huile parfumée :



Sans faire de commentaire il le prend, le débouche et en fait couler un filet sur le manche du fouet, puis sur la raie culière de la bonne. La marquise lui demande alors d’écarter les globes rebondis, afin qu’elle ait un meilleur accès. Quand l’œillet est bien dégagé, elle se sert du manche pour le titiller doucement. Marguerite se contracte. Anaïs lui conseille de se détendre et poursuit sans attendre de voir si son conseil est suivi résultat. Lentement le manche qui il y peu occupait son cul pénètre dans celui de sa femme de chambre. Celle-ci se trémousse. La marquise force alors le passage d’un coup en vrillant, en lui intimant l’ordre :



Tout en parlant, elle fait aller et venir l’instrument en le tournant et poursuit la manœuvre quelques minutes. Marguerite serre les dents et, se rendant compte que cela améliore les choses, se relâche au maximum. Jugeant qu’elle a assez œuvré à l’éducation de sa bonne, Madame de Pierrenoire déclare :



Comme l’avait fait Charles, elle se sert de la longue mèche du fouet pour fixer dans le fondement de sa camériste le manche d’icelui. Là-dessus, elle lui dit de se rhabiller et d’aller vaquer à ses occupations et, poursuivant les métaphores équestres de Charles, que l’on s’occupera de la dételer pour la nuit. Marguerite se vêt et quitte la pièce d’un pas précautionneux. Après son départ la marquise revient aux choses sérieuses et s’efforce de soutirer à son amant le plus de renseignements. Celui-ci, bien évidemment, lui fournit de bonne grâce. Enfin pas trop aisément pour que cela reste crédible.