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Temps de lecture estimé : 27 mn
03/11/17
Résumé:  Jessica vient réveiller Julie, puis toutes les deux vont retrouver Yann avant d'aller à la plage. Mais une drôle de surprise les attend...
Critères:  ff fbi jeunes copains grossexe vacances voir
Auteur : Soyouz

Série : Les vacances de Julie

Chapitre 05
Le réveil

Résumé des épisodes précédents :


« Clarisse »

« Interlude »

« Yann »

« Jessica »


Cécile, une prof trentenaire et célibataire, est venue passer ses vacances en mobil-home dans un camping de bord de mer avec sa nièce Julie, une splendide jeune femme en apparence. En apparence seulement, car Julie est en fait hermaphrodite : sous le short en jean serré qui met en valeur les formes excitantes de son corps somptueux se cache une impressionnante verge masculine en parfait état de fonctionnement. La belle bisexuée a d’abord rencontré (et baisé) Clarisse, une jolie brune d’à peine vingt ans, en vacances avec sa mère et son frère. Puis elle est tombée sous le charme d’un superbe jeune homme brun aux yeux bleus, Yann, qui l’a sautée et même enculée sur une petite crique tandis qu’elle s’efforçait de ne pas lui dévoiler la totalité de son anatomie. Et enfin, tard le soir, sa partie mâle incroyablement excitée après la soirée avec Yann, elle a rencontré Jessica, une jolie blondinette anglaise au corps de rêve avec qui elle a vécu une des plus intenses expériences sexuelles de toute sa vie.


___________________________




Il est dix heures, ce dimanche matin. Le camping s’éveille doucement. De nombreux campeurs sont levés depuis longtemps, mais tous s’efforcent de ne pas troubler la grasse matinée des vacanciers les plus lève-tard. « On est plus respectueux que tous ces petits cons ! » se dit Daniel, un jeune retraité, en rejoignant son emplacement pas très loin des sanitaires de ce coin-là du camping. Il rapporte pour ses petits-enfants du pain et des croissants frais qu’il est allé chercher en ville.


« Ces petites connes, d’ailleurs ! » rectifie-t-il. Depuis qu’il vient là avec ses petits-enfants, depuis plusieurs années, c’est la première fois que Daniel entend un tel raffut dans les sanitaires la nuit. À presque trois heures du matin, il y en avait deux qui gueulaient là-dedans à tue-tête. Ça l’a réveillé, et pourtant sa caravane est plutôt bien isolée. Il a même eu du mal à se rendormir. Il est sorti prendre l’air ; du coup, il a eu l’impression qu’elles se faisaient sauter. Sans doute chacune dans une cabine, par deux autres petits cons. Il y en avait une qui gueulait plus fort que l’autre, mais elles devaient se faire sauter toutes les deux, oui. C’étaient des Anglaises, il en était sûr. « Quelles salopes, ces Anglaises ! »


Son attention est soudain captée par une jeune femme blonde qui sort du bloc sanitaire d’un pas décidé, les cheveux mouillés. Elle porte une jupe courte et un haut de bikini qui moule sa poitrine imposante. Daniel la contemple avec envie ; elle est très belle, et a du charisme. Elle a vu qu’il la dévorait des yeux, et quand elle s’approche pour passer près de lui, elle le regarde pour le saluer avec un sourire :



« Oh ! Une Anglaise ! » Il en est sûr, c’est elle ! C’est elle qui gueulait cette nuit dans les sanitaires ! Celle qui gueulait le plus fort. Il reconnaît sa voix ! « Salope… »



« Oh, putain ! Et elle est vraiment bien foutue, cette salope ! » Daniel s’est retourné après le passage de la belle et l’observe encore rouler des fesses en s’éloignant. Il est en colère. En colère après lui-même pour être allé se branler cette nuit quand elle gueulait dans les toilettes, et aussi parce qu’elle l’excite à se pavaner ainsi, parce qu’il ne peut pas décrocher les yeux de son cul. Il aimerait bien la faire gueuler autant qu’il l’a entendue…



C’est Raymond, un habitué du camping, plus âgé que Daniel.



Il hésite à parler du bordel qu’il a entendu cette nuit dans les sanitaires. Il n’est pas très fier de son absence de réaction qui a conduit à sa branlette nocturne en écoutant les deux salopes se faire tringler.



Jessica ne comprend pas trop pourquoi ce vieux l’a dévisagée ainsi ; elle a pourtant été polie : elle a dit bonjour et lui a souri. « Ah, les vieux… et surtout les Français… ils sont bizarres. » Mais elle ne s’en préoccupe pas vraiment. Elle n’a qu’une envie : retrouver Julie ! Retrouver cette femme, ou plutôt cette créature surprenante qui l’a fait jouir comme une folle hier soir ! Elle a dormi d’une traite jusqu’à neuf heures, mais ensuite, à peine éveillée, elle n’a plus eu que cette idée en tête et s’est efforcée de ne pas aller trop tôt jusqu’à l’emplacement 109, à la recherche de l’incroyable hermaphrodite. Après tout, elles se sont couchées à trois heures…


Alors elle a d’abord pris son temps pour manger un morceau. Mais il n’était que neuf heures vingt-cinq. Sa mère lui a demandé pourquoi elle était déjà levée et pourquoi elle regardait sans cesse sa montre, avant de conclure qu’il devait y avoir un garçon là-dessous et que ça devait être pour ça qu’elle était rentrée si tard cette nuit. La pauvre… si sa mère savait le quart de ce qu’elle fait en général, ou même le dixième de ce qu’elle avait fait cette nuit… Elle a éludé et imaginé rapidement une fausse soirée à raconter à ses parents, une visite du camping avec de jeunes gens qu’elle avait rencontrés.


Neuf heures trente-cinq. Elle a décidé d’aller prendre une douche. Elle n’en avait pas besoin, n’était pas sale après celle dans laquelle elle avait fini à trois heures du matin, et irait sans doute se baigner aujourd’hui, mais comme ça elle serait toute belle pour aller retrouver Julie. Elle a pris son temps dans la douche, pris son temps pour se pomponner… et à dix heures enfin elle s’est dit que le moment était venu ! Elle a rangé sa serviette mais a gardé sa trousse de toilette dans laquelle se trouve son gode, le long et épais sextoy rose avec lequel elle a réussi à faire jouir la stupéfiante bisexuée. Et elle marche, le cœur battant comme quand elle était plus jeune et allait retrouver un garçon qui l’avait séduite, en direction de l’emplacement 109.


Une voiture noire est garée devant le mobil-home, dont la porte d’entrée et deux fenêtres sont ouvertes. Une femme avec des lunettes de soleil est assise sur une chaise longue et parcourt un magazine à côté d’un salon de jardin sur lequel est posée une tasse de café fumant. Julie n’est pas là. Jessica est ennuyée, hésitant à aller voir cette femme. Elle ne parle pas presque pas français.


Cécile, la tante de Julie, est étendue sur le fauteuil allongé, dégustant sa première matinée de vraies vacances. Savourant les rayons déjà chauds du soleil matinal, elle alterne entre son magazine et l’observation détachée des allées et venues autour d’elle, des gens qui passent, du camping qui s’éveille. Elle a bien remarqué cette jeune femme blonde qui s’est arrêtée près de sa voiture et semble scruter dans sa direction.


Jessica repense aux paroles de Julie hier soir. Elle est presque sûre qu’elle lui a dit qu’elle pouvait venir la voir, que sa tante était cool. Alors elle vainc son hésitation et s’avance vers la trentenaire allongée dans le bain de soleil.


« Une petite bombe, à bien y regarder… » pense justement Cécile en examinant plus précisément la visiteuse derrière ses lunettes sombres. Et lorsque celle-ci s’approche, elle comprend instantanément que c’est Julie qu’elle vient voir. Julie qui est rentrée très tard hier soir, et qui a certainement fait de nombreuses rencontres.



Plusieurs pensées l’envahissent très vite, mais elle se surprend à s’imaginer malgré elle en compétition avec cette jolie jeune femme pour obtenir les attentions de sa nièce et à se dire qu’elle n’a aucune chance. Mais elle chasse rapidement cette idée et poursuit :



À part « Bonjour » et « Julie », la pauvre petite Anglaise n’a rien compris, et le fait savoir en haussant les sourcils à l’intention de son interlocutrice, que la situation et la difficulté de communication qui se présentent désemparent également.



Elle a parlé à toute allure, et c’est le tour de Cécile de ne pas tout comprendre. Mais elle a bien entendu le « ten o’clock » de la fin, et il est en effet dix heures. Sans doute que les deux s’étaient donné rendez-vous à dix heures, mais Julie a dû oublier son rendez-vous, ou présumer de l’horaire de son lever.



Cécile se lève en hâte, étonnée et un peu agacée par le comportement sans-gêne de cette jeune femme presque nue qu’elle n’a jamais vue et qui demande si elle peut pénétrer dans SON mobil-home.



Jessica est sur le point d’entrer, et désigne une porte fermée sur sa droite. C’est très probablement la chambre de Julie, puisque les autres semblent donner sur des fenêtres ouvertes sur la terrasse.



Elle ment allègrement : Julie ne lui a pas demandé d’être là à dix heures pour la réveiller ; elle lui a simplement dit qu’elle pouvait passer dans la matinée. Mais Jessica a tellement hâte de la retrouver, elle en est tellement excitée d’avance, qu’elle est prête à raconter n’importe quoi. Et son beau visage, son ton convaincu, achèvent de persuader Cécile que sa nièce a dû effectivement lui proposer de venir la réveiller.



Elle passe devant la belle Anglaise et entre dans le mobil-home jusque devant une porte de chambre.



Cécile est quand même ennuyée de la laisser entrer dans la chambre de sa nièce et reste un peu désemparée juste derrière Jessica quand elle ouvre doucement la porte. Les deux femmes regardent à l’intérieur, et le tableau qui s’offre à elles les surprend et les trouble à la fois : Julie est allongée nue sur son lit, tournée sur le côté, face à l’entrée de la pièce, face à elles, et respire lentement, toujours endormie. Elle a repoussé la couette au pied du matelas. Ses longs cheveux châtain cuivré ondulent autour de son beau visage en travers de l’oreiller sous lequel est coincée sa main gauche ; ses gros seins sont comprimés sous ses bras, et de sous sa cuisse droite légèrement repliée qui accentue la courbure évocatrice de sa hanche dépasse sa verge impressionnante à demi gonflée.


Tant Cécile que Jessica restent un moment absorbées dans la contemplation du spectacle. La belle et jeune Anglaise est encore plus excitée et dévore des yeux le corps époustouflant qui lui apparaît, et la trentenaire tente de réprimer les pulsions de désir qu’elle sent monter en elle.



Toutes les deux la contemplent un court instant en silence.



Les deux femmes se regardent et sourient, chacune croyant comprendre ce que ressent l’autre.



« Elle a le même sourire qu’un gamin devant sa friandise préférée dans son parc d’attractions préféré ! » observe la trentenaire.



La tante de Julie comprend qu’elle est en train de lui demander de les laisser seules ; et tandis qu’elle se convainc de laisser le champ libre à la petite blonde et tourne les talons, celle-ci ouvre discrètement sa trousse de toilette pour en sortir quelque chose que Cécile est presque sûre d’identifier comme un sextoy, un gros gode rose. Mais avant qu’elle se retourne, la porte s’est refermée derrière la belle Anglaise.


Dans un soupir exprimant son désarroi – et sans qu’elle l’accepte vraiment, sa jalousie – la professeure ressort du mobil-home pour revenir s’asseoir sur le bain de soleil et reprendre son magazine. Mais pendant de longues minutes, elle n’est plus du tout à sa lecture. Toutes les vingt secondes, elle pose le périodique en soupirant puis tend l’oreille ou tourne la tête vers le mobil-home avant de faire mine de se replonger dans ce qu’elle lit.


Mais quand elle entend les premiers grincements du mobilier rudimentaire, quand s’élèvent les premiers gémissements étouffés, quand elle croit reconnaître la voix plaintive de cette petite pétasse d’Anglaise, quand elle l’imagine en train de se faire sauter par la grosse queue de Julie, c’en est trop pour elle. Elle jette avec rage son magazine, se redresse, vide d’un trait son café tiède et se lève puis entre dans le mobil-home en criant :



Les grincements s’arrêtent aussitôt ; les gémissements laissent place à la voix amusée de Julie :



« Grrr, la petite salope ! » pense Cécile en claquant la porte du mobil-home. Et à peine a-t-elle fait quelques mètres qu’elle a l’impression d’entendre de nouveau gémir derrière elle !

Mais après deux ou trois minutes à marcher dans le camping, à rêvasser à la jeunesse, à Julie qui croque sa vie à pleines dents, à accepter et enfouir les sentiments incertains qui l’ont saisie, Cécile se calme peu à peu. Et quand elle arrive devant la mer après avoir traversé tout le camp, finalement complètement attendrie par ses pensées positives et par la vue apaisante et belle qui s’offre à elle, elle a déjà tout pardonné à sa nièce pour de nouveau ne souhaiter que son bonheur.


* * *



Après s’être promenée un moment en bord de mer puis être passée faire quelques courses à la supérette du camping, Cécile revient au mobil-home, environ une demi-heure après en être partie, se disant que les filles doivent avoir terminé. Mais elle constate bien vite que c’est loin d’être le cas : à quelques mètres de son emplacement, la trentenaire entend déjà des gémissements étouffés s’élever encore et la voix éraillée de la petite Anglaise qui ahane des plaintes d’extase.


Cécile observe autour d’elle les emplacements des voisins ; elle espère qu’ils n’entendent pas. Mais elle n’est pas au bout de ses surprises : lorsqu’elle s’approche encore, à bien y regarder, elle constate que le mobil-home bouge quelque peu, par à-coups rapides et réguliers. Et les cris sont désormais très perceptibles. Elle n’ose pas imaginer ce qui se passe à l’intérieur, mais elle se sent vraiment embarrassée, gênée pour les campeurs alentour. D’autant plus lorsqu’elle croise le regard sévère d’une grand-mère voisine. Et d’un autre côté, la situation la fait plutôt rire. Elle baisse les yeux, mi honteuse mi amusée ; elle va entrer pour dire aux filles d’arrêter de crier comme ça.


Malgré tout, elle ne peut s’empêcher de pouffer de rire en ouvrant la porte du mobil-home au moment précis où une longue plainte d’extase saccadée ponctue l’orgasme probable de la belle Anglaise. Cécile entre et claque rapidement la porte derrière elle.



Seuls quelques grincements plus discrets de la literie spartiate trahissent l’activité qui se poursuit dans la chambre de sa nièce.



La trentenaire s’efforce de soupirer le plus bruyamment possible.



Et elle s’éloigne pour sortir du mobil-home et offrir quelques instants supplémentaires de pseudo-intimité à sa nièce. Mais au moment de sortir, elle hésite. Et si elle restait là, à les épier… à essayer de deviner ce que Julie fait à sa copine… elle trouve l’idée excitante. Alors elle tape des talons puis claque la porte pour donner l’impression qu’elle est sortie, mais elle reste à l’intérieur et, sur la pointe des pieds, s’approche de la fine cloison séparant la chambre du salon.


Au bout de quelques secondes, les grincements de la literie reprennent, mais différemment, plus lents et moins intenses, et des gémissements s’élèvent de nouveau ; mais cette fois, Cécile entend nettement deux voix. « Un peu étouffées, comme si elles avaient quelque chose dans la bouche… » se dit-elle en essayant de les imaginer, peut-être tête-bêche, peut-être avec ce gros gode rose qu’elle a cru voir tout à l’heure.


Tiens, à propos de gode… Elle a comme un pressentiment… Toujours sur le pointe des pieds, elle va jusqu’à sa propre chambre et fouille dans l’armoire où elle a caché sa sacoche contenant son sextoy à elle, celui que Julie lui a déjà emprunté une fois en cachette. Et bingo ! La trousse est ouverte et le gode ne s’y trouve plus ! Ces petites salopes sont venues le lui prendre ! En plus de celui que la blondinette a apporté ! Cécile n’en revient pas, et de nouvelles images défilent dans sa tête, de nouvelles positions incroyables dans lesquelles elle imagine sa nièce et sa copine.


Mais elle est bien vite tirée de ses rêveries par des gémissements plus forts, accompagnés de grincements et d’à-coups rapides de l’ensemble du mobil-home, annonciateurs sans doute d’un nouvel orgasme qui, Cécile l’espère, marquera la fin de leur étreinte. Ce ne serait pas trop tôt ! Elle tend l’oreille pour chercher laquelle va jouir ; pourvu que ce soit Julie… mais les deux voix s’entremêlent dans des plaintes hachées, intenses, évocatrices. « Excitantes, même… » se dit la trentenaire avant que les cris s’éteignent enfin et que tout grincement de la literie ait disparu.


Puis Cécile entend le son d’un corps qui se lève, des pieds sur le sol, de bruits de pas dans la chambre. Elles vont sortir. Elle se cache dans le recoin de la partie « salon » du mobil-home, tout contre la cloison la séparant justement de cette chambre dont la porte s’ouvre brutalement.



C’est Julie qui est sortie en trombe et s’adresse à sa copine. L’hermaphrodite entre dans la salle d’eau qui jouxte la chambre à l’extrémité du mobil-home. Cécile n’a pu qu’apercevoir ses fesses avant qu’elle n’en referme la porte. L’autre ne semble pas bouger, aucun bruit ne se fait entendre avant celui de l’eau qui coule.


Mais en se déplaçant d’à peine cinquante centimètres, la trentenaire se dit qu’elle pourrait regarder dans le miroir situé près de la porte d’entrée du mobil-home et peut-être jeter un œil dans la chambre de sa nièce. Elle se décale doucement sur la banquette où elle se cache, essayant de ne pas faire de bruit, jusqu’à enfin pouvoir se pencher pour apercevoir partiellement le reflet de la belle Anglaise qu’elle devine étendue sur le dos en travers du lit, la tête en arrière, les yeux fixés sur le plafond, inerte. Cécile écarquille les yeux en ayant l’impression qu’elle a des traces blanches sur le visage. Et à ses côtés, elle discerne sur le matelas deux godes, dont le sien.


Le ruissellement de l’eau s’interrompt dans la petite salle de bain et la porte s’en ouvre presque instantanément ; Cécile se redresse en arrière pour espérer ne plus être visible dans le miroir ni être aperçue par sa nièce.



Mais pendant quelques secondes, l’interpellée ne répond toujours rien et ne paraît pas non plus faire un seul mouvement. Puis un profond soupir se laisse entendre suivi d’un long « Wooooow ! » Cécile devine sa nièce entrer dans sa chambre et secouer la petite Anglaise.



Cécile n’est pas sûre d’avoir tout compris, mais elle n’a pas le temps d’y réfléchir : avant qu’elle ait pu réagir, la stupéfiante hermaphrodite entre complètement nue dans la partie salon, d’un pas décidé, avec un gode dans chaque main, et sa verge impressionnante encore quelque peu gonflée qui pend entre ses cuisses. Elle sursaute et pousse un petit cri en découvrant soudain Cécile, qui prend un air distrait en regardant sa nièce.



La trentenaire ne répond rien, la contemplant en souriant s’embarrasser et rougir ; elle se dit qu’elle trouve là une sorte de revanche à la situation gênante que les deux lui ont fait vivre.



Cécile ne dit toujours rien, la regarde encore en se délectant à la fois de la vision du corps incroyable et de la confusion de sa nièce. Et pour ajouter à son embarras, Jessica se lève en hâte et sort rapidement de la chambre en criant :



Et elle s’immobilise elle aussi dans un cri de stupeur en apercevant à son tour Cécile et en comprenant que c’était à elle que Julie s’adressait. La trentenaire jubile devant la honte évidente de la belle Anglaise dont le visage couvert de sperme se colore à vue d’œil tandis qu’elle se mord la lèvre dans un rictus ennuyé en tentant de cacher plus ou moins ses gros seins et son pubis.



Celle-ci finit par décider de faire sans doute contre mauvaise fortune bon cœur, et levant la main gauche dans laquelle elle tient le gode qu’elle lui a pris, plaisante :



Sa tante sourit encore.



Malgré elle, Cécile observe ses hanches et ses fesses quand elle se retourne. Julie, qui frotte les godes avec du savon, a deviné le regard de sa tante.



Elle contemple à la dérobée le corps nu de l’hermaphrodite toujours occupée à briquer ses sextoys.



Julie achève de nettoyer les jouets puis les sèche avec de l’essuie-tout. Elle avance ensuite jusque dans la chambre de sa tante pour ranger celui qu’elle y avait volé. Cécile regarde ses fesses quand elle y va, puis la dévore encore des yeux quand elle en sort.



Celle-ci s’en veut d’avoir pu laisser paraître son trouble ; elle espère que sa nièce n’a pas réussi à découvrir son désir pour elle, et qu’il s’agit juste d’une plaisanterie. Elle se fait aussitôt froide et dit d’une voix autoritaire :



Mais celle-ci a tout deviné, c’est évident ; et revenant devant sa tante, elle lui dépose un long bisou sur la joue, sans qu’elle réagisse. Puis la belle hermaphrodite file s’enfermer quelques minutes dans sa chambre.

Partagée entre colère, désir, agacement, raison, amour, Cécile peine à contrôler ses émotions. Elle prépare du café pour se changer les idées.



En songeant à son visage couvert de sperme quelques minutes plus tôt, Cécile ne peut s’empêcher de se demander si elle n’a pas déjà assez mangé.



« À se parler ainsi à travers les cloisons du mobil-home, pas étonnant que ma tante nous ait autant entendues ! » se dit Julie en repensant aux hurlements que poussait sa partenaire lorsqu’elle subissait tout à l’heure une double pénétration violente.


* * *



Quelques minutes plus tard, toutes les trois sont installées dehors sur les chaises en bois exotique du salon de jardin. Toujours vêtue de son short en jean serré, mais aussi d’un délicieux chemisier qui laisse entrevoir un joli soutien-gorge, Julie mord à pleines dents une grande tartine beurrée qu’elle a trempée dans son bol de thé. À côté d’elle, Jessica, rhabillée de sa jupette et de son haut de bikini, s’est laissée tenter par une tasse de thé. Et Cécile tient un mug de café fumant.



La bouche pleine, Julie lève vers elle des yeux amusés dans lesquels sa tante finit par deviner la réponse implicite.



Elle finit son morceau de tartine avant de préciser :



Elle a souvent été sa confidente, de cœur, de cul, de plein de choses. Alors Julie n’hésite pas à lui raconter certains détails.



Elle ne sait pas comment formuler sa question. Mais elle se souvient de ce que lui a souvent dit sa nièce à propos des mecs qui découvraient ce qu’elle était réellement.



Cécile essaie d’imaginer la scène, puis elle pense à ce que risque de ressentir le garçon s’il vient à l’apprendre. Elle est sur le point de conseiller à sa nièce de ne pas le revoir lorsque celle-ci, ayant terminé ce qu’elle avait dans la bouche, reprend :



Elle mâchonne encore un peu, boit une gorgée, puis complète :



Depuis longtemps, Cécile sait que sa nièce est très portée sur le sexe, qu’elle a eu de nombreux partenaires ; elle lui en a souvent parlé, avec de moins en moins de retenue, mais elle en reste toujours régulièrement abasourdie. Et là plus que jamais.



Elle ne paraît pas choquée ; plutôt égayée, à choisir, mais Cécile ne sait plus où se mettre et disparaît rapidement dans le mobil-home tandis que Julie tente de noyer le poisson. Et un instant plus tard, sa tante revient et demande :



Jessica a un sourire ravi, mais avant qu’elle puisse répondre, Julie reprend :



Cécile fait mine de se scandaliser également un instant devant les révélations qu’elle vient d’entendre, mais elle reprend bientôt :



* * *



Une demi-heure plus tard, Julie et Jessica arpentent le camping sous les regards extatiques de tous les campeurs mâles qu’elles croisent. Elles ont pris chacune un petit sac de plage et se dirigent d’abord vers le centre du camp, vers la réception, le bar, la piscine. Vers l’emplacement de Yann. Julie lui a promis de passer le retrouver dans la matinée, et il est presque onze heures et demie. Elle a hâte de voir sa tête quand il va lui présenter la belle Anglaise ; et elle a hâte aussi de voir sa tête à elle quand elle le rencontrera.


Sa tante a sans doute raison : vu comme elle a l’air salope, il y a de bonnes chances qu’elle lui saute dessus. Mais d’un autre côté, c’est assez peu probable que ça reste son boyfriend : une fois qu’il aura découvert ce qu’elle a entre les jambes, il va faire comme les autres et se tirer en courant. Au mieux elle pourra s’éclater encore une fois ou deux au pieu avec lui.


Mais depuis qu’il l’a enculée, elle s’est quand même promis de lui rendre la pareille. Et peut-être que Jessica pourra l’aider à réaliser ça…



Elle découvre le camping, et à mesure qu’elles avancent, Julie lui montre quelques endroits qu’elle-même n’a aperçus qu’une fois rapidement la veille. Autant dire finalement qu’elles le découvrent toutes les deux.



Julie tourne les yeux dans la direction où lorgne sa copine, mais il y a là-bas une demi-douzaine de serveurs qui les contemplent de haut en bas en ricanant entre eux. Elle imagine assez bien ce qu’ils se disent, d’autant plus quand elle aperçoit leurs propres reflets dans une vitre du restaurant, elle se trouve toutes les deux très excitantes. Et Jess est incroyable : elle roule exagérément du cul en se cambrant dès qu’elle remarque un mâle à moins de cent mètres. Nul doute qu’elle va l’aider à réaliser son petit fantasme…


En marchant, elle regarde en tous sens en repensant aussi à Clarisse, la belle brune qu’elle a rencontrée hier après-midi. De celle-ci, elle n’a pas parlé à Jessica ; inutile de risquer une crise de jalousie… mais elle aimerait la revoir, elle lui a bien plu.


Elles s’approchent de l’emplacement 34, celui de Yann. Une caravane quelconque, ornée d’un grand auvent, sous des arbres. Devant, une voiture familiale. La baie principale de l’auvent est ouverte mais personne n’est visible. Julie hésite. Elle n’est plus tout à fait sûre du numéro que lui a donné le jeune homme. Doit-elle entrer ?



C’est Yann qui sort de l’auvent entrouvert.



Il se précipite vers elle et la prend dans ses bras, tournoyant sur lui-même en l’embrassant sous les yeux incrédules de Jessica.



Il s’approche d’elle pour lui faire la bise ; elle le dévore des yeux.



Elle désigne d’un geste son entrejambe.



Julie soupire.



Mais elle est soudain interrompue par une exclamation de stupeur. Elle tourne la tête vers la caravane et aperçoit Clarisse, la belle brune qu’elle a rencontrée hier dans les douches, qui sort de l’auvent et s’emporte aussitôt :



Un instant, Julie est interloquée. Est-ce que Clarisse est…



Et Julie éclate de rire en comprenant soudain.



Julie pouffe de nouveau de rire en adressant un clin d’œil à Clarisse. Elle est franchement amusée par la situation. La jolie brune qu’elle s’est tapée dans la douche est la sœur de Yann, qui l’a sautée le soir. La jeune femme sait qui est vraiment Julie, mais elle n’ose pas le dire à son frère, qui se demanderait alors comment elle en est au courant.

En rigolant encore, la belle hermaphrodite s’avance vers Clarisse et lui fait une bise en lui chuchotant :



Puis elle reprend à voix haute pour Yann qui s’interroge toujours :



Et elle l’embrasse à pleine bouche sous les yeux écœurés de Clarisse qui soupire.



Julie est de plus en plus amusée par la situation.



La somptueuse hermaphrodite ricane pour elle-même avant d’expliquer d’abord à Jessica en anglais :



Jessica rigole à son tour.



Tous les quatre s’observent un instant avec des sentiments très variés. Clarisse est globalement agacée que son frère ait rencontré Julie hier soir avant elle, ébahie qu’il n’ait rien remarqué, et jalouse de cette petite blonde qui se pavane à côté d’elle. Yann est subjugué par sa copine, subjugué par la copine de sa copine, et un peu étonné qu’elle connaisse sa sœur et que celle-ci se montre aussi belliqueuse. Jessica est charmée par Yann, éblouie par Julie, et plutôt amusée par la déconvenue de Clarisse. Quant à Julie, elle est ravie de la fascination qu’elle exerce sur ces trois jeunes gens et se prend déjà à imaginer toutes les situations tordues dans lesquelles elle pourrait les conduire. Il n’y a que la réaction de Yann qui l’inquiète, quand il découvrira ce qu’elle est vraiment. Mais pour l’instant, c’est Clarisse qu’il faut apaiser.



Julie s’approche de la belle brune et passe sa main le long de son épaule et de son dos.



Clarisse n’a pas très envie d’aller contempler son frère rouler des pelles à cette… cette créature, dont il ne connaît même pas la vraie nature… ni d’aller la voir elle peloter les gros seins de cette petite salope d’Anglaise. Ce dont elle a envie, c’est de passer du temps seule avec elle… mais à l’évidence, c’est foutu ! Mais tant qu’à faire, oui, elle va y aller. Rien que pour faire chier son frère, son idiot de frère qui n’a rien vu, à qui elle va tâcher de faire comprendre ce qu’elle a vraiment entre les jambes, et pour faire chier aussi cette petite salope d’Anglaise qui s’imagine sans doute pouvoir se faire sauter par Julie en paix…



Elle rentre dans l’auvent.



Il s’éloigne pour attraper un drap de plage étendu sur un fil à linge. Jessica s’approche de Julie pour lui parler à voix basse en anglais.



La Française rigole de nouveau.



Jessica lui lance de grands yeux gourmands.



Mais elle est déjà tout à ses fantasmes et son imagination en train d’échafauder des scènes torrides avec ses trois compagnons tandis que la belle petite Anglaise scrute les fesses du jeune homme et que Clarisse revient avec une boule au ventre, mélange de rage et de désir sexuel.


À l’autre bout du camping, dans sa chambre du mobil-home, son gode à la main, Cécile s’allonge en soupirant, torturée elle aussi par ses pensées lubriques et perverses, et excitée par les descriptions sans fard que lui a livrées sa nièce. Elle soulève sa jupe légère pour ôter sa culotte, en pensant qu’elle s’est déjà masturbée il y a à peine douze heures. Et moins d’une minute plus tard, elle s’enfonce le sextoy en gémissant et en se disant qu’elle devrait plutôt songer à se trouver un mec.



À suivre