n° 18516 | Fiche technique | 35576 caractères | 35576Temps de lecture estimé : 26 mn | 20/08/18 corrigé 06/06/21 |
Résumé: Ce soir, j'emmène Florence dans une soirée spéciale, saura-t-elle toujours m'obéir ? | ||||
Critères: fh fhh extracon boitenuit fsoumise exhib noculotte pénétratio double sandwich -totalsexe -bourge -bisex -fellation | ||||
Auteur : Sergefra (Bel Homme, cultivé, coquin) Envoi mini-message Co-auteur : Carla.moore Envoi mini-message |
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Résumé des épisodes précédents :
Paul a rencontré Florence au Grand Palais à l’occasion de l’exposition Nikki de Saint Phalle.
Ils se sont revus au Musée de l’Architecture, puis à l’Opéra Garnier. Au cours de ces visites, Florence s’est abandonnée et a pris plaisir à obéir.
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Lui
Avec Betty, nous avons vécu une soirée inoubliable, au cours de laquelle elle m’a offert Flo, en qui j’ai joui pour la première fois. Ce soir je l’ai invitée au restaurant avant de l’emmener à une soirée surprise. Je lui ai demandé de s’habiller classe et sexy, et de me faire confiance pour le reste.
Je suis arrivé le premier et je l’attends en terrasse de cette brasserie, connue pour ses fruits de mer. J’ai apporté un cadeau et je me prends à l’imaginer. Comment sera-t-elle habillée ? Maquillée ? À quoi s’attend-elle ? Quelle est son envie ce soir ? Quel est son fantasme ? Ce que je m’apprête à lui faire vivre y répondra-t-il ? La comblera-t-elle ? Jusqu’où est-elle prête à se laisser guider ?
Elle
Deux heures ! Deux heures pour me préparer ! Sans parler de la séance chez l’esthéticienne pour l’épilation totale : tu auras ainsi accès à tout sans défense ! Petit message pour que tu comprennes bien que tu pourras disposer entièrement de moi ! C’est comme pour un premier rendez-vous ! Dans ma tête, j’ai quinze ans ! J’ai perdu toute notion de ce que je suis réellement : une mère de famille sage, bourgeoise et aimant son petit mari ! Mais lui me chavire, renverse tous mes principes. Il n’est pas question d’amour, mais de sensations. Cette soirée dans la loge de Betty est un souvenir de délices ! Que va-t-il me faire vivre encore ce soir ? C’est la seule question qui trotte dans ma tête ! Que vais-je encore découvrir ? En quelques rencontres, je suis devenue une autre ! Cent fois je me suis fait un chignon dégageant ma nuque, invitation à la sensualité, à morsures dans le cou ! Je sais mes perceptions à cette approche, j’en ressens déjà les picotements dans mon entrejambe ! Cent fois je l’ai défait, laissant tomber mes cheveux le plus naturellement possible sur mes épaules ! Puis je me suis convaincue que je serais plus provocante en attachant très haut mes cheveux et laisser juste pendre une large queue de cheval blonde sur le côté ! Cette coiffure me cache une oreille, mais laisse le champ libre à sa bouche et à son imagination. Coiffure qui correspond totalement à mon dédoublement de personnalité depuis que je le connais ! Quelle partie prendra-t-il de moi ? La sensuelle ou la joueuse ? Ou les deux
Lui
Comment et pourquoi une belle femme intelligente se laisse guider dans des plaisirs jusqu’ici ignorés ? J’attends avec impatience ses jambes fines et le bruit que font ses escarpins quand ils frappent le sol, son parfum chaud de sensualité, son cul magnifique, ferme et bien dessiné, ses grands yeux bleus confiants. Aura-t-elle attaché ses cheveux blonds en un chignon provocant, ou me laissera-t-elle les relever en une gerbe de blés chauds en caressant sa nuque. J’aime sa classe naturelle, qui sublime son exceptionnelle sensualité. J’aime le trouble qui inonde ses yeux lorsque je la prends en main. Je sens déjà l’excitation monter en moi.
« Je t’attends en terrasse, surprends-moi ! Clint ! »
Mon SMS est parti.
Elle
Je jouis des chauds rayons du soleil qui réchauffent ma peau et me remplissent d’allégresse.
« Je t’attends en terrasse, surprends-moi ! » Je lis ton SMS. Je suis dans le taxi, presque arrivée ! Pour te surprendre, trop tard ! Puis j’efface ces deux messages pour ne pas avoir de problèmes avec mon mari. Mon mari ! Il ne m’aura jamais vue dans une robe aussi sexy… robe noire arrivant à mi-cuisses, tissu satiné, un col rond. Dos nu, de mes fesses jusqu’au soutien-gorge que je n’ai pas mis, le haut du dos et les bras, couverts de dentelle très ajourée. Dessous, un tanga en dentelle noire aussi qui laisse plus que deviner ma peau (nue aujourd’hui). J’espère que cela le surprendra ou au moins lui plaira. Je n’ai pas l’air de la mère de famille que je suis ! Je ne sais pas encore ce qu’il pense vraiment de moi ! Ce que je suis pour lui ! Un coup de foudre ? Une passion ? Un jouet ? La soirée avec Betty m’a révélée à moi-même. Deviendrais-je addict à nos rencontres, au sexe ! Je me sens coupable de laisser mon fils encore une soirée ! Mais aucune émotion par rapport à mon époux que pourtant j’aime ! Je deviens un monstre de bestialité ?! Mais je me plais tellement dans ce rôle qu’il m’octroie ! Depuis l’autre jour, combien de fois me suis-je caressée en pensant à lui ? Mon taxi s’arrête !
Je règle ! Je me rends compte que la longueur de ma robe va permettre à ceux qui sont en terrasse de se rincer l’œil ! Habituellement, je me serais débrouillée pour rester la plus pudique possible, mais ce soir au contraire, je prends un malin plaisir à laisser ma robe relevée ! Impudique je sors ! Moi qui ai toujours fait éteindre la lumière à mon mari pour faire l’amour, lui qui m’a vue nue une seule fois. Il s’est aperçu de mon arrivée, mais sa position ne lui a pas permis d’admirer mon indécence, contrairement à cette femme dont l’œil réprobateur m’amuse !
Lui
La voilà enfin, je l’ai reconnue au bruit de ses pas, j’ai deviné ce déhanchement sensuel et ce pas décidé. Je tourne la tête, et la contemple, comme beaucoup d’autres… Elle est magnifique, et c’est pour moi ! Vêtue d’une robe légère noire, mi-cuisses, au dessin plus serré sur les hanches, le dos nu, qui l’enveloppe, comme une seconde peau, sculptant son corps, révélant la peau. Je me lève et l’embrasse chastement sur les lèvres, puis je m’écarte et la regarde dans les yeux. Elle rougit. Je saisis alors ses lèvres entre mes dents, et plus passionnément ma part à la découverte de la sienne. Ma main gauche glisse vers son sein, se saisit du téton à travers l’étoffe et le réveille de pincements furtifs. De l’autre, je joue avec cette queue de cheval, qui révèle impudique une nuque accueillante aux morsures d’amour, et cache de l’autre côté cette oreille bien dessinée, décidée à se laisser manger. Ma bouche s’y attarde, j’entends les soupirs désapprobateurs de cette femme assise en bord de terrasse. Je te sens tressaillir à mes coups de langue et t’alanguir sous la caresse de ma main. Je m’enivre du parfum chaud de ton corps cette queue impudique, que je renonce à saisir pour l’instant, mais qui me tend les rênes d’une monture à dompter, apprivoiser, monter, dresser
Et, d’une main ferme sur ta croupe, je t’indique les toilettes.
Elle
Il m’indique d’aller aux toilettes ! Ma faute de goût ? Dois-je comprendre qu’il veut que j’enlève mon sous-vêtement ? Unique rempart de mon quotidien sur cette nouvelle personne que je deviens ! De toute façon, pour ce qu’il cache… J’y descends donc, et en passant je vois le regard oblique de certains clients ; ils doivent me prendre pour une « pute » de me laisser embrasser et tripoter dès mon arrivée, surtout accoutrée ainsi ! Une forte odeur dans cette pièce ! Comment un restaurant de cette classe peut-il avoir des toilettes aussi nauséabondes ! Les deux cabines sont occupées ! Je ne vais pas pouvoir attendre trop longtemps et puis, j’ai tellement envie de le rejoindre ! J’enlève ma culotte devant le miroir, j’ai juste le temps de me réajuster qu’une « cliente » sort de son petit coin ! J’ai posé le bout de dentelle sur le coin du lavabo ! Elle me sourit, complice :
Je la salue, ramasse le tissu et remonte, rouge comme une pivoine.
Lui
Elle est ravissante, les yeux baissés, timide, un peu courbée sur elle-même, comme si elle voulait dissimuler son corps.
Ses grands yeux bleus remontent vers moi et s’accouplent à mon regard. Sa coiffure dégage sa nuque délicate, je la sens un peu oppressée,
J’en fais autant pour l’encourager, enfin ses traits s’animent, ses lèvres s’ouvrent sur ses jolies dents d’enfant
Elle doit se pencher pour y parvenir, ses lèvres se posent sur les miennes, j’ouvre la bouche et la laisse prendre l’initiative, elle se laisse faire puis s’anime, sa langue recherche la mienne, je me recule un peu, elle s’avance pour garder sa langue dans ma bouche, elle me touche de ses seins. Ma main quitte son bras et s’immisce entre nous à la recherche d’un de ses adorables tétons. Entre le pouce et l’index, il ne tarde pas à saillir et semble vouloir sortir du large décolleté. Sa bouche se fait plus passionnée et sa langue me possède. C’est délicieux, et mon sexe frétille au rythme des audaces de ses lèvres. Je glisse le long de son visage et rejoins l’oreille laissée libre par sa coiffure, je la mordille, je la titille, je la prends entière dans ma bouche.
Pendant que ma main gauche joue avec son téton, l’index de la droite dessine ses lèvres, les agace, et pénètre sa bouche. J’entends son souffle plus court s’accélérer.
Je ne sais pas si elle a entendu ce que j’ai murmuré, alors je saisis une de ses adorables mains et la pose sur mon sexe. Je me recule et la regarde : ce n’est plus la même, c’est une femme sensuelle, sexuelle même et plus une jeune fille timide, la bouche entrouverte, le téton arrogant, le regard fiévreux.
Je sors de ma poche un ruban noir que je noue autour de sa fine nuque longue.
Je guette un signe d’approbation, qui vient d’un léger mouvement de tête.
Je me lève et l’invite à me suivre en tirant sur le ruban. Je hèle un taxi, nous nous asseyons derrière, je lui donne l’adresse et il démarre. Dans la confortable pénombre de la nuit qui dissimule nos gestes, ma bouche va à sa rencontre et ma main se fraye un chemin vers sa tendre humidité. Elle est délicieusement mouillée et je me plais à jouer avec ses lèvres, son bouton, entrer, sortir, masser, pincer. Un doigt, deux doigts. Sentir son corps abandonné tressaillir à mes caresses, sa bouche et sa langue alimentent mon imagination d’idées plus folles encore.
Le taxi s’arrête, je paie, sors, la prends par la taille et signale notre arrivée en actionnant le heurtoir. Le judas grillage s’ouvre.
La porte s’ouvre sur un espace sombre au fonds duquel officie une très belle rousse derrière un bar, on devine, dans la pénombre, des formes assises ou debout. Je crois que Flo a compris dans quel genre d’endroit je l’ai emmenée, ma main se fait plus ferme autour de sa taille pendant que nous entrons. J’ai hâte de voir ses réactions.
Elle
Tout s’est passé très vite lorsque je suis revenue, fière de mon impudicité. Lui était toujours assis à la même place. Je lui donne discrètement ce que j’ai ôté ! Il le déplie et le regarde les bras tendus au-dessus de l’assiette ! Et sans aucune retenue, il dit à voix haute !
Je me sens rougir ! Je n’ose relever les yeux, je dois être le point de mire de toute la terrasse !… Sur ce, il m’embrasse, joue avec mon téton que je sens sortir au-dessus de ma robe. Puis il murmure ! Ce sont des ordres, des ordres pour plus tard, il me prend la main pour la poser sur son sexe ! J’ai peur d’être reconnue dans cette position ! Si quelqu’un me connaît… j’ai peur… peur qu’il ne veuille me faire l’amour, là, sur la terrasse !
Sûr que tout le monde me regarde, mes oreilles aux aguets, j’entends un silence sur la terrasse et un léger murmure ! Il me tient en laisse, là, maintenant ! je me sens plus nue aux yeux de tous que je ne l’étais pour moi dans ma salle de bain tout à l’heure. Il ne doit plus pouvoir attendre, car il règle sa consommation. Je n’ai même pas eu le temps de regarder la carte ! Je pense que je vais me passer des étoiles du chef ! Je sens le regard du serveur à cet instant et un picotement dans mon ventre se fait sentir ! Il me traîne par « la laisse » au bord du trottoir. Je suis folle de me laisser faire… C’est ça, je suis folle et donc aux yeux de la loi je suis innocente ! Je peux tout me permettre : ce lien me libère ! Nous sommes dans un taxi. Il explore mon corps avec ses mains, sa bouche ! Dans le rétroviseur je vois le chauffeur qui me sourit ; il n’en perd pas une miette ! Je me demande si ça lui arrive souvent ! Je lui rends son sourire et soupire de plaisir, pour l’aguicher ! C’est alors que Paul (c’est Paul non ? je ne sais plus !) me dit :
Comment l’être plus que ce que je lui ai déjà donné lors de nos premiers rendez-vous ? Le chauffeur de taxi qui a entendu me fait un clin d’œil. Il se gare dans une rue plutôt sombre ! Sommes-nous devant chez lui ? Le conducteur se tourne pour recevoir sa course, il reluque le bas de ma robe remontée à la taille par les caresses de mon amant ! Je ne me cache pas, je prends plaisir à l’exhibition de mon minou tout mouillé de plaisir ! Mon pauvre mari à qui j’impose le noir pour faire l’amour n’en reviendrait pas ! Que suis-je devenue en quelques rendez-vous ? Une porte gothique avec un gros heurtoir : c’est là qu’on va ! Pas d’inscription sous le judas ! C’est un lieu pour initiés ! La porte s’ouvre et nous entrons dans un club… une rousse dans une robe rouge qui correspond avec l’éclairage tamisé et chaud. Toutes les rares paroles prononcées me reviennent :
Nous sommes dans un club échangiste. Je n’aurais jamais imaginé me rendre dans un tel lieu de ma vie ! Où est la fidèle et tendre épouse ? La maman modèle ? La fille de bonne famille pudique et sage ? Pourtant mes tétons pointent, mon ventre me lance des appels humides ! Oui, j’ai conscience de là où je me trouve ! Oui, j’ai envie de connaître tout ce que Serge me demandera sans réserve ! sauf :
Lui
J’ai senti Florence un peu rétive, j’ai dû la prendre fermement par la taille pour la faire entrer lorsque la porte s’est ouverte. L’affiche en bas de l’escalier l’a rassurée : cette boîte connue, dont on a parlé lors de frasques d’hommes politiques, a été louée pour la présentation du deuxième épisode d’un film exposant la relation particulière d’un homme et de sa maîtresse. Des hommes et des femmes bien habillés, masqués d’un loup, déambulent et discutent à voix basse. Les femmes sont belles, sexy, vêtues de sorte que leurs mouvements découvrent leurs atours avec grâce. Il va falloir néanmoins que je la calme. Je la sens en pleine réflexion, de celles qui peuvent amener à une rupture.
Elle
Qu’est-ce que je fais ici ? J’ai trente et un ans. Je suis une femme heureuse ! J’ai un BTS de comptabilité. Je suis heureuse en ménage. Fille d’un haut fonctionnaire qui travaille dans la Défense, j’ai rencontré mon mari, alors jeune officier dans l’armée de l’air, lors d’une réception au Ministère. Nous nous sommes tout de suite plus, j’ai su que j’étais enceinte alors qu’il était en mission à l’étranger. Quand il est rentré, nous nous sommes mariés, pleins de notre bonheur. Nous avons maintenant un merveilleux garçon de huit ans, Tom. Je suis heureuse en amour, en famille… Notre vie simple et symétrique m’a toujours convenu. Au lit, c’est simple doux, tranquille, respectueux : le bonheur simple.
Mon mari, tendre, a accepté mes tabous… je n’aime pas que ce qui se trouve au-dessus de la ceinture ne se mêle à ce qui est en dessous… Et j’aime l’égalité dans les rapports nous nous faisons donc toujours face dans nos étreintes. Mon mari mène une vie hystérique qu’oblige son métier guerrier sur les « théâtres d’opérations extérieures », il aime être accueilli dans notre sérénité et notre douceur à ses retours ! Jusqu’à ce que je sorte avec des amies pour voir « 50 nuances de Grey » je ne me suis jamais posé de questions ! Mais ce film m’a bouleversée ! Pourquoi donc suis-je allée le voir ? J’avais du mal à comprendre cette femme, pourtant quelque chose en moi a été titillé et un certain désir nouveau s’est fait jour ! Ce chamboulement intérieur n’aurait sans doute pas duré si… nous n’avions pas reçu une invitation à aller admirer l’œuvre de Nikki de Saint Phalle au Grand Palais. Mon bel aviateur étant absent, j’ai demandé à ma mère de garder mon fils et ai programmé ma visite. Alors que j’allais pour m’y rendre, ma génitrice m’a appelé pour me signaler un empêchement, mais m’a dit que ce serait bien d’y emmener Tom, que ça devrait l’intéresser. Ce fut une grave erreur, il a très vite manifesté de l’ennui et l’envie de rentrer ; moi, j’étais séduite par ces personnages colorés. C’est là, soudain, que j’ai rencontré Serge ou plutôt j’ai senti son regard sur moi ! Et quelques semaines après cette première rencontre son regard me fait toujours le même effet, me trouble.
Sa voix chaude et profonde me sort de mes rêveries.
Lui
J’amène Flo s’asseoir au bar, et je commande deux coupes de champagne : une belle et jeune rousse, court vêtue et toute en formes, s’occupe de nous les servir. Quand elle s’approche, je ne peux m’empêcher de détailler son extrême beauté un peu vulgaire. Elle pousse les coupes vers nous, dévisage Flo, qui rougit et baisse la tête. Elle en profite pour plonger l’index dans sa coupe, et subrepticement de souligner avec, les lèvres de Flo, qui tressaille. De crainte ? De décharge nerveuse ? De plaisir ?
Ils ont vraiment poussé le réalisme très loin, elle pourrait être l’animatrice de ce célèbre Club. Je me prends au jeu.
Je l’embrasse goulûment en fixant la rousse.
Je trinque avec Flo avant de boire la coupe d’un trait, je l’encourage à en faire autant.
Je plonge un de mes doigts dans la coupe et dépose une goutte derrière chaque lobe de ma « sage mère de famille », que la deuxième coupe grise légèrement. Je l’embrasse à nouveau, prends sa main, la pose sur mon sexe, je frotte en même temps un téton inquisiteur qui se fraie un chemin par le haut. Je commande une troisième coupe.
Elle sert nos coupes, et porte la sienne à ses lèvres, la pose à nouveau sur le comptoir, se penche vers Flo saisit son visage, lui ouvre sa bouche de la sienne et l’embrasse. Je vois Flo déglutir en avalant le champagne dont un filet s’échappe de leurs lèvres le long des joues. Sans la lâcher, Kelly porte à ses lèvres la coupe et la termine. Flo qui ne l’a pas quittée des yeux lui offre à nouveau sa bouche pour y boire à ses lèvres le « Veuve Cliquot ». Kelly éternise son baiser, et l’une de ses mains se joint à la mienne pour agacer le téton de ma blonde. Elle apprécie la situation, semble-t-il, au vu de l’érection de son sein dénudé.
Décidément cela va presque au-delà des jeux pratiqués d’habitude en ces lieux…
Elle
Premier contact avec les lieux ! C’est la serveuse qui m’entreprend ! Mais c’est Serge qui mène la danse ! Ils parlent de moi comme si je ne comptais pas ! Comme si j’étais une vulgaire marchandise. Ça me va, je suis encore moins responsable de ce qui va pouvoir se passer durant les trois heures qui viennent. Je suis surprise de me voir réagir de la sorte, de puiser tant de plaisir aux baisers et aux caresses ; je suis impatiente de vivre la suite de la soirée ! Il me prend par la taille, me descend de mon siège et me fait prendre une position des plus vulgaires. La fameuse Kelly observe et sourit… je ne sais si c’est de plaisir, de complicité avec Serge ou une moquerie de ma personne. Mais je vois bien que l’homme d’un couple qui est entré après nous n’en perd pas une miette ! Serge passe sa main sur mes lèvres trempées et fait sucer ses doigts à Kelly. Il me demande d’embrasser la serveuse et je sens mon goût intime sur sa bouche. Je suis trempée et je continue à couler. J’apprécie cette fille plus vulgaire que Betty ; j’espère que Serge va me demander de la goûter à mon tour, mais il me dit que nous allons visiter les lieux…
Lui
Flo paraît en l’air, un peu grisée peut-être, magnifique elle se laisse faire, je la descends de sa chaise haute et lui remonte sa jupe
Flo se penche attire d’une main le visage de la barmaid, et l’embrasse. Elle est mouillée, bien lubrifiée, elle y prend plaisir c’est sûr. Je lui mordille l’oreille, lui lèche le cou, enserre sa nuque dégagée, que je gratte de mes ongles.
Flo acquiesce sans cesser de l’embrasser.
Et je l’entraîne dans le couloir qui dessert les alcôves où des couples ont déjà disparu. Nous traversons la première salle dans laquelle une femme légèrement vêtue attachée à une croix se fait fouetter en musique par un apollon blond et l’entraîne dans la deuxième. La mise en scène est saisissante, la musique prenante, les acteurs ? ou les invités ? se laissent envoûter et semblent se prêter au jeu, à voir les attroupements dont il est difficile de déceler les protagonistes. Je tiens toujours Flo par la nuque pour qu’elle regarde.
Silence entrecoupé de petits cris, d’ahanements, de bruits de plaisirs, de succions, de mots peu audibles, j’ai remonté sa robe autour de sa taille, Flo a pris cette pose qu’elle sait que j’aime tant et je la fouille profondément d’une main gourmande ce qui ajoute à son trouble.
La brune tourne sa tête à ce moment et expose un joli visage, bouche entrouverte, qui recherche l’air, rougie de l’effort et du plaisir, quelques perles de sueurs…
Un jeune homme s’approche de la brune, une bosse déforme son pantalon, et tout semble s’accélérer, il prend sa bite à la main, l’astique avec frénésie et sans lui demander son avis, l’enfourne dans sa bouche.
Flo frémit sous mes doigts, recule, mais regarde
Elle
Dans une première salle, nous découvrons une femme et deux hommes, ils font l’amour. Un troisième se caresse en les regardant ! Serge m’oblige à regarder et à décrire. Lorsque les mots sortent de ma bouche, un nouveau pas est franchi ! Exprimer le sexe est un tabou que je n’avais jamais vécu ! De plus je comprends bien que ses deux trous sont occupés et il me force à employer le mot « encule ». Je n’avais jamais prononcé une telle horreur ! je rajoute, « je pense » pour atténuer mon vocabulaire, mais cela ne le fait pas ! Il me fouille et me donne du plaisir, je ne peux m’arrêter de me tortiller ; il a deux doigts en moi et son pouce joue avec mon anus. (Enfin, son pouce « m’encule »). Soudain il me prend la main et me donne son sexe à branler alors que le troisième homme vient pénétrer la bouche de la belle brune (vient baiser la gorge de la femelle).
Il m’ordonne de me laisser faire l’amour (il m’ordonne de mettre sa queue dans ma chatte).
Il me prend ainsi debout face au spectacle devant nous, mais celui-ci soudain s’arrête. Deux préservatifs sont pleins, celui de la bouche et celui des fesses (du cul). La fille se laisse aller, repue ! Le blondinet se retourne et me voit « baisée et triturée » par mon gars ! Il s’approche…
Je demande à Sergepaul de l’arrêter, mais je suis obligée de prêter sermon sur ma docilité, sur mon obéissance. Ce que nous vivons depuis l’opéra est la preuve de celle-ci, mais le répéter à voix haute est fortement excitant pour moi (et peut-être pour lui !) Il maintient le blondinet à distance et me positionne pour que j’avale tout son sperme. Je regrette ma pudibonderie et d’avoir refoulé le blondinet qui jouit lui dans ses mains en me regardant sucer mon « maître » (C’est ainsi nos rapports : j’en ai bien conscience). J’aurais bien aimé avoir sa queue en moi pendant que SergePaul jouissait en ma bouche. Mon plaisir est immense de boire toute sa semence !
Lui
Flo ondule sous ma main, elle est trempée, son visage s’est coloré, sa respiration s’accélère, je déboucle mon pantalon, je sors mon sexe, prends sa main et la pose dessus. Elle l’entoure de ses doigts, le serre, le fait coulisser, en face de nous la scène prend un rythme plus rapide, la brune est secouée en tous sens, sa bouche laisse échapper quelques cris lorsque le jeune homme sort son sexe avant de l’y entrer à nouveau, lui baisant sa bouche. Flo ondule de plus en plus, se frotte sur ma main, écarte les jambes, essaye de l’enfouir entre ses lèvres, j’ai saisi un sein, que je pince fortement lui arrachant quelques cris.
Elle continue ses va-et-vient quelques instants et met mon sexe dans son con d’un seul mouvement, elle est trempée et elle halète, elle est étroite et lubrifiée, parfaite ! Là-bas devant nous la performance se termine, la brune épuisée a cessé de bouger, le gros derrière, s’est retiré, et le blond jeune homme dessus, reste la bite à la main, déçu. Il se tourne, regarde autour de lui, nous aperçoit, Flo debout dénudée jusqu’au sein avec une main qui la pelote, et qui ondule debout au rythme de mes mouvements. Il nous fixe un moment et s’approche le sexe dressé, chahuté par ses pas. Je sens Flo refluer vers moi pour lui échapper, elle tourne la tête vers moi et me murmure à l’oreille :
Elle dodeline de la tête au rythme de sa croupe, ce qui vaut acquiescement.
Je prends la plaquette dans ma poche, saisis le beurre,
Je lui caresse la nuque, lui mordille l’oreille, sens son parfum et, plus bas, étale du pouce sur son petit trou le beurre amolli. Je tourne avec autour, j’enfonce mon pouce, un doigt, deux doigts,
Elle ne réagit pas, je lui prends l’oreille dans la bouche.
Je sens sa main entre ses jambes, elle me retire de son sexe et pointe ma bite à l’entrée de cette partie d’elle-même que je n’ai pas encore visitée. Je pousse et rentre dans ses entrailles, C’est divin, elle est étroite à souhait et je suis bien. Je me retire.
Elle recule et me remet en elle, je recommence, elle recule à nouveau.
Elle reprend en rythme en bougeant avec moi, son cul suit mon sexe.
Je l’immobilise d’une main sur la nuque, de l’autre j’appuie très fort sur son sexe, je me vide en elle, je lui mords la nuque. Elle vacille avec moi.
De ma main, j’arrête l’homme à distance pour qu’il puisse lire l’extrême plaisir de Flo, mais sans la toucher ni y participer. Je me dégage, tourne Flo vers moi, l’embrasse voluptueusement et, pesant sur ses épaules, la pousse à s’agenouiller, l’homme toujours arrêté à quelques centimètres.
Je sens ses lèvres m’aspirer, sa langue jouer, ses joues se gonfler, ma vue se trouble, mon âme s’échappe un court instant. Une nouvelle secousse, l’intensité de ma jouissance est telle que mon esprit s’absente. A-t-elle pris un tel plaisir ?
Elle
Quand j’arrive au bar, Kelly nous dit que le maître de la soirée attend son offrande en me désignant. Je regarde mon maître pour comprendre ; il m’explique alors que cette soirée est organisée pour fêter la sortie d’un film, que le patron des lieux demande aux nouvelles participantes de le rejoindre dans sa salle ! Il sera dissimulé derrière une paroi, personne ne doit le voir, car c’est un homme marié et « fidèle ». Des trous dans la paroi permettent des attouchements et plus. La seule possibilité qui m’est offerte par Kelly, c’est de cacher mon visage derrière un loup.
Je me souviens de mon regret de ne pas recevoir l’hommage du petit jeune tout à l’heure.
Je n’en crois pas mes oreilles, il ne sera pas avec moi ?
Kelly m’équipe du loup et prend ma laisse. Lui, me donne une petite claque sur les fesses !
J’entre dans la salle en effet je vois une paroi de laquelle sort par un trou un sexe bandant. Plus haut et au même niveau un trou plus large
Kelly m’explique le fonctionnement les ouvertures pour qu’il puisse passer les bras et me peloter, le plus large pour que j’y glisse mes fesses ou ma poitrine. Sur ce, elle m’embrasse et me dit :
Elle me laisse là, face à moi-même. Je sais que je ne bougerai pas ! J’attends trois minutes et j’appelle.
Je regarde ce sexe, je n’en ai pas envie. Je sais que deux yeux me regardent. Au bout de deux minutes, le membre fléchit ! J’ai un sourire : il a perdu !
Lorsque le temps est écoulé, il est tombé. Pendant ces soixante secondes, je me suis dit que je ne lui plaisais pas ! Seconde après seconde mon amusement se transforme en vexation ! je suis vexée. Il faut que je le frustre totalement pour lui apprendre ! Alors je me retourne, montre mes fesses. Rien ne se déclenche côté spectateurs. Je m’approche et commence à me caresser les seins sous ses yeux, puis le ventre, je me fais la plus sensuelle possible… il a une petite réaction, mais pas vraiment de redéploiement !
Je m’agenouille alors et prends cette chair mollassonne qui dépasse en bouche ; elle durcit : j’ai gagné cette fois ! Le plaisir de la victoire me fait gagner en désir. Je change de position et me place dos à la paroi, les fesses dans l’ouverture, cambrée au maximum. Je sens que le sexe capuchonné cherche mon vagin, il s’enfonce dans ma chair humide. Un doigt fouille mon anus puis deux. C’est moi la maîtresse, je m’écarte, son manchon sort de moi ! Je le prends et l’introduis dans mon petit trou. J’ai mal, mais je ne veux pas me dédire. Je prends plaisir à penser à SergePaul et à mon mari. Mon hôte me pelote les seins avec une douceur extrême qui contraste avec sa « bite dans mon cul ». (Je suis en train de changer de vocabulaire).
Je prends ses mains pour les caresser quand je ressens une grosse bague… je la regarde ! Oh ! Elle porte le sceau de ma belle-famille : il n’y en a que deux pareilles ! Derrière la paroi, c’est mon beau-père ou mon mari ! C’est à ce moment que l’inconnu jouit en moi…
Lui
Kelly belle et vulgaire à souhait s’est approchée de Florence, belle et racée, bourgeoise et coincée, libérée, fatiguée, honteuse, émoustillée, elle lui a masqué les yeux, a passé la longe dans son collier : elle me regarde et quête mon approbation muette. Elle veut l’emmener au confessionnal. Elle lui flatte la nuque, me regarde et l’embrasse, elle joue avec ses lèvres sa langue, elle l’attendrit, la dompte, puis tire doucement sur la longe et l’entraîne dans cette salle où elle va l’offrir à un inconnu. Elle marque une pause en passant devant moi et m’embrasse à pleine bouche longtemps, Flo immobile à ses côtés, tenue en laisse, n’en perd pas une miette à travers son loup. Je les suis, observe Kelly l’attacher à un anneau devant une paroi percée de trous, lui retirer son bandeau et ajuster un loup, puis s’éloigner après lui avoir expliqué les règles du jeu, tout en fouillant longuement son fruit d’amour.
Elle la quitte à regret, s’éloigne et me rejoint appuyée sur la balustrade nous l’observons cligner des yeux, se repérer, hésiter un instant quand un bout de chair rose est passé à travers la paroi de son côté. Elle me regarde, nous regarde, comme pour demander notre approbation ; Kelly devant moi s’est accoudée et ouvre la bouche en un ordre muet, Florence s’approche du bout de chair rose et le taquine avant de la porter à sa bouche. Kelly s’est cambrée et a creusé ses reins : obscène et désirable, elle s’offre à moi, mes mains, mes caresses, elle ronronne et mouille ma main pendant que Florence réussit à durcir le membre de chair.
Kelly lui fait signe de se tourner et de coller ses fesses devant l’ouverture. Je vois ses mains fines ouvrir son intimité et enfoncer doucement en elle le membre inconnu : elle a retenu la leçon et avance et recule lentement ses fesses qui font disparaître, apparaître, disparaître apparaître le membre rose qu’elle durcit : elle me fixe d’un air de défi, ma main est presque entièrement en Kelly, qui gémit, je tords son visage pour me nourrir de sa bouche, de sa langue, boire sa salive, augmenter le son de sa plainte. L’homme passe ses mains par les autres trous plus hauts et malaxe ses seins, Florence se fige un instant et me fixe : l’effroi mêlé de plaisir assombrit le bleu de ses yeux. La saccade du membre l’a libérée, je sors ma main de Kelly qui va la détacher, me l’amène, va pour l’embrasser.
Je saisis sa nuque :
Je ferme les boutons sur son corps presque nu, l’embrasse lentement, patiemment, détache sa longe, que j’empoche, la prend par la main