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Temps de lecture estimé : 36 mn
22/07/19
corrigé 06/06/21
Résumé:  Alain raconte sa version. Il a largement dépassé le stade du mari cocu et content mais pour lui aussi il y a Un Pas suivant...
Critères:  fhhh couplus cocus fête fsoumise hdomine fellation pénétratio double sandwich fdanus hsodo attache baillon yeuxbandés fouetfesse confession
Auteur : Faustine      

Série : Pas à pas...

Chapitre 06 / 06
Pas de côté

Résumé :


Cherchant une jouissance qu’une sexualité classique d’épouse fidèle lui refuse, Aude découvre avec François des plaisirs particuliers. Il l’a entraînée, doucement, pas à pas, à franchir des étapes qui lui apportent des plaisirs qu’elle ne soupçonnait pas. Son Maître a su ne pas la brusquer pour lui donner confiance. Chaque rencontre est une progression.


Dans l’épisode précédent on lui a montré qu’Alain était non seulement l’amant de sa meilleure amie, mais aussi du mari. Chacun révèle à l’autre son infidélité. Son mari qui découvre à la fois la soumission de son épouse et la cause de cet état si particulier semble accepter et propose même que chacun continue son aventure. Il va jusqu’à le reconnaître devant tous. Mais François le prend au mot et lui montre ce que sa femme est capable de faire lorsqu’il lui commande.




Remarque des auteurs :


Nous rappelons que la Soumission et tout ce que cela signifie, y compris certaines violences, violences psychologiques et physiques, est toujours acceptée par les deux parties. La Soumise ou le Soumis le sont de leur plein gré et à tout moment ils peuvent se soustraire à ce qu’ils n’ont pas envie ou plus envie de subir. Beaucoup de « non pratiquants» ont une idée déformée de ces pratiques qui sont en réalité un exemple parfait du respect de l’autre, de ses envies, de ses besoins.

C’est à l’opposé de ce que l’actualité peut relater dans ces faits divers qui sont malheureusement bien trop nombreux. Bien entendu tout adepte et non-adepte du SM ne peut que condamner cette triste réalité.




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Un.

Deux.

Trois.

Pourquoi tu t’arrêtes à trois ?

Eh bien : Damien. François et moi.

Si tu comptes les partenaires, tu as raison, mais si tu comptes les actes, tu as tort. À moins que, comme un président des USA, tu considères une fellation menée à son bout comme juste une babiole.

Non, tu as raison. Cette salope s’est déjà fait baiser trois fois, mais avant, pour bien la chauffer François lui a fait pomper Damien. La chauffer, mais aussi me tester. Il a certainement voulu vérifier que je ne parlais pas « en l’air» lorsque je lui avais dit que la soumission de ma femme à son égard ne me dérangeait pas.


Je ne pensais pas être pris au mot si vite, mais après tout, il faut battre le fer lorsqu’il est chaud. Et, ma foi, à propos de fer, mon mandrin est si chaud qu’il faut bien le foutre de son Maître pour que je ne lui brûle pas la chatte.

Putain, que c’est bon. La transgression est totale. Le tabou, que dis-je, les Tabous, ne sont que des souvenirs. Et cela en quoi : quelques heures ?…


Mais tais-toi donc. Pense à ce que tu fais. Tout le monde te regarde et pire, ta salope de femme, soumise et chienne à son Maître François, peut faire des comparaisons…




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Voilà ce que de petites voix, dans mon cerveau désormais perverti, me disent. Mais la dernière n’a pas tort. Après tout, je reste le mari. Un mari plus que complaisant, manifestement pris au mot par son Maître, mais un mari tout de même. Mais surtout je sais que ma femme m’aime et que quoi qu’il se passe, elle me reviendra toujours.


Et je m’active. En glissant mon mandrin dans cette fente que François a déjà honorée, j’y découvre la sensation étrange de me plonger tout entier dans le vice. Un vice concrétisé par la crème grasse qui donne un contact bien différent de l’humidité classique. Mais pas seulement. Si Aude a donné l’impression de refuser cette possession quasi obscène par son mari après ses deux partenaires, j’ai bien la sensation que c’est déjà oublié. Sinon pourquoi je la sens bouger sous mes assauts. Elle est attachée, bâillonnée, aveuglée, mais il lui reste assez de liberté de mouvement pour que je sente son désir.


Salope. Pute. Garce. Chienne. Tu aimes ce que je te fais. Je t’ai entendu jouir des deux autres et tu m’as avoué hier que c’était la recherche de cette petite mort qui t’avait entraînée si loin. Je t’entends gronder. Je regrette presque que le bâillon m’empêche de t’entendre. Attends, tu vas voir.


Mon mandrin se glisse dans ton cul. Lui ne peut cacher que du foutre l’occupait. Ce cochon de Damien, je suis bien placé pour le savoir, est toujours très généreux. Sa liqueur suinte de ton petit trou. Mon gland la repousse vers les profondeurs.


Le bruit est encore plus obscène. Autour de nous, le silence est religieux. Son cul et mon mandrin qui le pistonne sont les instruments d’une musique qui fait dresser autre chose que des cheveux sur une tête.

Gronde ! Gronde sale chienne. Tiens, attrape !

Je me vide. Je m’effondre sur toi.


C’est comme un rêve dont on se réveille. Sauf que le rêve est réalité. Et pourtant j’ai la sensation que ce n’était pas tout à fait moi dans ce rêve. Un autre ? Non, pas vraiment. Un peu comme lorsqu’on est dans une foule qui crie, applaudit, encourage et que, bien que ce ne soit pas dans ses habitudes, on se laisse aller, entraîner, hurler comme les autres.


Les autres sont là. Damien, Daphnée, François un peu plus loin, un téléphone à la main et qui me fait signe de le rejoindre.

Non, ce n’était pas un rêve. Lorsque je retire mon mandrin du cul de la femme, de ma femme, c’est comme lorsqu’on enlève un bouchon. Ma liqueur s’échappe, poussée par celle de Damien, pour faire une source d’un liquide qui s’écoule lentement et souille ce qui n’a pas encore été souillé.




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Je me revois encore hier à quelques pas de cette table, en train de nager. L’eau était chaude. La chatte de Daphnée m’attirait. Je l’ai rejointe. Damien s’est joint à nous et, comme c’est devenu une habitude, nous avons formé un trio dont la variante, moi au milieu, s’est faite tout naturellement.


Très vite, au début de ma liaison avec sa femme, il s’est joint à nous. Mari candauliste, puis venant apporter sa pierre au plaisir de Daphnée en la prenant en sandwich. Lorsque Daphnée m’a tendu la bite maritale pour partager une fellation, j’ai pris cela comme un jeu. Mais de fil en aiguille, d’un jeu à l’autre, d’une pipe menée à son terme avec son foutre dans ma bouche, d’une préparation avec un jouet dans mon petit trou, je suis devenu un partenaire à part entière, recevant autant que donnant.


Il n’a pas été difficile pour Daphnée de me séduire. Sa réputation et la façon dont elle apprenait à ma femme de tester une sexualité différente, me la rendait désirable. Enfin, c’est ce que je croyais. Si j’avais su !


Mais je ne savais pas qu’Aude, de son côté, bien avant ma propre infidélité, goûtait des plaisirs autrement plus « travaillés et transgressifs ».

La boucle d’oreille sur le sol de la chambre, les traces de sperme, son parfum, m’ont fait découvrir une autre vérité.

C’est comme une pelote découverte avec un fil qui dépasse. Il suffit de tirer pour faire apparaître, régulièrement espacé, un message, une information, un secret.

Vous tirez et…


• Découvrez que votre femme a assisté à vos ébats. Non seulement elle sait que vous êtes infidèle, mais avec sa meilleure amie et, cerise sur le gâteau, que son mari se fait enfiler par un homme.


• Reconstituez ce qui s’est passé dans cette chambre. Votre femme, c’est elle, car sa boucle d’oreille l’a trahie, a eu une relation sexuelle.


• Devinez dès son arrivée avec ce François que c’est avec cet homme.


• Pensez qu’en avouant votre infidélité, vous obtiendrez des aveux et qu’ainsi, chacun étant fautif, un équilibre procurera le pardon.


Mais, c’est alors que le brin de ficelle change de taille. Elle est reliée à une corde (que je suis drôle, parler de corde avec ce qui s’est passé) qui présente des informations autrement dérangeantes. Mais vous êtes comme ça, obstiné, entier, voulant tout savoir, tout contrôler. Vous n’allez pas être déçu en :


• Recevant un aveu que vous n’imaginiez pas, que vous n’auriez même jamais pu envisager. Votre femme a non seulement un amant. Ce François, vous aviez raison. Mais que c’est d’un autre niveau. Que petit à petit, il a transformé votre épouse en Soumise. Qu’il a été, Lui et non pas Daphnée, à l’origine de ce changement que vous avez tant apprécié. Ça vous a fait un drôle d’effet d’apprendre que c’est grâce à lui, qu’elle avait acheté cette lingerie et tout le reste. Que d’une certaine façon vous étiez redevable à cet homme, n’ayez pas peur des mots, à son Maître d’avoir pimenté votre vie sexuelle. Que c’était grâce à lui que votre épouse s’est découvert du goût pour votre foutre, des envies de se faire prendre par-derrière, des attitudes de provocation.


• Apprenant, et c’est peut-être le pire, que votre femme simulait lorsque vous lui faisiez l’amour. L’aveu de la soumission avait, ne niez pas, été difficile à digérer. La corde vous avait paru soudainement rugueuse. Vous regrettiez presque de savoir. Vous aviez fait bonne figure. Surtout ne pas perdre la face. Faire le mari qui comprend, même si au fond de vous, votre orgueil de Mâle en prenait un coup. Comment c’était possible ? Pas de jouissance. Vous aviez même compris qu’elle vous avait « protégé » en disant qu’au début de votre mariage ce n’était pas le cas.


• Digérant toutes ces informations, alors, toujours grand seigneur vous aviez pardonné, vous sentant coupable de n’avoir jamais remarqué ce manque.


• Comprenant qu’alors vous étiez pris à votre propre piège en pardonnant.


Alors la pelote se déroule toute seule, sans que vous ne puissiez rien n’y faire. La seule façon aurait été de partir. Entraîner votre épouse loin de cette maison où vos amants et son Maître reposaient tranquillement. Mais vous ne l’avez pas fait…




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Et j’ai fait le malin ! Le fanfaron ! Le mec sûr de lui ! Qui assume ! Pire, qui provoque. Il faut dire que d’apprendre que, non seulement François contrôlait mon épouse, mais qu’en plus avec cet épisode de l’alcool de poire, il jouait sur mes goûts.


Et la pelote s’est déroulée sans que je ne puisse rien faire. Il était trop tard. C’est cette nuit ou au pire ce matin qu’il fallait partir. J’avais lâché le fil de la pelote et maintenant c’est François qui la déroulait, la transformant en toile d’araignée où chaque mouvement, chaque parole, chaque geste me faisaient de plus en plus prisonnier.


Où placer son honneur ? Qui ne connaît l’expression : « avoir de l’amour-propre mal placé » ?


Refuser de se déjuger. Paraître grand seigneur plutôt que mari cocu. Assumer ses paroles même si c’est au détriment de… Le pire, c’est que je ne regrette pas. Le « au détriment de »… pourrait s’appliquer à Aude qui a été la principale « victime », mais je sais que ce n’est pas vrai. Elle n’est pas victime. Elle s’est soumise et de son plein gré. Et maintenant, en prime, avec l’accord de son mari.


Il faut dire que ce gars a le chic pour vous montrer vos contradictions. En deux temps trois mouvements, en deux coups de cuillère à pot (décidément j’ai le chic pour trouver les bonnes formules) me voilà spectateur de l’emprise qu’il a sur ma femme en la faisant sucer Damien. Je n’ai pas compris tout de suite que c’était pour me tester et par la même occasion vérifier que sa domination sur Aude était toujours là, même en présence de son mari.


Et je ne peux que m’en prendre à moi. Honte à toi, mari infidèle, qui sous prétexte de te faire pardonner, te retrouve ici ! Honte à toi, mari qui vient de prendre un plaisir immonde à baiser ta femme en te vautrant dans le foutre de ses amants !




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François me fait signe. Il est manifestement en communication téléphonique. Un moment j’ai cru qu’il filmait la scène. Le temps de remballer une bite qui se relâche dans mon short et je m’approche vers lui.



Il s’adresse manifestement à son correspondant.



Le tutoiement marque la complicité du Maître et du Mari. Lâchement je m’enfonce dans ma version du mari « cool ».



Un silence où nous regardons Aude toujours allongée sur la table. Daphnée et Damien n’ont pas bougé. Je devine que ce n’est pas la première fois qu’ils voient François en action. Le couple n’est pas que libertin. J’avais lu des histoires de couples prédateurs et je me demande si, sans avoir l’air d’y toucher, ils ne tirent pas en réalité les ficelles de toutes nos pelotes !



Oh, mon Dieu, je n’ai même pas dit « nous » ce qui au moins me mettrait à son niveau, non j’ai dit « tu », reconnaissant implicitement qu’il a des droits sur ma femme.

Il sourit.



Il s’arrête. Me fixe dans les yeux.



Quel con je fais.



Il sourit et reprend :



Il me fait des compliments. Le pire c’est que je les accepte venant d’un homme manifestement expert en la matière.



J’ai l’impression d’entendre ma petite voix.

Nous revenons vers les autres. Aude n’a pas bougé. François la libère. Lorsqu’elle voit à nouveau et que son regard croise le mien, elle baisse les yeux.

Je pense : Tu peux avoir honte. Comme moi d’ailleurs. Mais j’ai bien vu que tu avais aimé !



Le pervers ! Il m’associe à son entreprise d’avilissement de mon épouse. Que va-t-elle penser ? Mais il continue :



Il insiste par le « NOTRE ».



Se tournant vers moi :



Il part. Un moment de gêne entre ma femme et moi. Un instant je crois qu’elle va me parler, peut-être s’excuser ou me demander pour cette fameuse surprise. Mais non juste un :



Le temps de ranger, elle revient. Daphnée et Damien eux aussi sont silencieux. Juste des paroles pour que chaque chose retrouve sa place et que la table redevienne une simple table… Et puis baignade. Personne ne se pose de question lorsque nos hôtes se mettent nus pour aller se baigner. Petit à petit le naturel revient. La gêne disparaît. Il fait beau. Les transats nous tendent les bras. Je suis allongé à côté d’Aude. Elle offre son corps au soleil. Elle est belle. J’ai envie d’elle. Je meurs d’envie de l’entraîner dans notre chambre. La baiser doucement, lui parler, lui dire que je l’aime, lui dire que j’ai un peu honte de m’être laissé emporter par mon envie, que… Mais je n’ai pas le droit.



Elle la montre et s’en approche.



Elle m’embouche. C’est vrai. Elle a raison. Elle n’a été que spectatrice de cette scène que je conçois plus qu’excitante pour elle. Elle me suce avec envie. Ses lèvres et sa langue attisent encore plus le feu que mes pensées pour Aude ont allumé. Aude, bien entendu, regarde. Elle est juste à côté. Hier, elle surplombait la scène. Aujourd’hui, elle est à mon niveau. Elle voit sa copine me relâcher l’espace d’un instant, juste ce qu’il faut pour venir me chevaucher.



Les deux femmes se regardent. Daphnée bouge et ondule. C’est bon.



Elle fait signe à son mari. Il bande. Il s’approche. Sa verge est au niveau de sa femme. Elle la prend en bouche et la gobe alors qu’elle bouge sur la mienne.



Damien ne se fait pas prier. C’est un autre sandwich avec Daphnée entre nous. Elle se penche sur moi. Je sens la queue de son mari se frotter à la mienne. C’est un plaisir que je n’avais jamais connu avant eux. Mais maintenant il se pourrait qu’avec ma femme je puisse le… Un coup d’œil vers Aude. Je vois que ses mains ont bougé. Une enveloppe un sein, l’autre est entre ses cuisses. Elle se caresse.



Me voilà portant la parole de son Maître, moi le mari. Un comble. Elle me regarde. Elle regarde Daphnée qui se tortille sur les deux mandrins tout en gémissant. Ses mains retombent le long de son corps. On la sent résister. Et puis elle recommence.



Décidément, j’ai emprunté les bottes de son Maître. Il a dit « pas de sexe » ! Évidemment il faut traduire, pas de plaisir, pour la garder bien chaude pour les inconnus. Mais moi aussi je sens mon plaisir. Notre trio est le déclic de la jouissance de ma femme.

Plaisir… Jouissance… Putain, que c’est bon… Et ce soir… trois hommes… trois inconnus… Comment cela va-t-il se passer ?


Aude somnole. Nous sommes montés dans notre chambre. Elle était encore excitée. J’ai dû résister. Décidément, ce François a allumé une mèche qui consume mon épouse de l’intérieur.

Elle m’a demandé pour la surprise. J’ai été intraitable. Mais je vois bien que, connaissant son amant et Maître, pour elle, la surprise ne peut être que source de nouvelles découvertes et donc de plaisirs nouveaux. On frappe. C’est François.



Un sac de tissu qu’il me donne.



C’est plus que parlant.



Elle se réveille et voit le paquet.



Elle sort ce que contient le sac.



Elle fait sa tête de cochon.



Je fais l’ignorant pour voir sa réaction.



Je joue faux cul. J’insiste :



Proposition perfide. Me voici tentateur.



Elle évite de répondre en me renvoyant la question.



C’est comme si elle avait dit oui, n’attendant que ma bénédiction. La sonnerie de mon téléphone nous sauve de cette conversation si chargée de sens et presque plus dérangeante que des actes.



Un silence.



Elle ne se doute pas que trois inconnus doivent l’attendre maintenant.



J’ai un peu de difficulté pour le faire entrer. Il faut dire qu’il est assez gros.



Ses lèvres s’ouvrent pour l’accueillir. Image des plus dérangeante de lui voir gober ce truc métallique brillant. Mais elle me le rend le tenant délicatement par le disque.



Le côté « technique » nous sauve de nous poser les questions qui fâchent. Il entre. C’est fascinant de voir comment l’œillet moule cette forme si particulière, le voir se dilater puis se contracter, poussant littéralement la forme oblongue dans les profondeurs du boyau. Elle se redresse.



Elle sourit de son jeu de mots. Tout tabou semble nous avoir quittés. Aussi bien par la parole que par les actes. C’est moi qui prépare mon épouse pour le « sacrifice ». Elle ne parle pas. Elle me regarde. Elle cherche mon regard. Cela semble durer des heures et pourtant il y a si peu de choses. Les pendentifs à tétons trouvent facilement leur place sur des pointes qui me semblent déjà excitées. Le collier et la laisse sont un symbole criant de ce qui l’attend. Soumise à un Maître pour être offerte à Un autre… À d’autres ! Esclave consentante dont je cache les yeux avec cette fois-ci un bandeau digne de ce nom. Des menottes qui lui maintiennent les mains dans le dos. En somme, la répétition de ce qu’elle avait été après le repas. Mais une répétition non improvisée, préparée au contraire et par moi. Avant de lui mettre le bâillon, mini sexe noir qui envahit sa bouche, je demande :



Encore cette façon de se défiler et de ne pas me répondre un oui dont elle a probablement honte.



La mini bite la rend silencieuse. J’en noue la lanière derrière, sur sa nuque. Elle est prête. Elle est plus que nue. Ainsi ces hommes vont la découvrir non pas comme femme, mais comme Soumise, femme chienne, salope dont ils vont pouvoir profiter, car offerte non seulement par son Maître, mais par son mari.

Que vont-ils penser de moi ? L’opinion de ces inconnus m’importe peu, mais les autres ? Considèrent-ils que je fais preuve de faiblesse, ou qu’au contraire je suis l’exemple du mari aimant qui accompagne son épouse dans les méandres d’une sexualité dérangeante. Une sexualité qui au départ était comme un traitement, enfin c’est une raison qui m’a aidé à accepter cet état, mais qui maintenant est devenue une addiction pour elle.


Je la guide. Le chien d’aveugle c’est moi. Nous entrons dans le salon. Elle, comme moi, nous prenons une inspiration profonde. Elle ne peut qu’imaginer alors que moi je les vois nous regarder. Les inconnus ne sont pas là. Pas arrivés ou bien était-ce juste un jeu de François ? Je soupçonne cet homme d’avoir un esprit compliqué et de se délecter de diriger. Il est très fort. Il m’a fait son « adjoint » son « aide ». Je ne connais pas le terme exact, mais j’en ai assumé la fonction.



François tend la main. Je lui confie la laisse d’Aude.



Aude secoue la tête. Il vient de lui faire reconnaître que son cul est habitué à recevoir de gros machins. Pas étonnant que maintenant mon mandrin entre bien plus facilement qu’au début.



Signe de tête.



Je lui tends. Il détache les menottes, mais entraîne Aude sur la terrasse. Une poutre lui sert d’appui pour les passer et positionner mon épouse avec les bras levés et les poignets enfermés par le métal. Sa nudité n’en est que plus évidente. Maintenant le disque du plug est bien visible, les pendentifs attirent le regard sur sa poitrine, la laisse qui pend souligne, si besoin n’était, le caractère de soumission. Il retourne dans le salon et revient avec un martinet. Il joue avec elle en le passant sur son corps comme une traînée de caresses. Le manche se frotte à sa fente.



Il s’interrompt et, comme si l’idée lui en était venue à l’instant, reprend :



Il me tend le martinet en me soufflant à l’oreille : « Vas-y de bon cœur. Les lanières sont en soie. Elles ne font pas vraiment mal ».


Voilà, il m’inclut encore dans son scénario. Fouetter ma femme ! Et parce qu’elle lui a désobéi ! Je vais refuser. Tout de même. Il voit mon hésitation.



Il assène un coup qui me semble d’une violence folle. Il va me passer l’engin, mais, du jardin, viennent d’apparaître trois hommes. Ils sont nus et ruissellent. Manifestement, ils profitaient de la piscine en nous attendant. Ma surprise est totale. Trois beaux représentants de la race noire. Deux doivent flirter avec la trentaine alors que l’autre paraît plus vieux. Trois mâles que leur nudité ne semble pas déranger et qui laissent bien visibles leurs sexes sombres qui se balancent au rythme de leur approche. François fait un « silence » de la main, l’adressant autant à nous qu’aux nouveaux.



J’hésite à peine. Si je refuse, je vais apparaître aux yeux de tous comme un homme qui ne fait qu’assister, pire, qui subit le spectacle qu’on lui offre. L’homme au téléphone savait que le mari était présent. Qu’est-ce que François a raconté sur moi ?

Je me saisis du martinet. Le premier coup est manifestement trop doux.



Quel pervers. En une phrase « Tu ne crois pas ? », il vient de raviver des braises. Des braises que, même mes actions depuis des heures, n’ont pas totalement éteintes. Qui pardonnerait si vite ? Mais surtout, je me sens coupable. Oui, coupable de ne pas avoir détecté moi-même tout ce que ma femme attendait sans le savoir vraiment.

Vlan. Le coup la surprend.


Tiens salope, c’est pour avoir attendu cet homme pour accepter de me sucer jusqu’au bout.

Vlan. Le second est mieux ajusté sur les fesses.

Sale pute à qui il a fallu un amant pour me laisser t’enculer.

Vlan. Sur le haut des cuisses.

Oh, tu peux te balancer. Sale chienne, le plug que tu as tellement l’habitude de porter, d’après François, ne risque pas de sortir.

Vlan. Sur tes seins.

Même ça, tu aimes. Les breloques t’ont fait tendre les tétons. T’es vraiment qu’une garce.

Vlan. Vlan. Les lanières ne laissent pratiquement aucune marque. Mais c’est dans mon esprit que les traces seront indélébiles. Ces traces et tout le reste…


Il me retire le fouet des mains. Il me félicite d’une main sur l’épaule. Je sens la puissance de sa poigne. Il me dépasse quasiment d’une tête. La puissance physique associée à l’agilité intellectuelle et le goût pour diriger. Il fait signe aux trois hommes de s’approcher d’elle. Je recule. Je cède la place. Elle est à eux.



Elle sursaute lorsque des mains se posent sur elle. Mains certainement encore mouillées et donc fraîches, mais mains si nombreuses qu’elle ne peut que chercher combien. Oui, combien, à combien, femme soumise, ton amant t’a-t-il offerte ?


Un… deux… Ce ne doit pas être facile pour elle de vraiment compter. Ces mains sont des exploratrices et sans pudeur se promènent partout sur son corps, y compris dans son intimité. Le silence est respecté. De force par le bâillon de ma femme qui doit pourtant réagir. Par complicité des trois hommes et des spectateurs. Un… deux… trois… Maintenant les trois hommes se collent à elle et lui font sentir la présence de leurs sexes qui ont déjà un début d’érection.


Le plus vieux est devant elle. Il lui parle dans l’oreille. Un instant j’ai cru qu’il lui avait fait peur. Elle s’est crispée. Que lui a-t-il dit pour déclencher cette réaction ? Je le vois détacher le bandeau. Elle le découvre. Elle le fixe. Elle paraît inquiète. Une promesse de punition ou de scénario qui la trouble ?



L’homme regarde vers nous. Aude aussi. Je découvre dans son regard une sorte d’angoisse, presque de la panique. J’ai l’impression qu’elle voudrait parler. Mais les deux hommes la rappellent à l’ordre et la font tourner pour qu’elle ne se consacre qu’à leurs caresses. L’homme approche. Voit-il sur mon visage une sorte de questionnement ou tout le moins une attitude qui le dérange ?



Il fait allusion à sa demi-érection. Mais ce n’est pas ce qui me trouble.



Je fais toujours le malin, mais en réalité mes pensées sont ailleurs. Je n’écoute plus vraiment les compliments et les promesses.



Je souris par réflexe. Je vois bien que François me regarde. Il doit sentir mon trouble.

Max va repartir, mais François lui dit :



Si Max s’étonne, il ne dit rien. Il détache la femme, un de ses acolytes s’empare de la laisse et l’entraîne. Pas un regard ! Aude ne tourne pas la tête dans notre direction. Elle se cache. Son attitude parle plus qu’un long discours. Dois-je tout arrêter ? Après tout, moi aussi j’ai ce pouvoir.



Alors je lui raconte. Le jeu avec Aude. Lui faire raconter une baise imaginaire. Que je croyais imaginaire ! Mais ce Max, ce prénom, sa couleur de peau, ne peut pas être une coïncidence. D’une façon ou d’un autre, elle le connaissait vraiment. Je conclus :



Il hésite.



Il se lève. Je fais de même. J’ai rendu les armes. Je le sais. Cet homme a comme une emprise sur moi. Il sait utiliser les bons arguments.



Nous montons. Il les a envoyés dans notre chambre. Pas dans n’importe laquelle ! Dans la nôtre ! Chambre conjugale où il invite des amants pour baiser l’épouse. Encore une de ses idées qui fait mouche et apporte une pincée de vice à ce qui n’en manque pourtant pas. Évidemment la porte n’est pas fermée. Pas grande ouverte, mais assez pour bien voir à l’intérieur.



Il me pousse en avant dans l’entrebâillement. Lui reste derrière moi. Il m’a susurré au creux de l’oreille. Nous sommes des voyeurs. Les trois hommes lui font face. Debout, leur sexe en érection. Manifestement, ils lui ont enlevé le bâillon, car c’est un autre bâillon qui la rend muette. Muette, mais active avec ce mandrin qu’elle suce. À genoux, le collier et la laisse sont le symbole de sa soumission.


Mais en a-t-elle vraiment besoin tant elle met d’ardeur à les sucer ? Elle passe d’une bite à l’autre sans jamais abandonner les autres qu’elle entretient de la main. Max semble le coordinateur de ce quatuor. C’est sa main qui appuie sur la tête de la femelle afin qu’elle gobe au mieux chacune des queues. C’est lui qui lui fait gober les couilles. La tête de la chienne cache son action, mais le visage et les encouragements des hommes ainsi que le bruit infâme de la salive qu’elle brasse sans retenue sont parlants.


Cet après-midi, elle a sucé Damien, mais sous la table. Je ne pouvais qu’imaginer. Mais j’étais loin du compte. Ce n’est pas une petite pipe que je vois. Non, j’y vois de l’envie, de la gourmandise, un peu comme avec moi, mais multiplié par… Et cette croupe ! Et ce cul que le disque de métal souligne. Les mecs sont trop grands et leur gland est bien haut qu’il lui faut se soulever pour l’atteindre.

Un comble ! Obligée de se soulever pour attraper le gland. Forcée à se baisser pour que les lèvres glissent tout au long de la hampe pour finir buter contre les belles couilles.



C’est son amant qui m’asticote en soulignant ce que je vois de mes propres yeux. Mais il insiste.



Que répondre. Bien sûr qu’il a raison. Je sais ce que je lui dois. J’aurais préféré le faire moi-même, mais je suis passé à côté. Et de toute façon jamais, ô grand jamais, je n’aurais pensé qu’Aude avait tous ces talents cachés. Elle passe d’une bite à l’autre. J’aimerais voir ces grosses bites lui déformer la bouche, la salive s’échapper de ses lèvres, mais je n’ai que la vision d’une croupe qui bouge faisant ce qu’il faut pour que la gorge soit bien en place.



Pas la peine de me le dire, je sens bien que son mandrin s’est développé, car l’homme s’est collé à moi pour bien voir. Par contre, je ne m’attendais pas à ce que sa main vienne vérifier que moi aussi.



Un silence où nous regardons. Sa main n’a pas quitté ma verge. Petit à petit, je m’habitue. Je sens sa bite ! Il palpe la mienne.



Que répondre devant ce spectacle ? C’est ma femme. Pute de cet homme qui m’en fait savourer toute la perversité.



Toujours cette voix dans mon oreille et ce corps collé au mien. Je ne comprends pas. Il précise :



Salaud de Damien qui a été raconter cette infamie. C’est vrai que plus d’une fois, Daphnée m’a donné la bite de son mari à sucer, sucer jusqu’à ce qu’il jaillisse dans ma gorge. Une sorte de partage.



Que dire d’autre ? Rien de comparable à ce que je vois.



Quoi ? De quoi parle-t-il ?



Il a raison. Max bouge un peu. Il nous regarde et s’arrange pour que la chienne qui pompe son dard soit mieux visible. De profil c’est encore plus « sexe ». La bouche est déformée. Des filets de bave font des sillons obscènes.


Il crache son jus. La bouche en cache la sortie, mais on l’imagine jaillir et inonder le palais de la reine des salopes. Elle l’accepte. J’imagine que François contrôle aussi la sécurité des amants qu’il propose à sa Soumise. Et de un ! Décidément je ne fais que compter ! Un autre qui se branle en accélérant le mouvement dirige sa bite vers les lèvres ruisselantes. Elle a juste le temps de le recevoir, un jet lui frappe la joue. Le reste est englouti dans cet antre du vice. Et de deux ! Jamais deux sans trois. Le troisième est plus long. Elle a le temps de le prendre en bouche, de le branler avec sa main avant qu’il daigne joindre son obole à celle des autres. Et de trois.


Le vice personnifié. L’ignominieux, la dépravation, le licencieux, l’immoral, que sais-je encore ? La mieux qualifiée pour « qualifier » son action et sa façon de se comporter serait la prof de Français. Mais elle est bien loin de tout cela. Si ses élèves savaient que derrière la femme sûre d’elle, l’enseignante qu’ils craignent, se cachait une petite pute qu’un homme dirige comme il l’entend, lui faisant faire des choses que même son mari n’aurait pu envisager.


Regardez-la, à quatre pattes, adoratrice de bites noires qui viennent de lui donner leur foutre. Démosthène de bordel, serais-tu capable de parler la gorge remplie de liqueurs. D’ailleurs en as-tu apprécié la différence ? Texture ? Goût ? Quantité ?


Non, c’est par un geste qui traduit toute la dépravation où tu te roules dorénavant que tu déglutis pour faire disparaître tout ce que tes caresses ont pu extraire de ces belles couilles. Des mains charitables t’aident à te relever…


Elle me voit. Elle nous voit. La chambre est inondée de lumière. Rien de la discrétion d’une alcôve, mais plutôt l’éclairage cru et terrible d’un spot qui révèle tout. Un visage ravagé. Des larmes encore dans les yeux. Larmes de plaisir et larmes réflexes qu’une bite trop aventureuse a déclenchées. Et le reste. Ce foutre qui se mêle à la salive, bave de femelle, lubrifiant et révélateur sonore de fellations bien menées, oui le mélange, trace des sillons qui se transforment en filets disgracieux, mais au combien révélateurs de ce qu’elle vient de faire.


Elle me voit. Je découvre de la fierté dans son regard, mais aussitôt cachée par de l’inquiétude. Je la comprends. Les hommes l’ont entraînée alors que j’apprenais qu’elle m’avait menti. Elle aussi, au prénom de « Max », a fait le lien entre le fantasme inventé et la réalité. Elle n’a pu que réaliser que son mari qui n’est pas idiot, surtout maintenant bien au courant de sa transformation, a compris que Max était bien réel et qu’il avait été plus qu’un fantasme. C’est ce regard qui résume tout cela.



Encore une fois François m’associe à ce qui se passe. Mais il a raison, Aude est inquiète. Lorsque j’avance, je peux suivre ses pensées dans ses yeux. Mais je la rassure d’un sourire. Un sourire c’est la moindre des choses que je puisse faire.


Allez ! Alain, reconnais que tu te fous de ce qui s’est passé. Ce qui compte maintenant, c’est le présent. Tu te découvres aussi vicieux que ce François.

Pire même ! Lui, c’est une femme parmi d’autres, même s’il l’encense de compliments pour ses talents cachés et révélés par lui.

Moi je dirais que c’est « double peine », mais dans le sens « double plaisir, double détente ». Quoi de mieux pour relancer une sexualité qui s’endormait. Je me découvre moi aussi bien différent. Je ne m’imaginais pas si libre d’esprit. Me voici mari candauliste, mari partageur, mari voyeur, mari participant, mari engagé par le Maître de sa femme à profiter de son dressage.

Je pense à tous ces hommes qui me penseraient trop faible devant tant d’infidélité ! Certains chasseraient leur femme ! D’autres chercheraient à se venger. Se venger, mais comment ? Quelle peine, quelle punition pour ça ? La lapidation ?

Non, j’ai une autre idée. Pourquoi me priver de ce que cet homme a inculqué à ma femme. Maintenant, j’y suis associé. Je peux aussi avoir des idées.

Ne t’inquiète pas, ma chérie. Je reste avec toi. Je te pardonne. Mais c’est pour mieux en profiter. Je veux te voir en Chienne, couverte par tous ces mâles et ceux qui viendront plus tard. Et lorsque nous rentrerons, je te promets de beaux jours…



Il suffit de si peu pour faire plaisir. Son visage ravagé s’éclaire. Les coulures ne sont plus des stigmates, mais des révélateurs de plaisir.

En deux pas, je reviens vers François. Il en a profité pour se déshabiller. Il ne mentait pas et mes reins l’avaient confirmé. Il bande. Il doit comprendre ma question muette.



Il m’entraîne dans la pièce. C’est vrai que maintenant il n’y a plus de raison de se cacher. Au contraire…


Les trois hommes entourent à nouveau la femme. Ils jouent avec elle. Elle palpe leurs sexes qui ne semblent pas avoir perdu leur vigueur malgré la première jouissance. Max s’allonge sur le lit. Il tend la main à la pute qui ne la refuse pas. Il lui parle à l’oreille.


Tout paraît si facile. Il suffit de demander. Max, comme moi tout à l’heure, est porteur de l’autorité accordée par François. Ainsi la présence du Maître n’est pas vraiment nécessaire. Il suffit qu’il donne un ordre et la Soumise doit l’exécuter.


Elle obéit. Il a dû lui demander de se mettre en 69 sur lui. Elle le fait. Mais c’est juste pour qu’il lui enlève le plug qui occupe son cul. Il l’attire à lui. Elle se redresse. Il tient sa queue d’une main et guide la femelle pour qu’elle vienne s’y posséder.

La question ne se pose même pas. C’est dans son cul que l’homme veut lui mettre. Enfin en réalité c’est elle-même qui se la met. Elle nous regarde alors qu’elle se place comme la guide l’homme.


En entrant dans la chambre, François nous a dirigés vers le fauteuil dont le dossier me sert de butée. Un fauteuil assez près pour être aux premières loges. Un fauteuil d’orchestre. Je vois bien le dard sombre qui paraît bien gros et dressé comme un mât. Comme un mât ou plutôt comme une bitte d’amarrage qui petit à petit sert d’ancrage à la pute à marins qui se laisse glisser dessus. Elle nous regarde, mais son regard est différent. Il a perdu sa fixité. Il est trouble. La tige a disparu. J’ai pris vraiment conscience de sa taille lorsque la main d’Aude l’a entourée de deux doigts, avant qu’elle disparaisse dans son antre comme si elle en vérifiait la présence.


Les deux autres hommes regardent aussi. Ils bandent. Je ne peux me retenir de jeter un œil à la mienne pour une comparaison bien mal venue. Quand je pense qu’il y a seulement quelques semaines le petit trou de ma femme était une porte fermée !


Elle bouge sur ce qui l’envahit. Je m’étonne de la façon dont elle se place. D’habitude, du moins avec moi, elle est agenouillée. Mais là c’est différent. Plus sexe ! Plus vulgaire. Elle est en arrière, les bras lui servant d’appuis. Son bassin monte et descend. Le monstre apparaît et disparaît.


Mais un des autres vient les rejoindre. Il est facile de comprendre ce qu’il veut. Il rampe pour se placer. Le couple s’est immobilisé pour le laisser faire. Ce n’est pas facile, mais il trouve son bonheur. Le mélange des corps rend plus difficile l’observation. Mais pas besoin d’une caméra curieuse pour savoir ce qui se passe. Un autre dard vient la posséder. Cette fois-ci, cela semble plus invasif. Elle gémit. Sa respiration s’accélère. Un « Ahhhh » ponctue ce que je devine l’accomplissement total. Deux grosses bites noires possèdent ma femme. C’est sûrement autre chose que ma bite et le gode que nous utilisons parfois.


Une autre dimension. Une autre vie. Une autre femme. Toujours ma femme, mais totalement différente, remaniée, comme si son pervers de François avait fait disparaître toute retenue et que l’épouse fidèle et manifestement insatisfaite avait fait place à la pire des salopes. Pourtant chaque jour elle donnait le change. Cela aussi, tu vas me le payer… Ils bougent. Mais manifestement Max n’est pas satisfait. Le trio se « désemboîte » pour en former aussitôt un autre. Aude vient chevaucher celui qui la possédait alors que Max vient l’enfiler. Levrette manifestement plus confortable et qui laisse maître du jeu, le Max qui s’active maintenant à grand renfort de coups de reins qui déclenchent des cris de la chienne prise en sandwich.



Un oui de la tête suffit. Quoique le mot « magnifique » me paraisse bien faible. Évidemment, pour lui ce n’est que l’aboutissement d’un long cheminement dont il peut être fier. Mais pour moi…



Là, je me demande bien ce qu’il peut inventer d’autre. Avant… Oui, avant… Il y a une éternité et pourtant juste quelques jours, il m’arrivait de lire des récits et aussi de regarder des vidéos de cul. Je ne suis pas mono fantasme comme certains, enfin je crois. Éclectique on dit. Je me reconnaissais dans certains, mais sans vraiment au point de franchir le pas. Je pensais plus à la satisfaction de l’esprit avec des effets secondaires bien agréables comme de sentir sa queue se dresser juste par la lecture.


Évidemment les récits SM m’interpellaient. Je ne condamnais pas, mais je ne comprenais pas quel plaisir ils pouvaient y trouver. Et pourtant… Comme le fait que des hommes aimaient se faire posséder…

Fontaine, je ne boirai pas de ton eau… Mon cul, oui ! Que je suis drôle !

Des piercings ? Des tatouages ? Des gangs-bangs ? Quoi donc encore ? À quoi pensait cet homme ? Quelles « tortures », quels « défis » prévoyait-il pour elle ? Ne te prive pas du moment que je peux en profiter. Sa voix me ramène à la réalité :



À quoi fait-il allusion ? Un silence et puis :



Je sursaute de cet aveu.



Depuis que nous nous sommes déshabillés, plus rien ne sépare son sexe tendu de ma peau.



Salaud de Damien, il ne peut décidément pas garder ses confidences pour lui.



Je ne peux m’empêcher de lui demander :



Mais oui, je regarde. Je la vois. Je sais que c’est Aude, bien qu’elle qui ne cesse plus de gémir et d’encourager les deux grosses brutes qui la malmènent, mais qui manifestement lui apportent ce qu’elle recherche… Ce qu’elle devait rechercher sans le savoir avec son mari…



Je sens sa main sur ma nuque qui me caresse, mais aussi appuie. Son autre main se saisit de ma verge, enveloppe mes bourses comme pour les soupeser, me branle doucement.



La chambre est remplie de bruits délicieux. Des respirations essoufflées. Des cris et gémissements du trio avec une note plus aiguë de la femelle que deux chevilles transpercent et qui doivent la remplir comme jamais.

La main se fait plus ferme.



Imperceptiblement mon torse s’appuie sur le dossier du fauteuil.

Sa voix m’ensorcelle. Je ne réalise plus vraiment ce qu’il me dit. Je sens par contre qu’il cherche mon petit trou. Il faut que je réagisse. Je ne veux pas être un homme dominé. C’est contre nature. Contre ma nature. D’accord pour Aude, mais…


Tu te mens à toi même. Tu sais très bien que ta femme n’avait rien d’une femme facile à diriger. Au contraire, une femme forte capable de mener de front une vie de mère de famille et de prof respectée. Reconnais que c’est elle qui dirigeait à la maison. Tu lui avais laissé ce rôle qu’elle remplissait à merveille. Et pourtant François a su la transformer.


Entends-tu ses gémissements et ses cris. Tu ne peux nier que ce ne sont que des preuves de plaisir. D’un plaisir qu’elle n’a pas atteint avec toi, mais que cet homme a su lui offrir.


Alors pourquoi pas ! Oui, qu’est-ce que je risque. Après tout, avec Daphnée et Damien tu as déjà fait un pas dans une direction que tu n’aurais jamais imaginée. Toi, sucer un homme ! Toi, te faire enfiler par un sexe d’homme ! Un sexe bien dur, bien chaud, un peu comme…



Ohhh.

Pour un peu j’aurais pu me joindre au concert du trio. François vient de forcer mon œillet. Moi, je n’ai pas le cul façonné comme ma pute de femme que son amant a dilaté avec des plugs.



Il fait comme si j’avais répondu « oui » à sa proposition. Mais si je n’ai pas ouvert la bouche, ma façon de me placer a dû répondre pour moi. Je sens son bâton m’envahir.

Juste à côté la femelle se démène. Les deux grosses bites la labourent. Il n’y a plus de limite à ses cris.



Son ventre tape mes fesses. Ses couilles flirtent avec les miennes. Il va de plus en plus fort. Et puis une poussée encore plus puissante déclenche un « Ahhh » que je ne peux retenir.

On nous regarde. Je suis le centre de leur attention.

Ma garce d’épouse s’interrompt un instant pour voir son mari enculé par son propre amant.


Et eux, là-bas, Daphnée et Damien qui regardent aussi. Ils sourient. Les salauds. Des amis ? Eux ? Non des prédateurs qui ont manipulé ma femme et puis moi…


Je m’en fous. Je me laisse emporter. François me laboure comme jamais on ne m’a pris. Juste à côté, ma salope de femme, la pute de celui qui m’encule crie sa jouissance.

Pute ! Lopette !


La liqueur me brûle. C’est comme Aude qui reçoit l’hommage de ses deux amants. Moi aussi je me répands, malheureusement une coulée lamentable qui ne profite à personne…

Je tends la main… Une main agrippe la mienne… C’est celle de la femelle… Femelle et lopette, même combat ! Mari et femme, Soumis et Soumise d’un même Maître !


Qu’importe ! Si le plaisir est au rendez-vous et si nous vivons cette aventure à deux, ensemble, réunis dans la Vie comme dans le Vice…



Fin