n° 18753 | Fiche technique | 24639 caractères | 24639 4373 Temps de lecture estimé : 18 mn |
30/12/18 |
Résumé: Ça y est, la téléportation vers le Tertre Sanglant a eu lieu. Mais y sont-ils vraiment ? C'est peut-être une jeune humaine qui va pouvoir renseigner les Zaventuriers. | ||||
Critères: #humour #aventure #fantastique #merveilleux grp voir noculotte | ||||
Auteur : Fantasmatique Envoi mini-message |
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Présentation du monde et des personnages :
Les épisodes précédents :
Résumé du dernier épisode publié :
Les Zaventuriers se rendent au bord du lac Ouarium, dans le but d’essayer de se téléporter jusqu’au Tertre Sanglant, mais des humains les attaquent, ce qui reporte leur projet de téléportation.
En fin d’après-midi, Krill et Gardain reviennent à ce qui va être leur campement pour la nuit, et ils sont accompagnés de quelques villageois qui ne semblent pas choqués, mais plutôt ravis que Mella et Hermine soient restées nues, même si elles ont mis leurs chaussures à talons-stylets de quatre pouces de haut. Elles se sont en effet rendu compte que Colissimo n’avait pas exagéré, et que ces souliers enchantés sont effectivement très confortables. Si ces jeunes mâles ne peuvent pas s’empêcher de lancer de fréquents regards admiratifs aux deux femelles de la Compagnie des Zaventuriers, ils ne sont pas venus pour cela puisqu’ils se mettent à dépouiller les corps des chasseurs de ce qu’il leur reste.
Notre ami le nain, quant à lui, a l’air d’excellente humeur, ce qui signifie qu’il a réussi à négocier l’équipement qui avait déjà été récupéré. Il a en effet vendu les cuissardes de trois pouces de Mella pour la somme de 12 pièces de platine et 24 pièces d’or, et les deux paires de sandales d’Hermine pour 21 pièces de platine et 42 pièces d’or. Mais aussi l’ensemble de l’équipement des chasseurs qui rapporte à la compagnie l’équivalent de 12 pièces de platine, 20 pièces d’or et 36 pièces d’argent, ce qui leur fait chacun 3 pièces de platine, 5 pièces d’or et 9 pièces d’argent. Il a, comme à son habitude, réussi à marchander jusqu’à obtenir un dixième en plus de la valeur annoncée, et il n’a dépensé que deux malheureuses pièces de cuivre pour acheter un pain. Mais le plus surprenant est qu’à ses yeux les gains sont devenus secondaires, puisque même s’il n’a pas entendu retentir le Gong-Bong, il a calculé qu’il a gagné assez de points pour gagner un niveau. Le fait que le messager des dieux n’apparaisse pas ne l’inquiète pas outre mesure, puisqu’il sait que tous les points récoltés à partir de maintenant seront cumulés pour atteindre le niveau suivant. C’est donc avec le sourire qu’il s’avance vers leurs compagnes, qui sont en train de regarder les jeunes venus de Port-Taille, et qu’il leur dit en leur donnant la miche fraîche :
En entendant cela Hermine et Mella prennent un air dégoûté, cependant elles savent parfaitement que telle est la dure loi sur La Ronde : les forts tuent les faibles, et les charognards s’occupent des restes.
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Lorsque les jeunes mâles du bourg s’en sont allés, Gardain et Krill se remettent nus, et les Zaventuriers prennent leur repas du soir autour d’un feu de bois, tout en continuant à faire connaissance tant il est vrai qu’ils se sont rencontrés depuis peu. Une fois qu’ils ont fini de se restaurer, Mella prend une initiative, puisqu’elle se lève et elle demande à Krill d’en faire autant. Le barbare fait comme l’elfe sans hésiter, elle se pend alors à son cou pour se frotter contre lui, jusqu’à ce que l’os du jeune mâle atteigne la dimension de six pouces. Ensuite elle lui dit :
Cette fois encore il obéit, ce qui ne lui pose aucun problème vu sa force et le faible poids de la femelle. C’est elle qui guide son membre viril jusqu’à l’entrée de son connin, tandis qu’il la soutient sans aucun effort apparent, et lorsqu’il sent son gland venir au contact de l’entrée de la fente chaude et humide de Mella, il la laisse doucement redescendre pour qu’elle s’empale sur lui. Ensuite il la fait monter puis redescendre lentement, puisqu’il a compris que pour être certain de la victoire, ce genre de combat se doit d’être mené sans sa fougue habituelle. La jeune barde, vu sa petite taille a été obligée de lever la tête pour le regarder, et il est comme hypnotisé par ses yeux dorés et scintillants. La saucisse de Gardain, que ce charmant tableau n’a pas laissé indifférent, s’est bandée elle aussi. Cependant il n’ose pas bouger, de peur de rompre le charme de tendresse qui semble s’être installé sur leur campement.
Mais Hermine pour qui l’Art de Galipett n’a plus de secrets, ou si peu, ne l’entend pas de cette oreille. Elle enlève ses sandales, puis elle se déplace lentement de façon à pouvoir poser ses pieds de part et d’autre du membre viril du nain, sans pour autant le gêner dans la vue du spectacle qui le captive. Ensuite, sans qu’il réalise au début ce qu’elle est en train de lui faire, elle commence à branler sa saucisse avec ses petons. Lorsqu’il se rend compte qu’elle s’est mise à lui administrer ce délicieux traitement, alors qu’il était justement en train de s’imaginer rechercher la quête de jouissances en solitaire sans oser le faire, il ouvre de grands yeux, mais se laisse caresser tout en continuant à regarder Mella et Krill. Ces derniers semblent pour leur part seuls au monde, et le grand mâle continue à faire aller et venir la petite femelle le long de son os, tout en gardant un rythme aussi modéré qu’au début. Ils sont les premiers à atteindre ensemble le plaisir ultime, et lorsque c’est fait, le jeune barbare repose délicatement l’elfe sur le sol, qui le remercie d’un sourire tout en caressant affectueusement son torse musclé et sans poils. Ils reportent ensuite leur attention sur leurs compagnons, et Gardain sans vraiment savoir pourquoi éprouve une légère honte, tandis que les pieds d’Hermine continuent à s’activer lentement le long de sa saucisse. Cela n’empêche cependant pas sa semence de gicler en hauteur en jets puissants, et il est rassuré par le fait que Mella éclate d’un rire cristallin, qui n’a rien de moqueur, mais est plutôt joyeux.
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La charmante Elfe dit ensuite au nain :
Hermine dont les pieds sont à présent maculés de jus gluant, lui répond après avoir gloussé :
Ensuite elle se lève dans le but d’aller faire une toilette sommaire au bord du lac, les laissant imaginer ce qu’elle a bien pu vouloir dire.
Lorsqu’ils se sont tous préparés pour la nuit, ils vont dans la tente, dans l’intention d’y dormir pour la première fois à quatre, mais avant de s’allonger Mella n’oublie pas de sortir sa flûte de son sac, et de jouer un air mélodieux pour lancer un charme de faible répulsion. Au mieux cela éloignera les bêtes à deux ou quatre pattes, et au pire il les éveillera elle et ses compagnons, si quelqu’un ou quelque chose parvient à s’approcher de leur campement.
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À l’aube d’une nouvelle journée, après une nuit de sommeil pendant laquelle rien ni personne n’est venu les déranger, Krill se réveille le premier et il sort de leur abri pour aller se vider la vessie. Avant d’avoir terminé il est rejoint par Hermine, qui fait la même chose en se mettant accroupie à côté de lui les cuisses écartées, et lorsqu’elle a terminé elle lui demande :
Tandis que son os gagne du volume et se dresse lentement, il lui répond :
La jeune humaine va donc se mettre à quatre pattes dans l’herbe, et le barbare dont le membre viril est à présent bien raide, vient se placer à genoux derrière elle. Il enfonce ensuite son os dans le plus petit trou d’Hermine, et après l’avoir attrapée par la taille, il le fait aller et venir en elle, tandis qu’elle l’accompagne dans ses mouvements. Mella et Gardain ne tardent pas à arriver à leur tour, non pas à cause du bruit que leurs compagnons ont fait, vu que la tente est insonorisée, mais parce qu’il était pour eux aussi l’heure de se lever. Le nain, en voyant ses amis en train de faire la bête à deux dos sent à son tour sa saucisse gonfler, et après avoir souri en le constatant, l’elfe va se mettre dans la même position que l’humaine. Son Petit Barbu comprend immédiatement l’invitation muette, et il va se placer au côté du Grand Costaud, avant d’enfoncer lui aussi son membre viril, dans le plus petit des trous qu’une femelle puisse offrir à un mâle. Les deux guerriers chevauchent pendant un moment leur monture de concert, et c’est sans surprise celui qui a commencé qui atteint la jouissance en premier.
Tandis que sa semence gicle, Krill pousse un grognement de contentement, mais celui-ci est couvert par le gémissement d’Hermine qui n’est absolument pas dû à la douleur. Ils sont peu de temps après rejoints dans leur quête par Mella et Gardain, qui eux aussi arrivent en même temps au plaisir ultime. Ensuite les Zaventuriers vont se baigner dans le lac pour se nettoyer, et la fraîcheur de l’eau en ce début de matinée a le second mérite de faire disparaître les dernières torpeurs de la nuit. Bien entendu, lorsqu’ils reviennent sur la berge, ruisselants, Mella n’oublie pas de sortir sa flûte pour leur appliquer à Hermine et elle, un charme de beauté instantanée. Une fois qu’ils ont pris une collation, ils lèvent le camp, et c’est le nain qui après avoir demandé la permission à sa propriétaire, replie la tente tout aussi facilement qu’il a vu cette dernière le faire, ce qui démontre que ça n’a rien de compliqué.
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Mais à présent qu’ils se sont équipés et qu’ils ont ramassé toutes leurs affaires, Hermine sort de son sac à dos la baguette de téléportation mineure en buis, puis elle dit à ses compagnons :
C’est Gardain qui lui demande :
Mella intervient :
Le nain pose une autre question :
Le fait qu’Hermine n’ait jamais effectué elle-même la chose n’est pas pour rassurer notre ami de 4 pieds 5 pouces, car il se dit que si elle se trompe d’incantation cela pourrait fort bien mal se terminer. Cependant il ne réplique pas, car il pense qu’il vaut mieux qu’il se taise, dans le but d’éviter que ses compagnons ne partagent le malaise qui s’est emparé de lui. La jeune mage qui a parfaitement compris ses doutes décide d’abréger l’attente, et elle dit aux autres Zaventuriers :
L’elfe pose aussitôt une main sur l’épaule de l’humaine, tandis qu’avec la seconde elle attrape une de celles du barbare, et que le nain la prend par la taille. Après s’être assurée qu’ils sont tous en contact, Hermine récite une courte incantation, et le décor à présent familier du lac Ouarium disparaît, pour laisser la place à une clairière, dans laquelle il fait sensiblement plus frais qu’à leur point de départ.
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Au-dessus des arbres ils peuvent voir, pas très loin, à environ une dizaine de lieues, une chaîne de montagnes imposantes. Au milieu de l’espace dégagé où ils sont arrivés se trouve un tumulus de taille beaucoup plus modeste, mais il n’a en apparence rien de sanglant, étant donné qu’il est recouvert de pommes de pin sèches, marron foncé. Cependant ce détail ne saute pas immédiatement aux yeux des voyageurs, puisque leur premier réflexe est de s’assurer qu’ils sont bien tous arrivés à la même destination. Lorsque c’est fait, Gardain qui est soulagé que tout se soit bien passé dit à ses compagnons en regardant vers le nord :
C’est Mella qui lui répond :
Puis il ajoute sur un ton ironique, en regardant cette fois le monticule :
Avant de continuer plus sérieusement :
La jeune elfe lui répond avec philosophie :
Hermine intervient alors :
La jeune humaine se sent à présent penaude, même s’il subsiste en elle un fond de fierté pour avoir réussi sa première incantation de téléportation, et c’est son amie elfe qui vient à son secours :
C’est à présent au tour du nain de se sentir gêné de s’être laissé emporter, surtout lorsqu’il se rend compte qu’il ne s’est pas comporté comme un chef, au contraire de la barde qui relativise la situation et prend les bonnes décisions. Par conséquent, il se contente de maugréer :
Ils se dirigent donc tous vers le tertre qui n’a rien de sanglant, et ils en font le tour pour découvrir que si celui-ci a bel et bien eu autrefois une entrée, elle s’est écroulée depuis longtemps. Ils sont donc à présent convaincus de ne pas être au bon endroit, et ils parcourent ensuite la lisière de la clairière, dans le but de savoir s’il y a des sentiers qui en partent. C’est effectivement le cas puisqu’ils en trouvent deux, le premier allant vers l’est et le second vers l’ouest. Ils doivent alors choisir quelle direction prendre, et en toute logique puisque leur destination se situe au nord-est de la Terre De Mille Lieues, ils décident d’emprunter celui qui part en direction du levant.
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Ils pénètrent donc dans la forêt par un étroit chemin qui les oblige à avancer l’un derrière l’autre, et ce lieu leur apparaît rapidement comme étant obscur, vu que les rayons du soleil n’arrivent pas à pénétrer jusqu’au sol. Seule Mella qui a pris la tête du groupe malgré les protestations des deux guerriers, semble à son aise de se retrouver entourée d’arbres gigantesques et pour le moins séculaires. Mais lorsqu’en se retournant elle voit de l’inquiétude sur les visages de ses amis, elle leur dit pour les rassurer :
Gardain lui demande aussitôt :
Alors qu’elle s’est remise à avancer, elle lui répond sur un ton légèrement ironique :
Avant d’ajouter plus sérieusement :
Cette fois encore, grâce à sa logique implacable la naïve elfe a cloué le bec du nain rusé, et ils continuent à progresser en silence. Moins d’une lieue après s’être engagés sur le sentier, ils arrivent à un cours d’eau qu’une passerelle en bois leur permet de franchir. Mais une fois que c’est fait, un nouveau choix s’offre à eux, puisque l’étroit chemin se divise pour partir dans deux directions différentes. Ils peuvent à présent soit continuer à aller vers l’est, soit bifurquer vers le sud, ce qui leur permettrait très probablement de sortir de la sombre forêt plus rapidement, et ainsi retrouver la civilisation. S’engage alors une nouvelle discussion entre Gardain et Mella, puisque les deux autres membres de la Compagnie des Zaventuriers ne semblent pas avoir d’avis sur la question. Bien entendu la barde qui est dans son élément désire continuer tout droit, tandis que le plus petit des deux guerriers veut pour sa part tourner à droite. Une fois de plus cela les amène à argumenter, et l’elfe dit au nain :
Mella semble d’abord écouter un oiseau qui pépie dans les arbres, puis elle répond à Gardain :
Ce dernier stupéfait de l’avoir emporté si facilement, lève la tête pour regarder le volatile d’un air suspicieux, puis il conclut avec le doute de s’être fait avoir :
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Ils ont avancé encore d’une demi-lieue en silence en longeant cette fois un petit ruisseau, enfin façon de parler puisque seule l’elfe est capable de se déplacer en forêt sans faire de bruit, lorsque cette dernière qui est toujours en tête s’arrête. Elle se retourne pour faire comprendre à ses compagnons qu’ils ne doivent pas parler, puis elle prend son arc en main, elle encoche une flèche et elle tire. Aussitôt, Krill qui est juste derrière elle défouraille son épée à deux mains, mais elle lui dit sur un ton malicieux :
Le barbare lui répond tout en lui obéissant :
Malgré le sentier tortueux, Mella a réussi à abattre l’animal à une distance de soixante pas, ce qui n’est pas un mince exploit, et c’est sans doute pour cette raison qu’ils entendent retentir le bruit sourd du Gong-Bong. Cependant l’archère garde un air modeste tandis que son ami dépèce l’animal, qu’il charge ensuite sans effort apparent sur ses épaules alors qu’il doit peser dans les quatre-vingts livres. Hermine a pris soin avant cela d’emballer la bête morte dans plusieurs des étoffes qui contenaient les présents offerts par Colissimo, de façon à ce que l’armure du guerrier ne soit pas souillée par le sang de la proie. Bien entendu le nain a râlé au sujet de ce nouveau gaspillage, arguant que ce tissu devait avoir une grande valeur, mais l’elfe l’a contré en lui assurant que comme il est parfaitement étanche, le sang ne pourrait pas le pénétrer, et que par conséquent il serait facile à nettoyer.
Ensuite ils reprennent leur cheminement et, c’est cette fois, au bout d’une lieue et demie qu’ils arrivent à une clairière, beaucoup plus petite que celle dans laquelle ils ont été téléportés, mais au milieu de laquelle se trouve une petite chaumière. Bien que la construction soit parfaitement entretenue et qu’il y ait un filet de fumée qui s’échappe de sa cheminée, personne ne se manifeste lorsque Gardain frappe à la porte. Les compagnons se regardent perplexe, en tout cas trois d’entre eux, étant donné que le quatrième qui a néanmoins compris que comme ils risquaient de rester là un petit moment a posé son fardeau, semble complètement indifférent à la situation. Après quelques instants de silence, Mella leur dit :
C’est Hermine qui vient de répondre, et Gardain demande :
Cette fois c’est la barde qui vient de parler, mais le plus petit des guerriers réplique :
Gardain s’apprête une nouvelle fois à argumenter, bien décidé à ne pas se laisser avoir de nouveau, lorsqu’ils voient sortir du bois du côté opposé à celui par lequel ils sont arrivés, une jeune femelle tenant par le cou dans une de ses mains un lapin mort, et dans l’autre un bâton de marche. Tandis qu’elle s’avance timidement, mais bravement vers eux, Krill qui n’a pas ouvert la bouche depuis un bon moment n’a absolument pas envie de sortir son épée à deux mains ni de demander si c’est une amie ou une ennemie. Il se contente de murmurer en la dévorant des yeux :
À suivre…