n° 18814 | Fiche technique | 34941 caractères | 34941 6012 Temps de lecture estimé : 25 mn |
31/01/19 corrigé 06/06/21 |
Résumé: Les Zaventuriers poursuivent leur cheminement vers le Levant, dans le but de d'arriver au bourg de Port-Seulet, mais tout ne se passe pas sans incidents. | ||||
Critères: #aventure #fantastique #merveilleux #sorcellerie fh fhh noculotte pénétratio fsodo | ||||
Auteur : Fantasmatique Envoi mini-message |
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Résumé du chapitre précédent : (voir les liens en fin de récit)
Nos amis quittent la clairière dans laquelle ils ont rencontré Níniel, et ils poursuivent leur cheminement pour arriver dans une lande, qui se situe entre les Bois Sombres et les Montagnes Rocheuses.
— x— X— x—
Lorsqu’ils se retrouvent seuls, la mage dit à ses compagnons :
L’ensorceleuse abonde dans son sens :
Ils commencent donc par prendre un léger repas matinal, ensuite Mella lance à ses deux compagnes et elle un charme de beauté instantanée, et lorsqu’elle a terminé ils s’équipent dans le but de rejoindre la lande. Níniel hésite un court instant entre remettre la première tunique sauge qui lui a été offerte par Colissimo, ou la seconde qui est diaphane. Toutefois, lorsqu’elle voit Hermine enfiler sa nouvelle robe de mage sans hésiter, elle décide bravement de faire comme elle. Néanmoins, elle ne peut pas s’empêcher de rougir lorsqu’elle se rend compte qu’elle aperçoit le contour de ses tétons, qui sont agacés par le tissu soyeux et par conséquent dardés. Mais à cause de sa poitrine à présent opulente, elle ne peut plus voir le bas de son corps, et elle n’ose pas se pencher en avant pour vérifier ce qu’il en est. La jeune demi-elfe s’empourpre un peu plus, en supposant que la fente de son connin et la touffe fauve qui le couronne doivent elles aussi être apparentes derrière le tissu lavande et semi-transparent. C’est effectivement le cas, ce qui bien qu’elle en ressente de la gêne la rend encore plus désirable aux yeux de ceux qui ont la chance de pouvoir la contempler.
L’humaine pour sa part, dont les tétons et le connin plus foncés sont par conséquent bien visibles, ne semble y attacher aucune importance, pas plus qu’au sujet de la tache en forme de membre viril sur le côté de son tétin gauche. Cependant, elle n’a pas osé avouer à ses compagnons qu’il ne s’agit pas d’une marque apposée par les prêtresses de Galipett, mais qu’elle est là depuis sa naissance. Au départ elle avait simplement une forme ovale, puis au fur et à mesure qu’elle a grandi pour devenir une femelle, le contour s’est précisé jusqu’à devenir de plus en plus évocateur pour finir par être très réaliste.
Ce détail très particulier de son anatomie a troublé Colissimo lorsqu’il l’a vue nue pour la première fois, ce qui ne lui a pas échappé, cependant le messager des Dieux n’a fait aucun commentaire et elle n’a pas osé le questionner. Par conséquent, la raison pour laquelle elle est marquée de la sorte reste encore pour Hermine un mystère.
La jeune elfe quant à elle s’est déjà habituée à sa tunique turquoise diaphane, et sa framboise elle aussi apparente ne lui pose aucun problème, mais c’est sans aucun doute dû à l’insouciance propre aux gens de son peuple. Une fois qu’ils sont tous vêtus et qu’ils sont prêts à lever le camp, les Zaventuriers quittent la clairière dans laquelle ils ont passé la nuit, dans le but de rejoindre la lande et de poursuivre leur quête.
—x— X— x—
Lorsqu’ils y sont, ils reprennent la même formation que la veille, c’est-à-dire que Mella reste en tête suivie de Níniel et d’Hermine, avec Krill et Gardain sur la gauche de ces deux dernières. Ils avancent d’un bon pas, et c’est en milieu de journée alors qu’ils ne vont pas tarder à faire une pause dans le but de se restaurer que la demi-elfe dit à ses compagnons en chuchotant :
Mella demande de la même façon, tout en continuant à marcher comme si de rien n’était :
Selon la stratégie qu’ils ont élaborée lorsqu’ils ont quitté la clairière dans laquelle habitait Níniel, les Zaventuriers continuent à avancer comme s’ils ne se doutaient de rien, dans le but de ne pas éveiller la méfiance de leurs éventuels agresseurs.
C’est à présent Gardain qui demande toujours à voix basse :
En entendant cela, Krill fait la grimace, puisque si son intelligence accrue lui a permis de comprendre tout ce qui a été dit, ses gènes de barbare le poussent à faire face, quel que soit le danger qui se présente à lui. Cependant il ne voudrait pour rien au monde qu’il arrive malheur à son Antilope Des Bois, et par conséquent il s’en remet au jugement de son ami le nain, pour ce qui est de prendre les bonnes décisions dans ce genre de situation. Mella demande à ce dernier sur le ton de la plaisanterie, malgré la tension qui les anime depuis qu’ils se sont rendus-compte qu’ils ne sont plus seuls :
—x— X— x—
Gardain n’a pas le temps de finir sa phrase, puisqu’une quinzaine de gobelins apparaissent tout à coup au sommet de la colline, et ils se précipitent vers eux en poussant des hurlements gutturaux, probablement pour se donner du courage. Ces assaillants mesurent en moyenne 3 pieds 7 pouces de haut, ce qui veut dire qu’ils sont encore plus petits que des nains. Ils ont une apparence frêle étant donné que leurs corps n’ont pas une once de graisse, et que par conséquent on peut parfaitement voir leurs muscles jouer sous leurs peaux. Ils possèdent de grandes bouches disproportionnées, allant pratiquement d’une oreille à l’autre et qui traversent leurs visages dépourvus de toute pilosité, et ces derniers ont de chaque côté de leurs nez aplatis des pommettes saillantes. Ces bouches aux lèvres trop fines sont ouvertes, sans doute pour pouvoir respirer plus rapidement pendant leur charge, et l’on peut voir qu’ils possèdent de longues canines qui ressemblent à des crocs. Par conséquent ils affichent tous un rictus qui, ajouté à leurs petits yeux d’une teinte orangée, leur donne un air cruel. Ils ont des oreilles fines très pointues et bien plus hautes que celles des elfes des bois, quant à leurs cheveux noirs et longs, ils sont attachés en queue de cheval ou en palmier au sommet de leurs crânes, dans le but de ne pas les gêner dans leurs mouvements. Leurs crinières sont emmêlées, très certainement parce qu’elles n’ont jamais été brossées et encore moins lavées. Ces lutins malfaisants ont au bout de leurs membres maigres des mains et des pieds fins et longs, pourvus de griffes acérées à la place des ongles, ce qui doit les rendre dangereux même lorsqu’ils sont désarmés.
Cependant, leur apparence bestiale est démentie par le fait qu’ils portent tous des armures de cuir bouilli, qui bien que crasseuses usées et souvent déchirées, montrent qu’ils éprouvent le besoin de se protéger, que ce soit des coups ou plus simplement du froid et du soleil, vu qu’il est plus que probable qu’ils ignorent ce qu’est la pudeur. De plus, leurs oreilles sont percées de plusieurs anneaux en métal, même parfois leurs nez comme les naseaux des taureaux, et ils portent des tatouages et des scarifications effrayants.
Cependant Mella n’a pas le temps de détailler ces affreux comme elle les appelle à juste titre, puisqu’elle commence à décocher ses flèches dans le but d’en abattre le plus possible avant qu’ils ne les atteignent. Hermine n’est pas en reste, puisqu’elle a à présent un bâton dans chaque main, et que s’en échappent successivement des boules de feu et de givres, mais aussi des éclairs de foudre. Au point que lorsque les gobelins arrivent à mi-chemin entre le sommet de la colline et la lisière des Bois Sombres, ils ne sont plus que sept debout et ils font subitement demi-tour, ce qui provoque la frustration des deux guerriers qui les attendaient de pied ferme.
—x— X— x—
Gardain et Krill se regardent alors brièvement, avant de s’élancer à la poursuite des fuyards en hurlant de concert :
Ils n’écoutent que leur envie d’en découdre, et surtout pas la mage puis la barde qui leur crient de revenir. Le plus grand des deux garde une allure modérée afin que le plus petit puisse rester à sa hauteur, et c’est en arrivant ensemble au sommet de la colline qu’ils se rendent compte qu’ils auraient dû obéir aux deux femelles. Ils découvrent en effet avec stupéfaction qu’une cinquantaine de gobelins les attendent en embuscade sur l’autre versant. Ils ne prennent pas le temps de réfléchir et ils tournent aussitôt les talons, tandis que des flèches tirées sifflent à leurs oreilles, et qu’un tambour de guerre s’est mis à retentir. Tout en courant le nain attrape une potion de petite vitesse fabriquée par l’ensorceleuse, qu’il avait pris soin d’attacher à la ceinture de ses braies sous sa cotte de maille, et il dit à son compagnon entre deux halètements juste avant de la boire :
Le jeune barbare reconnaît la fiole à sa couleur ambrée, et étant donné que sur les conseils de Níniel, il a gardé lui aussi les siennes à portée de main, il en attrape une identique avant d’imiter Gardain, ce qui leur permet de rejoindre leurs amies bien plus rapidement que leurs poursuivants. Cela n’empêche pas quelques projectiles tirés par des arcs courts de venir érafler leurs armures et même de les blesser, mais heureusement sans gravité. Pendant ce temps, la barde, l’ensorceleuse et la mage ont reculé pour se retrouver à la lisière de la forêt, et si la première prend le temps d’ajuster ses tirs pour ce qui est de retarder la horde qui est aux trousses des mâles de leur compagnie, les deux autres canardent à tout va en essayant juste d’éviter le nain et le barbare. La demi-elfe a, pendant la charge de ces derniers, achevé les blessés de la première attaque, en tirant des billes d’acier avec sa fronde. Cependant, elle l’a fait plus pour abréger leurs souffrances que pour essayer de gagner des points supplémentaires, puisqu’elle n’y a pas songé un seul instant.
Lorsque Gardain et Krill arrivent près des trois femelles, sans se concerter ils s’enfoncent tous les cinq sous le couvert des arbres, en espérant que les peaux-vertes n’oseront pas les suivre. Effectivement le son du tambour ne se rapproche plus, mais ils sont quand même surpris lorsque dix gobelins plus grands et plus trapus que ceux qu’ils ont vus avant surgissent d’entre les arbres. Neuf d’entre eux mesurent 4 pieds de haut, ce qui fait qu’ils ont la taille d’un nain moyen, mais sont quand même plus petits que Gardain, et le dixième dépasse largement ses congénères puisqu’il doit mesurer dans les 4 pieds 3 pouces. Il s’agit très certainement du chef de la horde et de ses troupes d’élite, et ils ont profité pour les rejoindre du fait que les Zaventuriers se sont arrêtés dans le but que les deux mâles reprennent leur souffle, et que les femelles les débarrassent des flèches qui les ont atteints. Hermine dit alors :
—x— X— x—
Ils n’ont évidemment rien contre cette idée, étant donné qu’ils sont les seuls pour l’instant à ne pas avoir combattu. Ils font donc face à leurs assaillants, qui sont armés de haches assez rudimentaires et rouillées, mais aussi de boucliers en peau. Bien que plus petits, les gobelins ont l’avantage du nombre. Cependant, conscients du fait qu’ils ont affaire à forte partie ils hésitent à attaquer. Nos amis en profitent pour avaler en toute hâte de nouvelles potions. Gardain en choisit d’abord une de force tempérée, ensuite une autre de faible résistance aux dégâts physiques, et pour terminer sa dernière potion de petite vitesse, tandis que cette fois encore Krill fait comme lui. Lorsqu’ils sont prêts, ce sont eux qui passent à l’attaque, et malgré sa taille modeste le nain s’en sort mieux que contre les humains, grâce au fait que ses adversaires ne sont pas plus grands que lui. Bien entendu, le fait que ses caractéristiques soient amplifiées l’aide grandement, et il remercie silencieusement Cognedurr d’avoir envoyé l’ensorceleuse dans leur compagnie. Tandis que Krill tue cinq des assaillants les plus petits, le nain parvient à se débarrasser de quatre d’entre eux, et il se retrouve soudain face au plus gros qui est leur chef. Le barbare décide alors de rester en retrait, puisqu’avec son intelligence accrue il a compris qu’il doit ménager la susceptibilité de son ami le nain. Toutefois, il reste en alerte au cas où ce dernier aurait une défaillance. Leurs compagnes de leur côté n’ont pas bougé, parce qu’elles ont compris que les deux guerriers avaient besoin de se défouler, mais aussi d’accomplir leur part dans cette bataille. Cependant par prudence, Mella a gardé une flèche encochée à son arc, et Níniel a posé une bille dans sa fronde qu’elle tient toujours à la main. Hermine est quant à elle restée en retrait, mais elle est prête à envoyer un sort de guérison au cas où cela serait nécessaire.
Néanmoins Gardain ne semble pas avoir besoin d’aide, puisqu’il a confiance en lui et qu’il commence à se déplacer autour du chef des gobelins, qui contrairement aux autres est armé d’un cimeterre et d’un bouclier en bois. Tout en essayant de trouver une faille dans la défense de son adversaire, le nain se met à l’agacer en lui disant en langue commune :
L’autre lui répond d’une voix nasillarde :
Le nain lui fait un sourire mauvais, avant de répliquer :
L’autre ne rétorque pas, et notre ami a réussi à atteindre son but puisqu’il l’a mis en rage. Le chef gobelin charge donc, Gardain n’a aucun mal à faire dévier son épée courbée avec sa rondache, et trouvant ainsi une ouverture il enfonce une des lames de sa hache dans le ventre de son ennemi, déchirant au passage le cuir bouilli censé le protéger. L’autre tombe à genoux avant de s’écrouler face contre terre, et le nain conscient d’avoir abattu un adversaire valeureux, lève les bras au ciel avant de hurler :
À ce moment-là, le tambour qui se trouve toujours hors de la forêt cesse de retentir, ce qui signifie sans que les compagnons puissent se l’expliquer, que les gobelins restants ont compris qu’ils viennent de subir une défaite.
Tout en remettant son épée à deux mains au fourreau après avoir pris soin de la nettoyer, Krill se contente de lâcher :
Ce sobre commentaire a le mérite de rendre son ami empli de fierté, tandis qu’il essuie lui aussi son arme avant de la ranger.
—x— X— x—
Ensuite Gardain demande à ses compagnons :
C’est la mage qui réplique :
L’ensorceleuse ajoute :
Effectivement, malgré la ferveur qui les a pris un peu plus tôt, les deux guerriers ont eu soin de conserver les flacons vides, qu’ils redonnent à leur jeune amie, et la barde intervient à son tour :
Gardain lui répond :
L’avarice propre aux gens de son peuple a repris le pas sur sa prudence, ce qui fait sourire ses compagnons qui ne sont pourtant pas décidés à le suivre dans cette voie.
C’est Hermine qui vient de parler, et Mella surenchérit :
Le nain est une fois de plus à court d’arguments, par conséquent il pousse un gros soupir de déception et cette conversation s’arrête là. Il va cependant fouiller les corps de leurs assaillants, pour constater que ses amies avaient raison, et que s’ils possédaient des objets de valeurs, les gobelins les ont probablement laissés dans leur tanière avant de les attaquer. Les Zaventuriers repartent donc en direction de l’est, en avançant beaucoup plus difficilement et par conséquent bien moins vite que s’ils étaient en terrain découvert. Cependant, vu que les elfes qui ont repris la tête du groupe ont l’habitude de se déplacer en forêt, elles arrivent à trouver le tracé qui est le plus rapide même s’il n’est pas forcément le plus court. Cela leur permet de parcourir encore environ une lieue, avant qu’ils ne se décident à s’arrêter à nouveau dans le but de prendre enfin leur repas de la mi-journée.
Lorsqu’ils ont fini de se restaurer, les cinq compagnons décident de se risquer à retourner dans la lande, et lorsqu’ils y sont, ils n’aperçoivent pas la moindre oreille de gobelin. Ils cheminent plus longtemps que la veille, dans le but de rattraper un peu du retard qu’ils ont pris à cause de la bataille et, lorsqu’il commence à faire sombre, ils s’enfoncent à nouveau dans les bois, pour pouvoir installer leur tente dans une clairière que Mella a trouvée. La première chose qu’ils font est de se mettre nus afin d’être à leurs aises, et lorsqu’elle voit les égratignures que les deux guerriers ont récoltées au cours de leur combat, Níniel leur conseille de boire chacun une potion de soins légers, puis d’aller se laver dans le ruisseau qui coule à proximité.
Bien que pour eux ces petits bobos n’aient pas une grande importance, ils se dépêchent de lui obéir lorsque la jeune ensorceleuse leur dit qu’étant donné la saleté des gobelins, leurs plaies risquent de devenir purulentes. Pendant ce temps Hermine s’est assise en tailleur, dans le but d’apprendre ses nouveaux sorts de furtivité et de résistance à la magie, et elle entreprend ensuite de recharger ses bâtons en commençant par les vider. Níniel pour sa part étudie ses nouvelles recettes, celle de regain de faible vigueur et celle de guérison des maladies bénignes, avant de remplir à nouveau ses fioles, après avoir vidé certaines d’entre elles. Cela leur prend à toutes les deux du temps, que leurs trois compagnons mettent à profit pour accomplir une quête secondaire, mais qui a quand même son importance.
—x— X— x—
Cependant, avant d’aller se mettre à quatre pattes sur la mousse, Mella a le soin de lancer un sort de faible répulsion en jouant un petit air de flûte. Ensuite Gardain va se placer à genoux derrière elle, et il introduit sa saucisse devenue raide dans son antre de Galipett, tandis que Krill va se mettre dans la même position que son ami, mais devant l’elfe, dans le but d’enfoncer sans hésitation, mais sans brusquerie, son os tendu de 6 pouces dans la bouche de leur amie en tenant sa tête. Les deux mâles prennent leur temps, de façon à savourer cet instant, mais aussi pour ne pas brusquer la jeune femelle de cent récoltes, qui semble éprouver un plaisir évident dû au fait d’être embrochée. Ils arrivent donc tranquillement au plaisir ultime, le barbare en déchargeant sa semence directement dans le gosier de l’elfe, le nain en faisant la même chose dans ses entrailles, et ils atteignent tous les trois la jouissance en même temps. Après cela les compagnons se restaurent une nouvelle fois, avant d’aller dormir dans la tente elfique. Ils ne prennent pas cette fois non plus la peine d’organiser des tours de garde, puisqu’ils sont convaincus que le charme lancé par l’elfe et son anneau de détection mineure, les préviendront en cas de danger.
À l’aube Gardain sort le premier de leur abri, et il va comme à son habitude se soulager contre un arbre. L’un après l’autre, ses compagnons se lèvent à leur tour, ils font comme lui et dans le but de bien commencer cette nouvelle journée, ils décident d’accomplir une nouvelle quête secondaire. Mella va se coucher le dos sur la mousse, tandis qu’Hermine se met à quatre pattes pour lui lécher le connin, et que Gardain fait un fourrage à cette dernière. Níniel pour sa part vient se placer elle aussi à quatre pattes, mais sa fente au-dessus de la tête de l’elfe de façon à ce qu’elle puisse la lui lécher, tandis que Krill lui fait un Baiser Profond de Galipett après être venu se positionner à genoux en face d’elle. Ainsi toute la Compagnie est à nouveau réunie dans le but de rechercher le plaisir ultime, et ils atteignent la jouissance les uns après les autres, et même certains d’entre eux en même temps.
—x— X— x—
Une fois encore le Gong-Bong retentit sans qu’ils sachent lequel d’entre eux l’a provoqué, et c’est au moment où ils se relèvent et alors que les membres virils des deux mâles sont encore raides que Colissimo apparaît subitement en les faisant sursauter. Le messager des Dieux s’adresse à eux comme il a l’habitude de le faire :
Ensuite le neuvième, le dixième et le onzième niveau ont été atteints d’une façon similaire. En ce qui concerne la récompense matérielle (apparaissent alors aux pieds de la mage cinq paquets de tailles diverses qui la font sursauter), nous avons un anneau de petite téléportation ainsi qu’un parchemin de ralentissement. Dans un second temps un anneau de faibles sorts, qui vous permettra de stocker jusqu’à cinq sorts mineurs, mais aussi un parchemin de panique.
Dans un troisième temps, il y a un anneau de réflexion mineure, avec lequel vous pourrez renvoyer jusqu’à cinq sorts de faible intensité dont vous aurez été la cible, et un parchemin de paralysie qui vous permettra d’immobiliser un être vivant de taille moyenne pendant cinq minutes.
Dans un quatrième temps, étant donné qu’il s’agit du dixième niveau, vous recevez un bâton de mage d’apprentie en chêne de deux pas de long, dans lequel vous pourrez emmagasiner jusqu’à vingt sorts de moyenne ou de faible intensité. Il est accompagné d’un parchemin de guérison moyenne, mais aussi d’un anneau d’éclairage moyen qui diffuse de la clarté jusqu’à vingt pas. Et pour terminer, une robe de mage lavande transparente à capuche en soie de vers ifiables, et en plus un parchemin de boule de feu moyenne. Bien entendu, et étant donné que les frais de cheminement passent à 30 pièces d’or à partir du dixième niveau, vous bénéficiez de la coquette somme de 120 pièces dudit métal. Et nous allons à présent passer à l’ascension proprement dite.
Il place alors sa main comme il a l’habitude de le faire, avant de continuer :
Cette fois c’est sans surprise pour les personnes présentes que rien ne se passe en apparence, et Colissimo confirme ce que tous pensaient :
—x— X— x—
Il se tourne vers Mella, avant de poursuivre :
Apparaissent alors aux pieds de Mella trois paquets de grosseurs différentes qui la font sursauter, et le divin messager continue après avoir souri :
Comme récompense matérielle nous avons pour commencer un biniou de faible courage, qui insufflera une ardeur modérée à vos alliés tant que vous en jouerez, et 10 flèches à pointes de mithril. Ensuite il y a une corne de faible épouvante, qui elle effraiera vos ennemis qui seront peu intelligents tant que vous soufflerez dedans, et encore 10 flèches à pointes de mithril. Puis pour terminer, un anneau de détection moyenne, qui fonctionne comme celui que vous avez déjà, à la différence qu’il vous permettra de repérer les êtres vivants cette fois sur un diamètre de cinquante pas. Mais il y a aussi une flûte en ivoire qui vous autorisera à intensifier les charmes que vous avez déjà l’habitude de lancer. Ensuite il y a un arc à double cambrure en orme, et cette fois 20 flèches à pointes de mithril. Bien entendu, vous bénéficiez de 70 pièces d’or pour vos frais de cheminement. Nous allons à présent passer à la progression proprement dite (il tend le bras avant de poursuivre), votre charisme et votre dextérité étant vos caractéristiques principales, ils sont de par la volonté des Dieux augmentés d’environ un sixième de leurs quantités de départ. De plus, comme vous avez vous aussi atteint le dixième niveau, vos autres caractéristiques ont encore augmenté d’un dixième par rapport à leurs valeurs initiales.
Puis il ajoute après avoir souri :
Comme pour Hermine rien ne se passe en apparence, si ce n’est que la beauté éthérée de Mella s’est encore accrue, et Colissimo sourit à nouveau avant de recommencer à parler :
—x— X— x—
Tandis que la jeune elfe acquiesce poliment, Colissimo se tourne vers celle qui ne l’est qu’à moitié, pour lui dire :
Comme pour ses deux compagnes, rien ne semble se produire, mis à part le fait que la jeune femelle devient encore plus attirante, et Colissimo conclut :
—x— X— x—
Cela n’empêche pas la demi-elfe qui est toujours nue de rougir, mais le messager en a fini avec elle puisqu’il fait à présent face à Krill, et qu’il lui dit :
Apparaissent alors aux pieds du guerrier deux paquets qui le font sursauter, et Colissimo poursuit :
Cette fois encore rien n’a l’air de se passer, mais tous se doutent que ce n’est pas le cas, ce qui leur est confirmé par le divin messager qui annonce :
—x— X— x—
Il se tourne ensuite vers Gardain tout en reprenant sa taille habituelle, avant de dire :
À cet instant Gardain semble plus attirant, preuve que son charisme s’est amélioré, ce qui semble l’amuser, mais également Mella, au contraire de Colissimo qui a du mal à cacher son désappointement, et qui disparaît subitement en les faisant tous sursauter.
À suivre…
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Présentation du monde et des personnages :
Les épisodes précédents :