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(24/02/25)
co
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« Elle transpirait la classe. » Celle-là elle me fait toujours rire.
(23/01/25)
fh
Heures de nuit
Le fantasme de faire l’amour au bureau est pourtant largement partagé, surtout quand il fait jouer un rôle de secrétaire peu farouche et néanmoins soumise.
Ce qui m’a plus, et qui a maintenu mon intérêt jusqu’au bout, c’est le contexte. Après une mise en bouche prometteuse, une mise en place progressive et de légers contretemps, j’avais vraiment envie de lire le dénouement. Lui non plus n’est pas extraordinaire, dans le sens où il ne réserve pas de grosses surprises, mais j’ai kiffé d’un bout à l’autre et c’est bien là l’essentiel !
(16/12/24)
hh
Portofino – Nogent-le-Roi
Cela posé, j’apprécie toujours autant le personnage de Jérémie, décomplexé, naturel et touchant. Il vit une sexualité pleinement assumée et quand il déniaise un colosse, il le fait avec beaucoup de tact.
Le ton est parfois cru, le registre quasi médical. Mais ça sonne juste : c’est simple et précis. Le sexe devrait être plus souvent abordé de cette façon.
(16/12/24)
co
Le test
Cela dit, cette non-histoire est super bien emballée. Le narrateur se veut spirituel, et faut reconnaître que c’est marrant à lire. Et puis l’écriture est super maîtrisée, l’imbrication des deux récits est originale et réussie…
Mais à la fin de ma lecture, la seule question que je me pose est : « oui, et alors ? ».
J’ai peur que la réponse soit : « bah, rien. ».
(29/11/24)
fh
Un beau dimanche
Je n’ai pas trop compris le résumé, que je parcours en général avant de me décider à lire un texte. Il nous promet ici une relation adultère, or il n’en est quasiment pas question dans l’histoire. J’ai eu l’impression que la promesse n’a pas été tenue. Ça aurait pourtant été un ressort puissant pour pimenter la narration.
Pour finir, il ne se passe pas grand-chose : ils s’appellent, ils baisent. Tiens, ça aurait fait un bon résumé.
(29/11/24)
ne
L'âme du cerisier
Alors oui, c’est bien écrit, bien structuré. C’est bourré de bonnes intentions et de réflexions pleines de bon sens. Mais c’est un peu court pour faire une bonne histoire. Un guide de coaching, peut-être ?
Ça m’a rappelé les diaporamas que je recevais il y a quelques années : une photo de lever de soleil, une musique MIDI qui tourne en boucle et une citation bien sentie « La vie, c’est comme un tableau… ».
Vous aurez compris : je n’ai pas vraiment aimé.
(28/11/24)
bl
Rousse comme le diable
J’ai tellement aimé que j’ai fait des recherches et vous savez quoi ? Cette histoire est vraie ! Tout est vrai et on tente d’étouffer l’affaire ! Même Gogeule est dans le coup : impossible de retrouver Meurille Les Havreaux sur Maps… Si c’est pas une preuve ça !
(28/11/24)
fh
Histoire d’amour fou
Je ne comprenais pas non plus pourquoi la narration restait autant en surface des personnages. La fin m’a apporté des réponses, mais je suis déçu que cela ait été gardé pour l’effet de la chute. Distillée plus tôt, l’information finale aurait pu donner le relief qui m’a manqué tout au long du récit. Elle aurait apporté des enjeux qui m’ont manqué.
L’histoire est par ailleurs très belle.
(15/11/24)
ne
Une affaire de contrat
Il faut avouer que je ne suis pas optimiste moi-même et que je sature des dystopies. J’en ai trop lues / vues. Et puis l’actualité… J’ai beaucoup soupiré à la lecture de ce récit. J’avais le sentiment de voir le trou de l’humanité se creuser. Mais le coup de pelle final, le fourbe, il m’a bien fait mal.
J’ai donc du mal à dire que j’ai passé un bon moment de lecture. Ce serait mentir. C’est pourtant très bien écrit, construit (les dialogues, les apartés !) et rudement bien trouvée cette chute ! Bravo.
(15/11/24)
dn
Louise
D’abord, mon côté romantico-gothique apprécie l’ambiance, le mystère, l’érotisme latent… Je suis client.
Ensuite, la leçon de vie me parle. D’ailleurs, Lao Tseu a dit : « Lisez L’Artiste, il a tout compris sur le présent, le passé… ». C’est pas rien.
Et puis, j’ai beau avoir le vertige, je suis fan de chutes. Et là, même si on n’est pas dans de la chute hyper originale, elle surprend et surtout : elle est tellement belle !
Enfin : j’adore l’idée que ce soit précisément Louise qui dise de profiter du présent. Ce culot !
(15/11/24)
fh
Amour Inconciliable
La seconde partie est plus classique dans le fond, même si elle retranscrit bien les chamboulements ressentis lors de premières expériences sexuelles. J’ai apprécié le changement brutal de narration et le ping-pong de points de vue. Cela crée une rupture très judicieuse : on bascule dans le charnel et le rythme s’accélère.
Par contre la fin m’a déçue. Le récit se conclue par un orgasme, certes impressionnant, mais qui ne peut pas être un aboutissement à mes yeux, surtout compte tenu du contexte de ces deux peuples que tout oppose. C’est à coup sûr une étape initiatique importante pour les personnages, mais pas une conclusion. Je ne peux pas y croire. Les enjeux posés par l’auteur en début de récit allaient au-delà d’une simple première fois.
(14/11/24)
ne
Le vent
À la lecture du titre, j’ai espéré/craint un second niveau de lecture (un niveau au-dessous de la ceinture, façon Gainsbarre scato). J’ai presque cru au virage flatulent une fois arrivé à « Vent de paix » ! Mais non.
« Le vent » m’a fait l’effet d’une bise et non d’un pet. Merci donc pour ce poutou poétique.
J’ai tout de même grimacé sur « Lors de toute notre vie ». Je ne suis pas prof de français, mais je n’ai pas trouvé la formule bien choisie.
(09/04/24)
ne
Les pensées parasites
Absurdités du futur (0)
Je me suis régalé !
(09/04/24)
fh
Un court mais intense séjour alsacien.
L’histoire en elle-même n’a rien d’extraordinaire (en comparaison de tous les fantasmes qu’on peut lire par ailleurs) mais elle est touchante par son authenticité.
J’ai trouvé l’écriture perfectible. Certaines phrases notamment m’ont fait loucher (« Puis l’enfonce un peu progressivement. »), ou me demander si l’auteur connaît le sens des mots qu’il emploie (« Il ne se masturbe pas, mais il a ouvert la braguette et se caresse la verge du bout des doigts »).
(09/04/24)
fh
Une belle robe d'été
Le style est sympa, tout en légèreté, lui aussi. J’aurais quand même préféré de vraies phrases aux smileys et avoir accès aux paroles de « tu » à la place de « cette exhibition te plaît, tu me le dis… ». Cela permettrait de donner davantage vie au personnage, qui, en passant, n’a pas de prénom (contrairement au vendeur).
Bravo pour la contrepèterie belge : « Il fera beau et chaud ! » qui donne « Il fera chaud et beau ! ».
(03/04/24)
hh
Les anciens du lycée
Les dialogues-voyages dans le temps m’ont un peu surpris. En quatre échanges ininterrompus, l’action passe du bar, à la voiture, puis au bar de l’hôtel. À ma première lecture, je me suis demandé ce que j’avais mal compris et c’est pénible de revenir sur ce qu’on vient de lire.
En dehors de ça, j’ai bien aimé l’écriture, fluide, naturelle.
L’histoire est banale, simple, mais elle dégage un petit parfum de bonheur qui est très agréable.
(03/04/24)
co
Une inconnue, du rock et un moment inoubliable
J’ai bien aimé le jeu délicieusement pervers de la fille avec son copain mélomane (et neu-neu). Mais au bout d’un moment, la situation me semblait si exagérée que je me la représentais à travers un dessin de Gotlib : Hamster Jovial, la langue pendante, ses douze mains tripoteuses et son pénis qui éjacule en feux d’artifice sur les spectateurs… Yeah, rock’n roll !
Le style m’a plu : concis, sans ambage. Il y a effectivement de beaux morceaux, mais aussi quelques maladresses.
J’attends donc le nouvel album et la prochaine tournée en espérant que le jeu s’affine encore. ;)
(03/04/24)
ne
Le refus
Prenez une dose de vinaigre (une mère acariâtre fera l’affaire), des jaunes…
Assaisonnez : sel, poivre, sans oublier la moutarde forte. Il faut que ce soit relevé !
Ajoutez-y des huiles, sélectionnées parmi les plus fines du pays.
Fouettez le tout, sans relâcher le rythme. C’est crucial le rythme !
Vous allez constater que ça monte, ça prend, c’est magique…
Il ne reste plus qu’à déguster. Si vous trouvez qu’il y a un fond écœurant, c’est possible, c’est une affaire de goût…
(03/04/24)
ne
Chacun fait ce qui lui plaît
La référence n’échappe à personne ; elle est prégnante sans être pesante, j’ai surtout aimé la façon dont elle revient, mine de rien, à travers quelques mots, un rythme… Bon, je suis un peu déçu de ne pas avoir retrouvé sur le parquet les moutons qui font « Yeah, yeah, yeah », ni aucune trace de décalcomanie… mais je m’en remettrai. :)
(27/03/24)
gr
Le trouble de Mona Gaze
Cela dit, j’ai apprécié l’humour de ce texte et les surprises qu’il réserve. La scène finale est à la fois troublante et exaltante à lire… et la toute fin excellente !
Mais à présent je m’interroge : faut-il coucher pour réussir dans le milieu littéraire ? ;)