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Temps de lecture estimé : 24 mn
23/02/19
corrigé 06/06/21
Résumé:  Les Zaventuriers, aussi prêts que l'on peut l'être, entrent dans le Tertre Sanglant, bien décidés à affronter ce qui pourrait bien s'y trouver.
Critères:  #fantastique #merveilleux #sorcellerie
Auteur : Fantasmatique            Envoi mini-message

Série : Le Sceptre du Tocard

Chapitre 17 / 19
Dans l'antre du monstre

Résumé du chapitre précédent : (voir les liens en fin de récit)


Les cinq compagnons sont arrivés au bourg de Port-Seulet, à une lieue de leur destination finale, et ils se sont préparés avant de poursuivre leur quête.




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Le Sceptre du Tocard




Chapitre 16 : Dans l’antre du monstre.



L’ouverture du Tertre Sanglant faisant face à l’est, il y a assez de clarté à l’intérieur pour permettre aux Zaventuriers d’y voir une fois qu’ils y ont pénétré. De plus, Gardain, Mella, mais également Níniel dans une moindre mesure, sont capable de distinguer dans la pénombre, puisque c’est une des caractéristiques de leurs races respectives. Par conséquent, ils n’ont nul besoin de leurs anneaux d’éclairage pour le moment, et ils avancent tout en restant attentifs aux bruits et aux odeurs, qui seront les premiers signes d’une présence, qu’elle soit hostile ou pas.


Bien entendu, la barde a glissé à son doigt son anneau de détection, puisqu’elle doit obligatoirement le porter pour qu’il fonctionne, mais si la compagnie va, comme le pense la mage, à la rencontre d’un strigoy, il ne leur servira à rien. Néanmoins pour l’instant tout est parfaitement calme, et aucun signe n’indique qu’un ou plusieurs combats aient pu se produire en ce lieu.


Les cinq amis découvrent trois petites pièces à gauche et trois autres à droite, dont les ouvertures sans porte se font face, et dans chacune d’elles se trouve un sarcophage. Cependant, les sépultures ne semblent pas avoir été profanées, ce qui ne les étonne pas étant donné qu’ils ont appris qu’avant l’arrivée du monstre, l’endroit était réputé pour être un repaire de goules, et que personne n’osait y venir. Un peu plus loin se trouve une grande salle, dans laquelle il y a un escalier de deux pas de large et descendant à un niveau inférieur, puis encore après six autres pièces identiques aux premières, avec, en leurs centres, encore des sarcophages. Gardain est tenté d’aller fouiller ces derniers, cependant il se doute que le Sceptre du Tocard ne doit pas s’y trouver, même s’il est possible que des morts y aient été ensevelis avec des objets de valeur. Cependant, il fait taire son envie de s’enrichir, parce qu’il pense que d’autres nains ont dû passer ici avant lui, et que s’ils ont respecté ces sépultures, il en fera de même. Il se dit qu’après tout il n’est pas un charognard, et qu’il doit probablement se trouver des objets beaucoup plus intéressants au niveau inférieur.



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Après avoir fouillé toutes les pièces pour s’assurer qu’aucun monstre ne s’y cache, les Zaventuriers retournent en haut de l’escalier, puis ils se regardent, mais sans prononcer une parole, et ils s’y engagent en gardant la même formation qu’au départ. Lorsqu’ils sont en bas, alors qu’ils s’attendaient à d’autres salles avec des sarcophages à l’intérieur, ils ont la surprise de se retrouver dans un couloir. Étant donné qu’il y fait beaucoup plus sombre, les anneaux d’éclairage leur sont à présent fort utiles. Malheureusement, la galerie fait un coude à droite au bout d’environ quatre pas, par conséquent n’importe quel danger pourrait les attendre au tournant. C’est pour cette raison qu’ils avancent prudemment, mais rien ni personne n’est là pour les surprendre lorsqu’ils y parviennent, si ce n’est un autre corridor faisant toujours deux pas de large, mais qui est beaucoup plus long. C’est au bout cette fois de 17 pas qu’il y a un nouveau coude à droite, mais là encore l’endroit est désert. Après un nouveau tournant à droite au bout de cinq pas, et bien que la galerie continue plus loin, se trouve alors, toujours sur leur droite, une porte qui est probablement en chêne. Mais lorsque Gardain essaie de l’ouvrir tandis que ses compagnons le couvrent, il n’y arrive pas. Hermine lâche alors la phrase qui met en évidence leur manque de préparation :



Le nain brandit alors sa hache, et il dit à ses compagnons :



Mais Mella l’arrête d’un geste :



C’est Hermine qui lui répond :



Puis Krill intervient :



Avant d’ajouter un petit sourire aux lèvres :



Le nain légèrement vexé, bougonne :



Et Mella ajoute sur un ton espiègle :




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Cette discussion a bien entendu été faite à voix basse et calmement, bien que les compagnons ne soient pas tout à fait d’accord sur la manière dont les choses doivent se passer, et ils reprennent ensuite lentement leur cheminement. Le couloir tourne tantôt à droite tantôt à gauche, et bien entendu, ils font attention à chaque coude que rien ne les attende au détour. Une fois qu’ils ont dépassé la quatrième porte, qui comme toutes les autres, est verrouillée, Mella qui n’est pas à son aise vu qu’elle a toujours vécu en pleine nature, demande à ses amis :



Cette fois encore, c’est la mage qui répond :



Et Gardain, qui pour sa part est dans son élément lorsqu’il se retrouve dans une galerie enterrée, ajoute :



Níniel intervient timidement :



Krill qui est toujours en tête en compagnie d’Hermine, se retourne pour lui dire affectueusement :



Cette affirmation de la part de son amoureux a le don de remettre en confiance la demi-elfe, qui affiche à présent son plus beau sourire, et ils recommencent à avancer.



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C’est en arrivant devant la cinquième porte, après un nouveau tournant à gauche, qu’ils s’arrêtent étonnés, puisque son lourd battant de bois est entrouvert. Le barbare et la mage se regardent indécis, et cette dernière dit :



C’est le nain qui vient de parler, et l’humaine réplique :



Gardain ne sait pas quoi répondre, et Mella le fait à sa place :



Joignant le geste à la parole, elle lève son arc à double cambrure, et elle tend la corde de façon à pouvoir envoyer la flèche qui y est encochée depuis qu’ils ont pénétré dans le tertre. Krill, qui est déjà en garde, fléchit ses jambes, prêt à bondir, et avant qu’Hermine n’ait pu esquisser le moindre geste, Níniel s’avance bravement pour pousser le battant en bois qui bouge lentement à cause de son poids. Cependant il n’émet pas le moindre grincement, et lorsque la porte est entièrement ouverte, les compagnons découvrent un drôle de spectacle grâce à la lumière diffusée par leurs deux anneaux.


La pièce est composée d’une partie rectangulaire de 4 pieds de large sur 8 pieds de profondeur, puis elle continue au fond sur la gauche par un couloir de 2 pieds de large. Mais ce passage est obstrué au bout de quatre pieds par une porte identique à toutes celles qu’ils ont vues jusqu’à présent, mais qui contrairement à celle de l’entrée est fermée. Au centre de la partie la plus vaste de la pièce, il y a une statue de pierre, qui représente de façon très réaliste un barbare brandissant son épée à deux mains. Il a été sculpté vêtu de la même armure de cuir que Krill possédait encore la veille, et dans son dos est attaché un sac elfique semblable à ceux que tous les Zaventuriers ont reçus.


Cependant, celui qui selon toute vraisemblance a servi de modèle était bien plus grand que notre ami, puisqu’il mesurait pas loin de 7 pieds de haut. Néanmoins la ressemblance d’avec son amoureux est tellement frappante, que Níniel, qui est restée sur le seuil, ne peut pas s’empêcher de frissonner. Juste à gauche du colosse se trouve un tas de cendres, dont rien ne peut identifier l’origine, et un peu moins d’un pas en arrière, il y a un corps allongé sur le ventre, qui vu sa morphologie ne peut avoir appartenu qu’à un nain. Un autre corps est adossé tout au fond contre la porte, qui ressemble trait pour trait à celui d’un humain, mais qui aurait été diminué de moitié puisqu’il ne doit pas mesurer plus de trois pieds de haut, et de toute évidence, il a été égorgé.



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Les Zaventuriers entrent un à un dans la pièce, ils contemplent quelques instants le spectacle macabre qui s’offre à leurs yeux, puis Gardain lâche sur un ton sinistre et à voix basse :



Encore cette fois, c’est Hermine qui répond, en parlant tout aussi doucement :



Mella lui demande :




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Une fois encore, les Zaventuriers restent silencieux un petit moment, réfléchissant à ce que ces informations impliquent, puis Gardain finit par dire :



C’est Mella qui vient de poser cette question, alors que seuls Hermine et Gardain avaient parlé jusqu’à présent, et Níniel demande à son tour :



C’est encore l’elfe qui vient d’intervenir, mais le nain lui fait remarquer :




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Ils prennent cette fois encore le temps de réfléchir, ce qui n’est probablement pas sans rapport avec le fait que leur sagesse s’est considérablement accrue depuis le début de leur quête, puis Hermine prend la parole :



C’est à nouveau le nain qui vient de la questionner, et l’humaine lui répond :



C’est cette fois Mella qui vient de prendre la parole, et c’est Gardain qui réplique :




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Joignant le geste à la parole, il se met à fouiller les deux cadavres ainsi que leurs sacs à dos elfique, mais sur celui qui a fait partie de son peuple, il ne trouve qu’un bric-à-brac qui ne pourra pas leur servir, et sur celui du halfelin, il n’y a rien non plus d’intéressant pour eux. Dépité il grommelle :



Níniel lui répond :



La mage surenchérit :



Sur ces paroles pleines de logique, les compagnons ressortent de la pièce en refermant doucement la porte derrière eux en abandonnant les malheureux aventuriers qui les ont précédés dans leur tombeau de fortune. Ils reprennent leur avancée, et après avoir tourné deux fois à gauche et trois fois à droite, ils arrivent devant une nouvelle porte qui ne veut pas s’ouvrir. Ils continuent donc en tournant cette fois une fois à droite puis une fois à gauche, pour trouver sur leur gauche et au bout d’un dernier couloir un escalier, qui comme celui qu’ils ont déjà emprunté ainsi que la galerie, fait deux pas de large et descend dans les ténèbres.



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Hermine leur pose alors à voix basse la question convenue :



Et comme ils acquiescent tous gravement, elle emprunte les marches en compagnie de Krill, tandis que Níniel et Hermine les suivent, et que Gardain vient toujours en dernier. C’est lorsqu’ils arrivent au niveau suivant que l’anneau de détection de la barde se met à briller, mais également celui dont cette dernière a fait cadeau à l’ensorceleuse, qui pour sa part scintille légèrement. Les compagnons ne cèdent pas à la panique puisque la lumière diffusée est verte, ce qui signifie qu’il y a dans les parages un être vivant qui ne leur est pas hostile. Pourtant, l’elfe est quand même étonnée que la plus puissante des deux bagues, celle qui est glissée à son doigt, ne se soit pas manifestée avant. Elle se l’explique en se disant que c’est probablement dû au fait que les épais murs de pierre brouillent le signal, mais bien entendu elle ne peut pas en avoir la certitude.


Les Zaventuriers se retrouvent dans un nouveau couloir de 2 pas de large qui, comme celui qui était plus haut, semble vouloir tourner tantôt à gauche et tantôt à droite, d’une manière qui semble totalement aléatoire. Cependant, ils ne sont pas surpris lorsqu’ils arrivent devant une nouvelle porte, et encore moins lorsqu’ils constatent que cette dernière est verrouillée. C’est pourquoi ils continuent à avancer, toujours en faisant preuve de prudence lorsque la galerie négocie un tournant, et c’est au bout d’un moment qui leur semble interminable, qu’ils aperçoivent une seconde porte, presque en face du corridor qu’ils sont en train de suivre, et qui fait dans les 20 pas de long. Les anneaux de détection se sont arrêtés de diffuser de la lumière dès que nos amis se sont éloignés de l’escalier, par conséquent, ils ne savent pas ce qui se cachait derrière les murs, et ne l’apprendront peut-être jamais. En s’approchant de la porte, ils redoublent de précautions, encore plus du fait qu’elle se trouve à proximité d’un nouveau coude, et qu’ils ne tardent pas à se rendre compte qu’elle est entrouverte.


Comme la première fois, c’est Níniel qui va bravement pousser le battant de bois, tandis que Krill est prêt à bondir l’épée brandie, qu’Hermine serre les mains sur les deux bâtons qu’elle est en train de tenir, que Mella pointe sa flèche en direction de la pièce, et que Gardain surveille leurs arrières. Là encore, la porte s’ouvre lentement, mais sans faire de bruit, et c’est le même spectacle macabre qui s’offre à leurs yeux, mais avec de légères différences. Pour commencer, la pièce dans laquelle ils pénètrent est parfaitement rectangulaire, et ce n’est pas un barbare qui est pétrifié, mais un demi-orc.



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Je pense qu’il est utile d’ouvrir une petite parenthèse pour parler des demi-orcs, qui comme vous l’avez sans doute deviné sont à moitié humains et à moitié orcs, et que l’on rencontre beaucoup moins fréquemment que les demi-elfes. La raison évidente est que les orcs sont des êtres brutaux qui méprisent tous ceux qui ne sont pas de leur espèce, et si les mâles ne détestent pas s’accoupler avec des femelles des autres races en les violant, dans l’immense majorité des cas, ils tuent leurs victimes dès qu’ils ont atteint la jouissance. Inutile, je pense, de préciser que cette dernière est très rarement partagée. Par conséquent, il est peu fréquent que ces unions charnelles donnent naissance à des petits, même si comme je l’ai déjà écrit et pour des raisons mystérieuses, les humains et les orcs sont compatibles au niveau de la procréation. Bien entendu, il est encore plus rare qu’une femelle orc donne naissance à un être hybride, étant donné que si elles sont moins fortes que leurs mâles, elles le sont quand même plus qu’un humain de base. Seul un barbare serait en mesure d’en maîtriser une, mais comme chacun le sait, tout autant que les nains, ils détestent les peaux-vertes, par conséquent ils préfèrent occire celles qu’ils rencontrent sans penser à autre chose.


Cependant il y a des exceptions, et certaines légendes parlent même d’histoires d’amour contrariées entre les deux races. Mais la réalité est certainement plus simple, et les demi-orcs naissent pour la plupart de femelles humaines qui ont été sauvées in extremis, alors qu’elles subissaient les assauts de leurs violeurs. Cependant ces rejetons, même si certaines de leurs mères arrivent à les aimer, sont presque systématiquement rejetés par le peuple humain. De ce fait, ils se mettent à vivre en solitaire dès qu’ils sont en âge de se débrouiller seuls. Cela est dû non seulement à leur aspect physique que beaucoup jugent comme étant repoussant, mais aussi à leurs caractères très souvent ombrageux, et à leur force bien supérieure à la moyenne qui en font des êtres dangereux pour ceux à qui ils déplaisent. Il n’y a aucun exemple connu de demi-orc ayant vécu parmi les peaux-vertes, et c’est certainement dû au fait que ces derniers considèrent ces sangs mêlés comme étant des êtres inférieurs, tout juste bons à être des esclaves.



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Krill n’échappe pas à la règle qui veut que les barbares détestent les peaux-vertes. Par conséquent, il renifle tout en affichant un air dégoûté en voyant la statue dont l’épiderme est pourtant devenu gris. Il a en effet reconnu certains traits de visage caractéristiques d’un orc, même si le reste de son corps est recouvert par une armure de cuir similaire à celle que lui-même portait il n’y a encore pas si longtemps, et qu’il tient à la main une impressionnante hache de guerre dont la lame a dû être en acier.


À gauche de la créature pétrifiée se trouve un tas de cendre que cette fois encore rien ne permet d’identifier, et entre les deux, en arrière, il y a un humain affalé sur le sol, portant encore un bouclier en métal et serrant la main sur une épée longue. Il semble n’avoir aucune blessure, et a très certainement été atteint par le rayon de la mort du tyrannœil. Sur sa droite, il y a une jeune elfe des bois portant une tunique diaphane de teinte rouge, et des cuissardes à talons-stylets de quatre pouces de haut en acier. À côté d’elle se trouve un arc long, dont elle n’a de toute évidence pas eu le temps de se servir. Même si les traits de son visage ne sont pas sans rappeler ceux de Mella, sa chevelure est d’un noir de jais. La vue de son corps qui a sans aucun doute été splendide n’attise pas l’envie des mâles de la compagnie des Zaventuriers, étant donné qu’elle a été égorgée et que son sang qui a coulé se confond avec la couleur de son vêtement. Son visage affiche l’horreur de ce qu’elle a vu avant de trépasser, tout comme ses yeux argentés qui sont écarquillés. C’est pour cette raison que Níniel va avec compassion s’agenouiller auprès d’elle, pour les lui fermer. Mella demande alors :



Hermine lui répond :



Krill dit en fixant toujours le demi-orc pétrifié :



Et Gardain ajoute sur un ton lugubre, alors qu’il a commencé à fouiller les corps des deux malheureux qui peuvent encore l’être :



Malheureusement, le nain ne trouve rien qui puisse aider les Zaventuriers dans la poursuite de leur quête. Par conséquent, ils ressortent de la pièce légèrement dépités.



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C’est après deux nouveaux coudes faits par le couloir que pour la première fois, un choix s’offre à eux, puisqu’ils ont la possibilité de partir, soit à droite, soit à gauche. Alors qu’ils hésitent sur la conduite à tenir, c’est le nain qui tranche en disant :



Hermine lui demande aussitôt :



Ils prennent donc le couloir de droite, et au bout de trois autres tournants, ils arrivent devant une porte qui celle-là est verrouillée. Par conséquent ils continuent, et au bout de cinq nouveaux coudes ils se retrouvent dans un cul-de-sac, avec deux autres portes qui se font pratiquement face, mais qui sont également fermées. Alors que la mage le regarde, le plus petit des deux guerriers se défend :



La barde vient à son secours :



L’ensorceleuse intervient :




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Mella demande alors à Gardain :



Sans hésiter, elle commence à gratter doucement contre le battant en bois qui se trouve sur leur gauche, et elle dit de sa voix charmante :



Pendant quelques instants rien ne se passe, si ce n’est que l’anneau de la barde devient de plus en plus brillant, et que celui de l’ensorceleuse se met lui aussi à scintiller. Puis ils entendent une voix étouffée qui leur pose une question :



Les compagnons obéissent, et peu de temps après, ils entendent la serrure cliqueter. La porte s’ouvre ensuite doucement et ils sont obligés de baisser les yeux, même Gardain, pour regarder à la lumière des anneaux d’Hermine et de Krill, la petite femelle aux cheveux bouclés qui vient d’apparaître et qui mesure la moitié de la taille du barbare.



À suivre…


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Présentation du monde et des personnages :


Les épisodes précédents :

<div class='tab1'>« Les Zaventuriers »

« Le Baiser de Galipett »

« Une drôle de compagnie »

« C’est pas juste »

« La fugitive »

« C’est pas faux »

« Ascensions déchaînées »

« Le Tertre Aux Pommes »

« Timide et solitaire »

« Pas si bête que ça »

« Un culte divin »

« Les affreux lutins »

« Alerte aux mâles imbus »

« Bout de gras à Port-Seulet »

« La préparation »