Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 17526Fiche technique19532 caractères19532
3254
Temps de lecture estimé : 14 mn
18/08/16
Résumé:  Surprenant retour au pays de Mathieu Lescot et de sa maîtresse, Jacqueline Lechamp.
Critères:  #historique fh ffh extracon fellation pénétratio
Auteur : Bernard Nadette      Envoi mini-message

Série : Conflits

Chapitre 15 / 33
Retour en Canfre : Mathieu Lescot et Jacqueline Lechamp

Résumé succinct des épisodes précédents :


À la suite d’un raid tanibrinque sur le port de Dorbauxe dans le royaume de Canfre, des prisonniers – hommes, femmes, enfants – sont emmenés en captivité. Une opération de débarquement est organisée pour venir en aide aux prisonniers, mais surtout pour libérer l’héritier du trône dont les geôliers ignorent la qualité. Mathieu Lescot âgé de quarante ans est un riche marchand armateur. Il est marié depuis quinze ans à Marie-Jeanne, âgée de trente-trois ans. Cette dernière n’a pas été capturée et est restée en Canfre. Il est devenu l’amant de Jacqueline Lechamp, âgée de dix-neuf ans, mariée à Childebert, un métayer alcoolique et brutal, lui aussi resté au pays. (Voir la liste des épisodes en fin de récit)



_________________________________________________________




Retour en Canfre : Mathieu Lescot et Jacqueline Lechamp



Quand on apprend à Dorbauxe que les prisonniers ont été libérés et qu’ils vont bientôt revenir aux pays, l’agitation monte parmi les familles. Comme aucune nouvelle n’est parvenue depuis qu’ils ont été emmenés, chacun se demande comment s’est passé cet exil forcé et réciproquement, ceux-ci s’interrogent sur comment s’est poursuivie la vie depuis leur départ.


Pour éviter trop grande pagaille, un ordre de débarquement a été établi. Les premiers seront les soldats, puis les civils et enfin une fois les quais vidés de la foule, les prisonniers tanibrinques.


Les militaires ayant fait partie de la garnison, conduits par le commandant Henri de La Tiémont, descendent du bateau, acclamés par le peuple et accueillis par les autorités, nouveau gouverneur en tête. Les retrouvailles avec les familles sont euphoriques, d’autant que deux mois de congés sont accordés. Seuls trois ne partagent pas la joie quand elles apprennent que leurs proches sont morts durant leur captivité.

Ils sont suivis de la Garde Royale et des troupes ayant participé au débarquement. Quand la nouvelle de la présence du Dauphin se répand, la liesse devient indescriptible.


Vient ensuite le tour des civils, là aussi c’est grande effusion. Même si, après les embrassades, quelques dames reprochent à leur époux d’avoir décampé un peu rapidement en les laissant se débrouiller avec les enfants.


Mathieu Lescot débarque en compagnie de celle qui l’a aidé à gérer la colonie des prisonniers : Jacqueline Lechamp et du couple Claude Taimongu et sa jeune épouse Dominique née Lepucat. Pour ces deux-là sa présence ne sera pas inutile quand les familles vont les découvrir mariés, avec en plus la jeune épousée enceinte. Cela risque d’être un peu tumultueux.


La première à rencontrer une connaissance est Jacqueline. Cette voisine lui apprend que son époux, un soir de beuverie au début de l’hiver, était tombé dans un fossé et n’avait pu se relever. Il avait été retrouvé deux jours plus tard, mort. Un autre métayer a été installé et le curé s’est chargé de ses affaires, car ses parents ont été emportés par l’épidémie qui a décimé la famille royale. À cette dernière nouvelle, la jeune femme fond en larmes. Elle se laisse aller à pleurer sur l’épaule de Mathieu qui lui caresse les cheveux en tentant de la consoler.


C’est comme elle se redresse que Marie-Jeanne Lescot apparaît. Elle se précipite dans les bras de son époux. Après moult embrassades, durant lesquelles Jacqueline s’éloigne de quelques pas, Marie-Jeanne lui demande qui est cette fille en pleurs. Il lui explique les décès qu’elle vient d’apprendre et n’a pas le temps d’ajouter plus d’explication, car il est interrompu par l’arrivée des familles Taimongu et Lepucat. Elles se précipitent vers Claude et Dominique. Leurs élans sont brisés quand elles se découvrent. On tente de séparer les deux jeunes gens qui se tiennent par la main, mais ils refusent. Mathieu intervient en annonçant qu’ils sont mariés. Du coup tous se retournent contre sa personne, l’accusent de s’être mêlé de choses qui ne le concernaient point. Chaque parti l’accusant d’être à la solde de l’autre. Il réussit à imposer un silence relatif dont il profite pour expliquer :



Les familles protestent qu’il n’avait pas à céder à la fantaisie des enfants en l’absence d’accord des parents. Il réplique :



Dominique ouvre alors son manteau et exhibe son ventre indiscutablement déjà bien arrondi. Moult exclamations accueillent la nouvelle. Les deux patriarches accusent, l’un Claude d’être un suborneur, un Don Juan sans scrupules, l’autre, Dominique, d’être une dévergondée impudique, une Salomé. Ils font tant et tant que Dominique éclate en sanglots, lâche la main de son mari et va pour se jeter dans le port. C’est la mère de ce dernier qui l’arrête in extremis. Celle-ci est prise d’une sainte colère, elle s’adresse à son beau-père :



Son mari essaie d’intervenir et se fait pareillement rabrouer. C’est le début de la révolte. Les dames des deux familles font chorus soutenus par les plus jeunes. Les patriarches se retrouvent bientôt isolés, leurs garçons finissant par rejoindre les rangs de leurs femmes et sœurs. Ils finissent par capituler et accepter le fait accompli. Mathieu se multiplie alors pour mettre de l’huile dans les rouages du fragile accord. Dot, pension, trousseau, résidence… etc. sont discutés. Il est décidé que les jeunes mariés résideront, pendant quelque temps, chez un couple qui cousine avec les deux familles, en attendant que la situation se décante. Alors qu’il se démène, sa femme s’approche de Jacqueline assise, toujours pleurant, sur une bite d’amarrage :



La conversation s’engage. Marie-Jeanne fait narrer à Jacqueline le quotidien des prisonniers. Par bribe et en désordre, elle apprend que son interlocutrice a aidé, au début de l’exil, Mathieu déprimé, à reprendre goût à la vie par le travail manuel. Puis que celui-ci lui a appris à lire et écrire, pour la prendre enfin comme assistante quand il eut à s’occuper de gérer l’activité de la colonie. Elle se rend prestement compte que Jacqueline voue reconnaissance et admiration à son époux. Elle finit par demander :



Jacqueline qui a partagé les nuits de Mathieu depuis plusieurs mois est gênée vis-à-vis de son interlocutrice.



Jacqueline n’ose protester.



Quand Mathieu, enfin libéré après sa longue médiation, les rejoint enfin, sa femme lui annonce l’installation de Jacqueline sous leur toit. Il se trouve plutôt embarrassé d’accueillir sa maîtresse au domicile conjugal. Cependant il s’abstient de tout commentaire, celui-ci pouvant a contrario susciter interrogation. Le trio se dirige vers la maison du couple, Marie-Jeanne narrant durant le trajet les événements survenus depuis le raid tanibrinque.


Une fois rendus, une chambre est préparée pour l’invité. Tandis que les voyageurs se rafraîchissent et ablutionnent, la maîtresse de maison fait préparer le repas. Durant icelui, chacun continue d’évoquer les événements récents. C’est surtout Marie-Jeanne qui parle du commerce. Les affaires ne sont pas trop ressenties de la prise de la ville par les tanibrinques. Il n’y avait heureusement pas de bateau affrété au mouillage et les dépôts pratiquement vides. À cause des dommages causés aux docks. Il a fallu pendant plusieurs semaines décharger les cargaisons à deux lieues des entrepôts. Cela a occasionné des frais de transbordements. D’autres ont été beaucoup moins heureux, ayant eu leurs navires et leurs marchandises saisis. C’est le cousin Richard et son fils Ferrand qui ont été les plus gênants. Ils n’avaient de cesse de venir mettre leur nez dans les affaires estimant en tant qu’héritiers, en l’absence d’enfant du couple, qu’ils avaient à veiller à la bonne marche des affaires. Jacqueline se retire quand la conversation prend un tour plus personnel et familial. Le couple rejoint sa chambre peu après.


Tandis qu’ils se dévêtent pour la nuit, Marie-Jeanne s’inquiète à nouveau de la santé de son mari et de sa fatigue, suite à l’exil et à la traversée.



En oyant ces mots, madame s’approche de son mari qui lui tourne le dos en achevant d’ôter ses chausses. Elle ne s’est point revêtue de sa chemise de nuit. Elle l’enlace, ses seins s’écrasent contre son dos et elle lui embrasse le cou.



Elle relâche son étreinte. Mathieu se retourne et contemple sa femme. Elle tourne sur elle-même pour lui faire voir toutes les facettes de son anatomie. À trente-trois ans, elle est fort appétissante. Un visage fin aux yeux verts, encadré de beaux cheveux acajou, la poitrine une peu lourde, mais nullement pendante, une toison satinée soulignant plutôt que cachant un conin des plus gracieux et surtout une chute de rein à faire renoncer à ses vœux le plus saint des moines. C’est d’ailleurs sur chacune des deux faces de la lune qu’il commence par déposer un baiser, non sans glisser un doigt dans la vallée secrète qu’il trouve moult moite.


Sans qu’il soit nul besoin que Madame y mette la main, le sexe de Mathieu se dresse. Il prend sa femme dans les bras et la dépose sur le lit. Il l’embrasse puis couvre ses seins de baisers. Quand iceux dardent et durcissent, il égare ses doigts dans la toison, escaladant le mont de Vénus, avant de redescendre occuper la vallée qu’il avait rapidement explorée. Cette prise de possession est grandement favorisée par Marie-Jeanne qui fort obligeamment plie les jambes et les écarte. Il poursuit longuement ses caresses, amenant sa femme au bord de l’explosion.


Alors seulement il vient sur elle et la pénètre. Elle l’enserre des bras et jambes. Malgré le poids qu’elle a sur elle, Marie-Jeanne ondoie sous son époux, se retenant de manifester trop bruyamment son contentement. Mais quand le plaisir vient en ondes puissantes, elle ne peut s’empêcher de bêler fort peu discrètement. La houle de ses reins s’apaise. Elle relâche son étreinte. Mathieu comprend qu’elle a besoin de digérer son plaisir et se retire. Effectivement Marie-Jeanne reste une bonne minute à récupérer. Elle regarde son époux et l’embrasse, puis voyant sa queue toujours raide, se penche, la bécote et la suce avec zèle jusqu’à ce qu’il jute dans sa bouche. Puis tous deux repus s’allongent dans les bras l’un de l’autre. Plusieurs minutes passent en silence avant que Marie-Jeanne ne le rompe.



Mathieu la regarde inquiet.



Ce disant, elle jette un coup d’œil à la virilité peu vaillante de son mari.



Incontinent elle gobe le paresseux et s’applique à lui redonner vitalité. Pour ne point rester inactif, Mathieu glisse la tête entre les cuisses de sa compagne pour lui prodiguer de la langue de très appréciées caresses. Après avoir joué ce jeu buccogénital quelque temps, Madame se redresse et vient s’embrocher sur le pieu qu’elle a œuvré avec ardeur à dresser. Monsieur s’empare de ses seins qu’il pince, étire, fait rouler. Marie-Jeanne sent le plaisir à nouveau poindre. Elle ressent plusieurs petites décharges avant d’être emportée par une puissante vague, au moment même où Mathieu se répand en elle. Point n’est besoin de leur chanter une berceuse pour qu’ils s’endorment rapidement.


Le lendemain, Marie-Jeanne se lève dès potron-minet en laissant Mathieu dormir. Elle rejoint la salle à manger où une bonne apporte le petit déjeuner. Quand elle apprend que Jacqueline s’apprête à faire de même dans la cuisine, elle la fait quérir pour qu’elle vienne la rejoindre. Une fois cette dernière installée et la bonne partie :



Madame Lescot explique à la maîtresse de son mari ce qu’elle attend d’elle. Cette dernière reste muette de stupéfaction regardant son interlocutrice comme une apparition. Devant le silence de sa vis-à-vis, Marie-Jeanne enchaîne :



Jacqueline sourit intérieurement, car la veille elle a entendu Marie-Jeanne manifester que ce devoir n’était point corvée. Cela l’avait affectée de savoir Mathieu dans les bras d’une autre, même si dès le début de leur relation, elle savait que tous deux étaient mariés et que quand la libération viendrait, ils seraient séparés. Maintenant grâce à cette proposition, elle va pouvoir continuer à voir, côtoyer et aimer Mathieu et avec la bénédiction de sa femme qui plus est. Bien sûr il faudra qu’elle le partage, mais qu’est-ce en comparaison d’un éloignement définitif ? Marie-Jeanne s’approche en souriant et embrasse Jacqueline un peu surprise :



Les deux femmes éclatent de rire. Mathieu entre à ce moment. Sa femme lui dit :



Il les regarde :



Comme elles n’ont nullement l’air contrites, il préfère ne pas s’obstiner, en se demandant si d’avoir deux femmes sous son toit, ce qui présente certes des avantages indéniables, est forcément de tout repos quand ces dernières s’entendent comme larrons en foire.


Cette affaire réglée, il va devoir se concentrer sur l’installation du matériel ramené de Mayphoult et sur l’éventuelle poursuite du travail en commun des anciens prisonniers.


_______________________________________________



Les épisodes précédents :