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Temps de lecture estimé : 22 mn
19/09/16
corrigé 06/06/21
Résumé:  L'union de Claude et Dominique bouleverse les deux familles.
Critères:  #historique #initiation fh ff fhh fgode pénétratio sandwich fdanus fsodo jouet
Auteur : Bernard Nadette      Envoi mini-message

Série : Conflits

Chapitre 16 / 32
Retour en Canfre : les familles ennemies

Résumé des épisodes précédents : À la suite d’un raid tanibrinque sur le port de Dorbauxe dans le royaume de Canfre, des prisonniers – hommes, femmes, enfants – sont emmenés en captivité. Une opération de débarquement est organisée pour venir en aide aux prisonniers, mais surtout pour libérer l’héritier du trône dont les geôliers ignorent la qualité. Des explications houleuses, heureusement tempérées par l’intervention de Mathieu Lescot, ont eu lieu entre les familles ennemies de Claude Taimongu et Dominique Lepucat, quand leur mariage et la grossesse de cette dernière ont été annoncés.

(Voir la liste des épisodes en fin de récit.)



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Claude et Dominique, après les tractations qui ont suivis leur débarquement, se dirigent vers la maison des cousins Herpin qui doivent les accueillir momentanément, le temps que les arrangements entre les deux familles soient finalisés. Les deux patriarches conduisent la procession, en se regardant en chiens de faïence. Dire que le cousin Jean-René et sa femme Sidonie sont surpris de voir arriver la procession chez eux est un mot faible. Quand ils apprennent le pourquoi, leur étonnement n’a plus de borne. Ils acceptent de bonne grâce de recevoir sous leur toit les deux tourtereaux, pas mécontents, tout comme Mathieu, qu’un pont soit jeté entre les deux familles antagonistes. D’ailleurs, sitôt que les mariés sont installés, les deux familles repartent pour se rendre chez un notaire. Seuls restent une sœur, une cousine et un cousin germains de Claude : Adeline, Françoise et Serge, deux frères, une sœur et une cousine de Dominique : Marc-Antoine, Paul-Marie qui vient de fêter ses dix ans, Donatienne et Douceline. Après avoir quelque temps conversé avec leurs hôtes, les Herpin retournent à leurs occupations. Ils ne veulent point trop laisser les commis longtemps sans manifester leur présence. De son côté, Paul-Marie rejoint une partie de furet avec les enfants de la maison et des voisins.


Quand ils se retrouvent entre eux, les jouvenceaux interrogent les anciens captifs sur le comment dont ils se sont retrouvés mariés et bientôt parents. Ils expliquent bien volontiers, depuis les tours pendables qu’ils se jouaient les premiers temps, prolongeant ainsi les haines familiales, jusqu’au plongeon dans l’étang. Ensuite leur première discussion au coin du feu, commencement de leur amitié, suivie d’autres durant lesquelles ils se découvrent. C’est leur crainte de ne plus pouvoir se voir au retour en Canfre qui leur fait comprendre qu’ils s’aiment et Claude de conclure :



Le jeune homme ne voulant point indisposer se tait. Le silence se prolongeant c’est in fine la jeune mariée elle-même qui se décide à prendre la parole.



Dominique rosit, ouvre la bouche, la referme et finit par lâcher :



Et toute l’assistance de s’esclaffer. Son frère après avoir retrouvé son sérieux :



À ces paroles la susdite sœurette s’empourpre davantage. Marc-Antoine prend pitié d’elle et passe à des sujets moins scabreux. D’autant plus qu’il trouve Adeline, la sœur de son beau-frère, fort à son goût et ne veut passer pour trop libertin à ses yeux en s’appesantissant par trop sur ce genre de sujet. Comme la demoiselle le regarde apparemment avec intérêt. Après tout maintenant que les patriarches ont dû se résigner à une union entre les deux familles, une seconde sera moins délicate à faire accepter, mais il ne faut pas qu’il perde de temps, car il est question d’un mariage avec Jocelyne Garceret. Cela, il préférerait l’éviter, non que la fille soit un laideron, bien au contraire, mais elle est un peu fate et surtout a un caractère revêche.


Il n’est pas le seul à tenir ce raisonnement. Serge et Douceline l’ont également. Dans leur cas, l’intérêt qu’ils se portent n’est pas neuf. Quelque quatre mois plus tôt, leurs chemins se sont croisés durant une fête paroissiale. Ignorant leur appartenance aux familles ennemies, ils avaient éprouvé une inclination réciproque. Loin de les détacher, la révélation de la chose les avait fait s’accointer plus étroitement. Ils se retrouvent secrètement régulièrement, cherchant comment vaincre l’adversité, imaginant maints projets plus ou moins utopiques. Pourtant ils n’avaient point songé à celui, pourtant aisément réalisable, de leurs cousins.


Quand la compagnie quitte la chambre pour se diriger vers la salle commune pour prendre collation, les deux amoureux s’attardent. Une fois les autres éloignés, ils s’embrassent. Serge regrette :



Tous deux rient, avant que Serge proteste :



Ils s’embrassent de nouveau. Douceline reprend :



Serge boit du petit lait en entendant la déclaration de son aimée :



Elle lui explique comment s’y rendre et sur un dernier baiser ils s’empressent de rejoindre le reste de la troupe.


Lorsque les jeunes mariés se retrouvent seuls, Dominique fine mouche :



Il éteint son indignation d’un baiser.

En sortant de chez les Herpin, Douceline s’arrange pour passer avec ses cousins du côté de la maison de son amie Ludivine. Elle les abandonne alors pour lui rendre visite. Ce qu’elle n’avait pas prévu, c’est que Donatienne manifesterait le désir de l’accompagner, pour co-annoncer la nouvelle de l’union de son frère avec une Taimongu. Cela ne l’arrange pas. La chance est avec elle, ils croisent peu avant d’arriver, une amie de sa cousine, qui engage la conversation. Elle en profite pour s’éclipser.


Après lui avoir annoncé et commenté la nouvelle du mariage, elle bavarde longuement avec Ludivine, tournant autour du pot, n’osant au pied du mur formuler sa demande. C’est son amie finissant par trouver singulière son attitude qui finit par demander :



En rosissant, Douceline se décide à demander presque en murmurant :



Ludivine regarde son amie intriguée.



Ludivine va chercher un trousseau dans la cachette où elle le resserre et le confie à Douceline. Connaissant la pudeur et la chasteté de son amie, elle ne comprend point la finalité de cette requête et ne peut s’empêcher de demander :



C’est la question que redoutait la jeune femme. Elle s’empourpre un peu plus et après une courte hésitation, se résout à dire le pourquoi de la chose :



La foudre serait tombée à ses pieds, Ludivine n’aurait point été plus sidérée :



Et Douceline de narrer leur relation depuis leur rencontre jusqu’à ce jour et le pourquoi de la décision de se faire dépuceler et le projet de se faire surprendre.


Ludivine n’en revient pas, mais ce qui la laisse la plus pantoise est quand même que Douceline veuille se faire pincer avec son amant en pleine action. Même après le départ de son amie, elle a bien du mal à admettre ce qu’elle vient d’entendre et se demande si elle n’a pas rêvé, ce qui ne l’empêche pas, malgré tout, de penser qu’il faudra faire un nouveau trousseau et peut-être même prévoir un agenda pour l’occupation des lieux, pour peu que l’avenante Douceline prenne goût aux jeux de l’amour.


Une fois en possession des clefs, la jeune femme rentre au domicile familial. En attendant l’heure, elle piaffe. Après le repas, qu’elle trouve interminable, elle annonce qu’elle se rend à vêpres. Cela ne surprend point le clan, qui connaît son attrait pour la religion, certains sont même persuadés qu’il est probable qu’elle manifeste le désir de prendre le voile.


Cette fois-ci, elle ne s’attarde point à l’église et s’esquive par une porte latérale. C’est le cœur battant, pas seulement à cause de sa marche précipitée, qu’elle se hâte vers le pavillon en serrant dans ses mains les clefs telles le Saint-Sacrement. Elle ne ralentit qu’en arrivant à proximité. Elle observe les alentours et ne voyant rien de singulier, ouvre la porte et se coule dans le bâtiment.


Elle trouve un bougeoir, là où Ludivine le lui avait dit et l’allume. Elle se rend directement dans la chambre, ignorant les autres pièces et allume les chandeliers. À peine a-t-elle achevé, qu’elle entend toquer à l’huis. Elle se précipite ouvrir icelui après avoir regardé par le judas. C’est bien Serge. Il se glisse dans vestibule et embrasse sa dulcinée. Celle-ci l’entraîne vers la chambre, mais une fois dans la pièce Douceline perd son allant. Jusque-là elle était dans l’enfièvrement de ce qui n’était qu’une idée presque abstraite, maintenant au pied du mur, elle prend pleinement conscience de ce qu’elle est venue faire céans : se faire culbuter comme a dit son amie. Les baisers de Serge l’apaisent un peu, elle reste presque apathique, mais n’oppose aucune résistance aux initiatives de son amoureux. Il la dévêt délicatement, prenant son temps pour ne pas l’effaroucher, alternant le déshabillage avec des baisers enflammés. Lui-même quitte ses vêtements prestement et il l’entraîne sur le lit.


Il l’embrasse tout en la caressant, la nuque, d’abord, puis ses mains descendent pour atteindre la poitrine que dans un premier temps il se contente d’effleurer. Ensuite les effleurements se font de plus en plus empressés. Il observe que les tétons de la belle réagissent joliment. Il effectue une sorte de descente ; sa bouche atteint les seins et ses mains le pénil.


Serge prolonge ses caresses. Ses doigts se hâtent lentement à s’impatroniser la fente spumeuse. Il décolle les lèvres et fait saillir le clitoris qu’il cajole généreusement avant de l’embrasser et le sucer. Visiblement sa mie moult apprécie. Les forts plaisants moments qu’il a passés avec une amie de sa mère ont été une expédiente formation. Grâce à icelle il évite vacillations, gaucheries. Et surtout précipitation. Douceline, malgré la chaleur qui l’envahit, reste tétanisée, aspirant et redoutant à la fois de se faire pénétrer. Les câlineries prodiguées détendent malgré tout la belle. Ses cuisses se détendent. Ses hanches s’animent, d’abord imperceptiblement, à peine un frémissement, puis avec de plus en plus d’ampleur, jusqu’à ce que le plaisir la surprenne et que la houle se calme. Serge la laisse revenir sur terre avant de venir sur elle et de mener sa queue vers la chatte éclose. Quand il entre en elle, Douceline se contracte un peu, mais quand le pucelage est emporté, malgré la douceur qu’il y met, elle ne peut retenir un cri de douleur. Elle essaie de faire bonne contenance et serre les dents. Malgré cela elle ne peut empêcher les larmes de lui venir aux yeux. Il s’en rend compte et se retire, ce dont elle est bien aise. Nonobstant, la douleur persiste.


Lorsqu’elle regarde elle voit aussi que la perte de sa virginité l’a non seulement endolorie, mais occasionné abondant saignement. Le drap, le sexe de Serge, son entrecuisse sont poisseux. Serge la prend dans ses bras pour la dorloter. Elle s’y laisse aller. Quand il la sent un peu apaisée, il va chercher un broc, une cuvette et des serviettes. Il nettoie délicatement l’aine de son aimée et l’embrasse. Elle-même prend aussi un linge et procède aussi à la toilette de son amant. Il s’embrasse encore, mais l’heure a tourné et l’heure du départ arrive déjà. Elle lui conseille de sortir le premier, elle suivra peu après, le temps de mettre la literie à laver. Il s’éclipse, sur un dernier baiser, non sans qu’ils aient pris heure pour se revoir le lendemain à mâtine à l’église.


Après le départ de Serge, Douceline retire le drap taché et cherche un baquet où le mettre à tremper. Elle n’en trouve pas, puis pense au cagibi dont l’entrée est presque dissimulée par une porte en trompe-l’œil. Quand elle ouvre l’huis, elle a un hoquet de surprise en y découvrant Ludivine :



Ludivine est ébahie de la réponse de Douceline. Que cette fille n’ait onques égaré un doigt dans sa toison et son sillon dépasse son entendement. Elle qui se paluchait d’abondance à peine nubile. Elle préfère ne pas épiloguer sur le sujet, aussi enchaîne-t-elle :



Ludivine est à nouveau ahurie de l’ingénuité, de l’ignorance même de son amie :



Ludivine réfléchit quelques secondes et ajoute :



C’est au tour de Douceline d’être abasourdie. Elle n’est pas sûre d’avoir bien saisi ce qu’a dit son interlocutrice :



Ludivine regrette d’avoir eu trop longue langue. Maintenant que c’est dit :



La foudre serait tombée aux pieds de Douceline qu’elle n’eut point été plus abasourdie. Elle regarde son amie comme si elle venait d’un autre monde :



Ludivine se dit que son amie se montre bien intéressée par la narration de ses prouesses génésiques. Elle n’aurait jamais imaginé Douceline posant des questions sur ce genre de sujets. Peut-être est-elle moins Sainte Nitouche qu’elle ne le croyait. Eh bien puisqu’elle se passionne pour les histoires de cul, elle va en avoir :



Ludivine laisse un temps de silence, mais Douceline ne fait pas de commentaires, elle reprend donc :



Voyant l’air d’incompréhension sur le visage de Douceline, elle explicite :



Ludivine s’éclipse en pensant : je vais lui faire voir si je mens. In fine elle n’est pas mécontente du scepticisme de son amie. Cela va lui donner l’occasion de l’ébaubir et de se gausser de son ébahissement. Elle revient moins d’une minute plus tard avec une boîte qu’elle pose sur une table, puis se déshabille guettant du coin de l’œil l’air ahuri de Douceline et en riant sous cape. Elle ouvre la boîte et en sort deux godemichés qu’elle a pris soin d’huiler ; un en bois et un en ivoire, tous deux à l’étonnante ressemblance des sexes d’homme. Elle s’assoit sur le lit et les tend :



Elle s’allonge, ramène les genoux contre sa poitrine et écarte ses fesses à deux mains. Douceline reste comme stupide avec les deux engins en main.



Douceline hésite encore un court moment, puis émoustillée par la situation, se décide et s’agenouille. Elle use d’abord du gode d’ivoire, le plus petit des deux, mais l’introduit pas séance tenante. Elle frotte la fente de son amie, et n’ayant pas oublié le plaisir que lui avait procuré Serge en s’occupant de la sienne, elle s’attache à faire subir au bouton de Ludivine d’abondante titillation. Cette dernière goûte fort la médication. Sans que rien ne l’annonce, Douceline enfonce d’un coup l’objet dans la chatte gluante. Ludivine pousse un :



…suivi, d’un second plus sonore et plus long quand Douceline fait avec la même vigueur itou avec le second phallus dans son anus et qu’incontinent Douceline se mette à manœuvrer alternativement les deux olisbos avec énergie. Ludivine ne s’attendait point à ce genre d’initiative de la cousine de Dominique. Tourments et plaisir se mêlent. Les premiers s’estompent et le second finit par l’emporter, la laissant pantelante. Douceline lui murmure alors :



Tandis que les deux jeunes femmes nettoient les godemichets, Ludivine, dûment vêtue, suggère à son amie :



En repensant à sa décision de perdre son précieux pucelage, sans être passée devant Monsieur le Curé, à la manière dont elle l’a bourrée avec les godes, ajouté au fait qu’elle ne s’insurge pas plus contre ses suggestions, Ludivine se dit qu’en dépit de tous ses principes affichés, la charmante Douceline se dévergonde, et au-delà de ce qu’elle n’aurait onques songé s’attendre.



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