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Evaluations de Athanagor
Ses dernières évaluations

Tri par note Tri par récit

Athanagor Obsédé sexuel courtois, sensible et à l'esprit perturbé en présence de femmes. Manque de chance : elles m'attirent terriblement.
Moyenne des notations = 14.143. Ecart type = 2.129.
Elle est basée sur 1028 notes. Au total 1064 appréciations.


Date
Titre, auteur(e), série Nb car Note Commentaires Moy
22137
(29/11/23)
co
Dans l'objectif
16082 Bon - 14 J’ai trouvé excitant la montée progressive du désir, tout en finesse, la mise en situation et les barrières qui lâchent les unes après les autres (un peu facilement, c’est vrai, mais ça ne m’a pas troublé plus que ça.). C’est bien amené, bien écrit.
La toute fin par contre est flippante ! Je rejoins d’autres critiques : Anna s’est faite manipuler et tromper. Et de façon d’autant plus machiavélique qu’elle avait le sentiment d’agir de son propre chef.
Je me suis fais avoir par le twist final, c’est vrai, je ne l’ai pas vu venir. Mais il m’a fait le même effet que certains films de Hitchcock : j’ai eu un vague sentiment d’horreur qui a gâché ce que j’ai pu ressentir auparavant.
++++
22135
(29/11/23)
fh
Au fil de l'eau
15262 Assez bon - 12 La passion amoureuse peut renaître, en voici un exemple. Et c’est beau… mais c’est aussi un peu flippant d’assister à cette perte de moyens, balancée par des tentatives désespérées d’auto-persuasion : « je suis forte », « j’ai la tête sur les épaules », « je fais ce que je veux ».
C’est touchant aussi, par moments, lorsque la relation apparaît asymétrique par exemple. Et un peu triste le retour à la réalité conjugale…
J’ai bien aimé, au début, le style « écriture libre », le débit chaotique des pensées… mais j’ai fini par moi aussi me perdre dans des pensées qui n’avaient plus rien à voir avec ce que je lisais.
Et puis quand, par-ci par-là, quelques réflexions apparaissent comme autant de fausses notes dans la symphonie guimauve de la passion, j’en viens à avoir des craintes pour la narratrice.
++
22132
(29/11/23)
gr
Joëlle, une brune incendiaire de la région aixoise...
7409 Moyen - 10 Cette lecture n’est pas désagréable, mais l’histoire est hyper anecdotique : « je connais une fille qui a baisé avec quatre mecs. » Ça fait trop juste pour moi, alors que Joëlle semble être un personnage de roman et que j’aimerais en savoir bien plus sur elle.
Racontez-moi une histoire qui m’apporte quelque chose, qui me fasse ressentir quelque chose. Là, en dehors de « ah ouais, cool. » je ne sais pas trop quoi dire de ce récit… à part que je l’aurai probablement vite oublié.
++
22131
(29/11/23)
gr
Le sacrifice
22313 Assez bon - 12 Je ne sais pas si le choix du point de vue féminin est judicieux ici. Je ne suis pas convaincu par le ressenti de Barbara lors des pratiques douloureuses ou du gang bang sacrificiel. J’ai du mal à ne pas me dire qu’il y a un truc qui cloche et qu’elle devrait consulter. Et je mets ça sur le fait que l’auteur est un homme et qu’il projette ses fantasmes.
Cela dit, ce récit m’a bien changé les idées. L’auteur flirte avec les clichés du noir bien membré, en jouant sur la diversité et en posant son récit en Afrique. J’ai beaucoup aimé sa façon de garder une marge de flou entre réel et imaginaire. Cela m’évoque des pratiques vaudou, sans que ce soit clairement dit. Il en ressort une ambiance très particulière, mystérieuse et mystique, qui m’a fait passer ma première mauvaise impression de la scène d’ouverture (forcée).
++
22130
(28/11/23)
co
Souvenirs de jeunesse
7827 Assez bon - 12 Petite lecture sympathique. Les souvenirs heureux du narrateur sont agréables à découvrir. Il n'y a rien d'extravagant, mais les situations décrites ne sont pas banales non plus. J'ai aimé les touches d'humour, le ton de la confidence, la connivence que je ressens dans le couple. +++
22121
(28/11/23)
hh
Pris à mon propre jeu
22975 Assez bon - 12 J’ai trouvé le style agréable, même s’il est perfectible (ce genre de phrase « il […] jouit à son tour dans un râle au fond de moi ou plutôt dans la capote. » me laisse perplexe : il a joui où ?).
L’histoire n’a rien d’extraordinaire… déjà lue et relue sur ce site.
J’ai par contre bien aimé que l’auteur prenne son temps et décrive son ressenti, son état d’esprit. Cela donne de la crédibilité au témoignage, et améliore nettement, à mes yeux, la qualité du récit.
+++
22120
(21/11/23)
fh
Affinités – Premières preuves
37716 Bon - 14 Ce récit m’a rappelé des paroles de Brassens : « Ne jetez pas la pierre à la femme adultère, je suis derrière… » à la différence près que le cornu de l’histoire à l’air d’être un gros bouffon.
Je retrouve ce que j’aime dans la plupart des récits de Patrik : du sexe respectueux et décomplexé. Je retrouve également la progression dans les pratiques, le côté « approche » aussi, qui n’est jamais négligé. Tout ce pourquoi j’aime lire ce genre de récits.
Cependant ici, tout semble trop parfait… tout glisse tout seul. Quand je lis une histoire, j’aime bien qu’il y ait des accrocs, des difficultés, résolues ou non, mais des éléments qui mettent un peu de tension, qui relèvent le plat.
++++
22119
(17/11/23)
fh
Harem
7862 Sans plus - 08 Non seulement c’est très (trop) descriptif, mais en plus c’est raconté en accéléré !
Comme quand j’étais ado et que j’enregistrais en loucedé les films érotiques sur une vieille VHS du daron : pour visionner fallait accélérer pour trouver les scènes « intéressantes ». L’histoire je m’en branlais… enfin non justement.
En plus les infos tombent bizarrement : au bout de plusieurs mois de vie commune, on apprend le prénom du dieu grec (et viking !). Cool, moi c’est… ah ben on sait pas.
A la moitié du texte, on apprend que ça se passe dans les années 60. Ah bon ? Du coup je rembobine jusqu’au début, c’était du noir et blanc.
A un moment, c’est tellement rapide que le paragraphe se limite à : « Le lendemain matin, il est en pleine forme et me fait l’amour divinement, nous jouissons de concert, je suis repue. » Quand je parlais d’accéléré…
Idem pour la rencontre : un mec (Max…) prends son bain dans son jardin (?!), et une randonneuse (Machine…) se retrouve nez à nez avec lui. Croyez-le ou non, au lieu de l’éloigner en surveillant ses arrières, elle va faire trempette, puis dans la foulée elle suce le gonze. Bim, bam, ça ne se posait pas de question dans les années 60 !
Autre chose : je connais un peu l’Ardèche, je n’y ai jamais vu la mer… la mère Denis, à la rigueur…
Je vais être vache (encore), mais maintenant que vous avez le scénario, ce serait bien d’écrire le récit.
Plus sérieusement : vous avez de la matière à revendre ! Respirez, prenez votre temps et vous en ferez profiter les lecteurs comme moi.
++
22116
(17/11/23)
fh
Lui
9137 Assez bon - 12 Des récits de première fois en club libertin, j’en ai lu des tas, mais raconté par une femme, je crois que c’est ma première fois (ouh là là). Et j’ai apprécié ce point de vue. Par exemple la principale crainte exprimée n’est pas de se retrouver entre couilles (walou pas d’meuf), mais bien de se retrouver entourée de couilles (wouah l’malaise).
Il en ressort un récit sympathique et rassurant. Mais l’histoire reste quand même basique et personnellement « Lui » m’a fait l’effet d’un « Gérard Bouchard » façon J.F. Derec (référence de vieux). À mon avis, ça aurait valu la peine de s’en passer.
+++
22113
(17/11/23)
fh
I.A Mon amourrre
25648 Très bon - 16 Très amusant à lire. J’ai trouvé excellent le moment de doute concernant Martine, dans une ambiance de solitude et de libido rampante. J’aurais presque aimé que cette phase soit plus longue et détaillée.
J’attendais le module courtisan depuis un moment, ou le bug bête et méchant, mais l’auteur n’a pas été aussi joueur que je l’aurais été (si j’avais réussi à écrire un texte de cette trempe…).
Il n’en reste pas moins un récit inventif, bien mené, bien écrit et qu'aucune incohérence flagrante n’a gâché. J’ai toujours du mal avec les récits SF en carton pâte. Je dois y croire un minimum pour adhérer, et c’est le cas ici. Bravo, c’est… Grrr… fffe…
++++
22108
(17/11/23)
dn
Retour au gîte
21930 Très bon - 16 Il a suffit de deux phrases de l’auteure pour susciter mon intérêt. Il se jouait déjà des choses, il me restait à découvrir lesquelles. J’aime beaucoup ce genre d’intrigue humaine, qui se tisse par petites touches. C’est très agréable à lire. J’ai d’ailleurs trouvé que c’était très bien écrit.
Quand j’ai commencé à sentir le surnaturel venir, je n’ai pas été perturbé : les codes n’étaient pas bouleversés. L’histoire suivait son cours, « naturellement ».
Cela dit, la conclusion sous forme de lettre et les explications données me semblent légères : la part de mystère n’est pas totalement levée. Il s’est apparemment passé des choses intenses, des déchirures, des amours, des actes extrêmes qu’aucune raison valable ne semble pouvoir expliquer, ou pas suffisamment à mes yeux.
En fait, j’ai l’impression que ce récit est la conclusion d’une grande histoire qui ne nous est pas livrée. C’est frustrant.
++++
22105
(17/11/23)
sm
Comment j’en suis arrivé la ?
14774 Très bon - 16 J’ai bien aimé ce récit qui ne se limite pas à égrainer les faits. J’ai eu l’impression d’entrer dans la tête du narrateur et de vivre avec lui ses bouleversements émotionnels et sensationnels. Je trouve que ce récit décrit assez bien le cheminement qui peut amener quelqu’un à se livrer ainsi (au-delà du fantasme de soumission) : les échanges préparatoires, la mise en confiance nécessaire, le lieu plus ou moins sécurisé, etc.
L’histoire est bien racontée, bien construite et d’une écriture agréable.
J’ai tout de même un petit reproche : on perd le fil autour des histoires à écrire à deux. N’était-ce qu’une proposition faite au sens figuré ? Je m’attendais à ce que cela serve de conclusion, ou de prétexte à une suite.
+
22090
(16/11/23)
fh
Vivre sans être vu
15317 Assez bon - 12 Un donjon dans une ancienne église ? Rhooo mais ça c’est du fantasme qu’on ne lit pas tous les jours ! C’est délicieusement sacrilège cette mise en croix. Et l’onction me semble bien peu orthodoxe… Ajoutez à cela le fantasme du miroir sans tain… joli combo ! Mais dites-moi, le narrateur a l’air d’avoir sacrément prémédité son coup. Et puis il nous annonce négligemment qu’il connaît un lieu cool… mais il n’a rien d’anodin, cet endroit ! Qui c’est cet « ami » ? Moi ça m’intrigue, on ne nous dit pas tout !
Bref, à mon avis, il aurait pu y avoir bien plus que cette scène de baise extraordinaire.
++
22088
(16/11/23)
hh
Je suis comme la rose
556 Bon - 14 Un mars et ça repart. C’est aussi simple que ça. Mais Hrolf le dit tellement mieux !
Sans se prendre la tête (en apparence), avec des mots simples et une image efficace, les sensations et les émotions diffusent naturellement. Tout est là et c’est beau.
+++
22083
(16/11/23)
ne
L'éveil
1483 Très bon - 16 Frais et distrayant !
Quand j’ai découvert le texte, je me suis dit « ah, merde un poème… » : je n’étais pas dans le mood.
Ensuite j’ai fait « okaaaay, pourquoi pas… » : une fable à la façon de La Fontaine, par l’Artiste, ça peut être marrant… « Bzzzzt bzzzzt bzzzzt » ou pas.
Et puis j’ai fermé ma gueule – celle qui me parle dedans ma tête – parce que je voyais se mettre en place la réaction en chaîne d’une machine de Goldberg bucolique et littéraire.
Tel Maître moustique, je me laissais happer.
Et paf. Moralité.
Vous êtes insortable Monsieur l’Artiste.
++++
Humour
22103
(16/11/23)
fh
L'entretien d'embauche
16214 Assez bon - 12 On n’est pas loin du pastiche en effet. (« c’est bien le dossier « S3X69Q » ? – Hum oui, c’est lui… – Oh, mais qu’il est gros ! » je l’ai lu comme ça, désolé.)
La seconde partie sauve ce récit et lui donne une autre dimension. Mais même ainsi, cela reste assez cliché.
J’aurais bien vu davantage d’humour ou de second degré pour améliorer ma lecture. Un ton plus original peut-être ou un point de vue inattendu ?
La première partie d’interview aurait pu être écourtée également (heureusement elle n’est pas trop longue non plus, je pinaille) : en coupant le dialogue avec des réflexions du patron par exemple, en faisant des ellipses, etc. Parce qu’entre nous, je m’en fous des horaires d’ouvertures du bureau…
+
22096
(14/11/23)
fh
Lavabo : prose entre les strophes
13296 Très bon - 16 Pour ma part j’ai trouvé l’exercice très réussi. Les paroles de Bashung sont facilement sujettes à interprétation, mais encore faut-il recoller tous les morceaux, et éclairer les parties obscures…
L’histoire se tient, même si elle m’a moins séduit que pour « Bijou bijou : prose entre les strophes ». Mais j’ai aimé l’ambiance plus noire encore, plus rock and fucking roll. J’ai aimé les ponts entre les deux textes. La narration est peut-être un peu plus décousue aussi, un peu moins claire que celle de « Bijou bijou », mais je trouve que ça colle bien à l’état d’esprit de Luc. Bravo.
+++
20771
(14/11/23)
fh
Bijou bijou : prose entre les strophes
C'est la première et la dernière fois (4)
18896 Excellent - 18 Ouah, superbe ! L’exercice est très réussi. J’ai retrouvé l’ambiance particulières des chansons de Bashung. Le côté un peu planant, à l’ouest. Les formules improbables, sorties d’on ne sait où, mais qui font mouche. L’érotisme troublant, l’ambiguïté de certaines paroles, les double sens… Pour moi l’esprit Bashung est bien là, et c’est un régal à lire !
L’histoire bâtie autour du texte de la chanson est super intéressante, jamais je ne l’aurais imaginée ainsi. La relation sur le fil des deux héros m’a tenu en haleine. J’ai été un peu déçu de la toute fin, mais c’est elle qui justifie la participation au concours. À la réflexion, ça l’fait.
++++
Concours
22098
(07/11/23)
fh
Soirée padel
11728 Moyen - 10 Les bières trappistes ont bien des vertus… mais elles ne rattrapent pas toujours les récits de fantasmes phallo-centrés. Même avec 2,5g dans le sang, j’aurais du mal à y croire (mais je serais peut-être plus prompt à partager le délire !).
Kate est pour moi semblable à une poupée gonflable qu’on manipule et qui n’exprime pas grand-chose à part des râles. C’est navrant.
J’ai trouvé l’écriture perfectible, avec du vocabulaire qui pourrait être plus varié (le narrateur « imprime » à toutes les sauces), et des phrases parfois imprécises (on me parle d’un groupe de collègues, puis ils sont « tous les quatre », et puis on s’en fout parce qu’il ne reste que Kate).
Bref, c’est moyen pour moi.
++
22099
(07/11/23)
co
Une journée bien naze
15192 Assez bon - 12 J’ai moyennement apprécié le côté Hélène et les abeilles, ou Jackie et les bourdons : qui couche avec qui, l’avalanche de prénoms qui m’embrouille la tête, le côté « J’te raconte pas ! – Ben si, raconte. – OK, j’te raconte… ». Et puis, la surenchère entre « potes » m’a toujours gavé. Ici, c’est salé, et en plus, c’est bien gras par moments.
J’ai davantage aimé le retournement de situation, très théâtral avec ce texte presque entièrement dialogué. L’auteur aurait pu basculer complètement dans ce style d’ailleurs. J’imaginais très bien le type se décomposer… le passage du ricanement entendu aux sueurs froides doit être sublime à voir sur scène !
Au niveau de la construction, le découpage ne me semble pas toujours très logique. Et la fin me paraît quelque peu abrupte.
+++