n° 17656 | Fiche technique | 16406 caractères | 16406 2811 Temps de lecture estimé : 12 mn |
17/11/16 |
Résumé: Retour au Pays de Jacquotte Palois qui présente son fiancé glaisan à une famille surprise. Adaptation de la famille Galleway dans son pays d'accueil | ||||
Critères: #historique fh hplusag pénétratio | ||||
Auteur : Bernard Nadette Envoi mini-message |
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Rappel succinct de la situation : (Voir les liens vers les épisodes précédents en fin de récit.)
À la suite d’un raid tanibrinque sur le port de Dorbauxe dans le royaume de Canfre, des prisonniers – hommes, femmes, enfants – sont emmenés en captivité. Une opération de débarquement est organisée pour venir en aide aux prisonniers, mais surtout pour libérer l’héritier du trône dont les geôliers ignorent la qualité. Monsieur de La Tiémont accompagne la famille glaisane qui a préféré fuir son pays, après qu’Hillary ait tué les responsables de son enfermement dans un bordel d’où Jacquotte Palois s’était échappée.
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Après que ses hommes se furent dispersés, Monsieur de La Tiémont était attendu par sa mère et sa sœur Léonore, son frère François-Hercule était à l’armée au nord. C’est accompagné d’icelles qu’il revient vers les quais afin accueillir Jacquotte et la famille Galleway. Il se sent un peu responsable des glaisans. C’est lui qui les a fait embarquer pour les éloigner de leur pays après qu’Hillary a tué la mère maquerelle et son homme de confiance. Il espère pouvoir leur trouver rapidement une ferme sur ses terres et en attendant, les faire travailler au château. Qu’ils retrouvent rapidement un rythme de vie régulier et paisible, surtout pour la jeune femme. En effet depuis qu’elle a occis Mme Radcliff et son factotum, elle reste abattue et craintive.
Il n’est pas le seul à accueillir Jacquotte. Ses parents Étienne et Sylvie Palois, ainsi que sa sœur Louison auxquels s’ajoutent sa tante Marguerite, quelques cousins et voisins. La présentation de Dustin comme son fiancé et son intention de l’épouser au plus vite laisse sa famille médusée et elle ne l’est pas moins quand elle voit l’attention que porte Monsieur de La Tiémont à Jacquotte et aux tanibrinques. Les intéressés se gardant d’évoquer le bordel, elle ne peut, effectivement, que s’interroger sur les raisons.
L’idée première qui vient à nombre de personnes est que le fringant officier a dû mettre dans son lit, soit Jacquotte elle-même, soit La femme de l’aîné Katryn, soit la jeune Hillary et peut-être deux d’entre elles ou même les trois. En attendant que les tanibrinques récupèrent les biens qu’ils ont pu embarquer et suivent le commandant dans ses terres, la famille Palois s’arrange pour leur trouver logement. Ils accueilleront Dustin, la tante Louise, le père et Hillary et des voisins Peter et Katryn.
Cela étant réglé, Monsieur de la Tiémont, qui ne pouvait accueillir les Galleway faute de logement, sa mère et sa sœur étant descendues dans une hostellerie, y invite les deux familles à dîner. Cela évitera aux Palois trop de frais et permettra à Madame mère et à sa sœur de faire connaissance des tanibrinques qui vont venir s’installer sur les terres familiales. Le repas se déroule au mieux et chacun de retourner vers son logement. Le lendemain, Léonore s’étonne auprès de son frère de l’attitude d’Hillary. Elle lui a trouvé l’air d’une biche effarouchée, sursautant presque au moindre bruit et ayant un mouvement de recul dès que quelqu’un s’approchait d’elle. Henri ne voulant donner les raisons de cet effarouchement se contente de répondre :
La conversation est interrompue par l’apparition d’un sous-officier :
Henri s’excuse auprès de sa mère et de sa sœur et suit le militaire.
Après les émotions du départ et la traversée, les Galleway sont bien aise de pouvoir dormir ailleurs que dans la promiscuité de l’entrepont d’un navire. Jacquotte et Dustin auraient bien aimé partager cette première nuit à terre, mais les parents les envoient chacun dormir de son côté. Même s’il est question de fiançailles, ils pensent avoir leur mot à dire et de toute manière les tourtereaux ne sont pas passés devant Monsieur le curé.
Peter et Katryn n’ont pas ce problème. Les voisins qui les accueillent leur octroient un coin à eux où est mise une paillasse. Pour dire vrai, ils ne profitent pas de cette intimité, étant trop las de la fatigue accumulée, ils s’endorment rapidement après un rapide baiser.
Joshua et sa fille Hillary sont accueillis par Louise Palois, belle-sœur du père de Jacquotte, veuve depuis deux ans. Elle regroupe ses quatre enfants, âgés de deux à dix ans, dans une pièce pour en libérer une pour ses hôtes. Hillary, toujours apathique et craintive depuis sa libération et la mort de ses tortionnaires, imite les jeunes enfants de la maison, se couche et s’endort rapidement. Son père ne tarde point à l’imiter.
Le lendemain, il aide son hôtesse à quelques travaux, ne voulant pas être seulement une charge pour la jeune femme. Ils discutent d’abondance, tout en œuvrant, de la guerre, de l’éducation des enfants, de leurs conjoints défunts, de leur vie en général. L’après-midi, il se rend, accompagné de ses enfants, au port pour récupérer les maigres biens qu’ils ont pu amener avec eux. Iceux sont stockés chez les parents de Jacquotte.
Monsieur de la Tiémont n’ayant point réapparu depuis qu’il a été requis par les autorités militaires, sa mère et sa sœur, à son imitation, invitent Palois et Galleway pour le repas du soir.
Comme la veille Hillary se couche dès le retour chez Louise Palois. Son père quant à lui, accepte l’infusion que lui propose Louise. En la sirotant, ils reprennent spontanément leurs discussions du matin. Joshua prend machinalement sur la table un jouet cassé, demande quelques morceaux de bois et des clous. Louise après une courte hésitation lui apporte ce qu’il a réclamé. Il sort son couteau, démonte, taille, rogne, sculpte même. La conversation tombe, lui concentré sur son ouvrage, elle l’observant. Quand il repose l’objet remonté sur la table, elle le prend dans ses mains, le caresse et lui dit d’une voix altérée :
Un silence s’installe peuplé de souvenirs. Il est interrompu par un gémissement venant de la chambre où couche Hillary. Son père se précipite, suivi de Louise. Ils découvrent la jeune femme agitée, mais toujours endormie. Son père lui parle doucement. Louise va pour lui prendre la main, mais il l’en empêche :
Hillary finit par se calmer. Ils sortent de la pièce et retournent s’asseoir à la table, côte à côte sur le banc. Elle demande :
Joshua s’aperçoit qu’il s’est laissé aller à parler plus qu’il ne le pensait au départ. Il hésite un moment avant de se décider de lui conter ce qui est arrivé à sa fille, depuis sa disparition jusqu’à la mort de la mère maquerelle et de son factotum. Louise lui prend les mains :
Bien que Louise ne pose aucune question, il sait qu’elle a compris qu’il n’a pas tout dit. Son expression est la même que celle de sa femme en pareille circonstance. La tête un peu inclinée, un sourire à peine esquissé, sans que cela n’altère son air grave et des yeux pétillants qui disent sans qu’elle ait besoin d’ouvrir la bouche : « Toi, mon bonhomme, tu ne dis pas tout. » Il reprend :
Et de lui narrer la séquestration de Jacquotte au lupanar, son évasion, sa rencontre avec ses enfants, ses efforts pour faire libérer Hillary et ses compatriotes, qui furent enfin couronnés de succès avec l’arrivée des Canfrais et l’intervention du Commandant de La Tiémont pour qu’Hillary ne soit pas inquiétée par le shérif corrompu, d’où leur arrivée en Canfre.
Le silence s’installe. Ils se regardent, se tenant toujours les mains. Des larmes viennent aux yeux de Louise :
Il l’attire vers lui. Elle se laisse aller contre sa poitrine et ne peut retenir quelques sanglots silencieux. Joshua, de la sentir contre lui abandonnée, est bouleversé. Quand elle se ressaisit et se redresse, il effleure ses lèvres d’un léger baiser. Elle n’a même pas un léger mouvement de recul. Il récidive et avance cette fois-ci la langue entre ses lèvres. Celles-ci s’écartent lentement pour l’accueillir et Louise lui rend son baiser. Ils s’embrassent tels des jouvenceaux.
Quand ils se séparent, ils ont le souffle court. Elle a l’esprit en désarroi. Il ne lui laisse pas le temps de se reprendre. Il entreprend à nouveau de l’embrasser tout en glissant sa main sous sa jupe. Elle en arrête sa progression en serrant les jambes, tout en répondant à son baiser. Petit à petit elle détend ses cuisses et il reprend son avance le long d’icelles et finit par en atteindre la jonction. La dame ne portant point culotte sous sa robe, l’accès à ses trésors intimes se fait dès lors sans difficultés. L’un n’avait point taquiné ainsi femelle depuis la mort de son épouse, l’autre été lutinée de la sorte depuis celle de son mari. Le premier retrouve sans difficultés le jeu de doigts qui plaisait tant à Loana, la seconde l’apprécie comme elle affectionnait celui de son Théophraste. Après de longs mois d’abstinence ils s’enflamment comme de l’étoupe. Ni l’un ni l’autre ne songent plus à lutter contre le bouillonnement de leurs sens. Elle murmure :
Elle le prend par la main et l’entraîne. Il la suit docilement. Ils traversent la cour et pénètrent dans l’étable de Margot, la vache de la maison.
Louise pose le bougeoir sur une tablette et ferme la porte. Quand elle se retourne, il l’embrasse à nouveau, puis commence à la dévêtir. Elle coopère activement, avant de s’attaquer aux vêtements de Joshua qui met le même enthousiasme à collaborer. Elle étale soigneusement jupe et jupons sur le tas de foin avant de s’y laisser choir, aussitôt rejoint par son sigisbée.
Les préliminaires se limitent à un rapide, mais ardent, baiser et quelques caresses que Joshua prodigue à la dame, qui écarte, sous icelles, largement les jambes. Il passe au-dessus d’elle, qui s’empare du sexe dressé pour le guider vers son intimité. Il y pénètre sans difficultés, l’endroit étant détrempé à souhait. À peine a-t-il conquis la place, qui d’ailleurs ne se défendait pas, que Louise l’enserre de ses bras et jambes. Tant il est échauffé, il craint de se répandre trop prestement, fort heureusement il n’en n’est rien. Il tient fort honorablement la distance. Quand il se retire pour arroser la brune toison, la dame, sous l’assaut, a connu le plaisir.
Tous deux restent allongés, côte à côte silencieux. Nul n’ose rompre le silence. Chacun se sentant fautif de s’être ainsi laissé aller, mais surtout chacun craint de ne perdre l’estime de son partenaire. Joshua le premier rassemble son courage :
Après ce double aveu, chacun le savourant, de nouveau le silence s’installe. Joshua se rembrunit brusquement.
Il se redresse et pose genou en terre :
Un nouveau baiser passionné les réunit. Icelui leur redonne allant pour se remettre à l’ouvrage de choses plus conséquence. Quoique Joshua ait dit de son âge, celui-ci ne l’empêche de retrouver prestement une rigidité qui plaît aux dames. Pour la seconde fois, il l’honore. Icelle comme ci-devant goûte fort de se faire ramoner le con, après ces longs mois de chasteté. Après qu’il se fut répandu une seconde fois sur sa toison. Ils ablutionnent, en discutant de la manière dont ils vont annoncer leur décision à leurs proches, puis rejoignent, après un dernier baiser, leur lit respectif.
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Les épisodes précédents :
« Origines : attaque et prisonniers »
« La vie reprend : il faut s’adapter »
« La vie reprend : la curiosité peut révéler des choses »
« La vie reprend : espoir de promotion »
« La vie reprend : Ennemis jusqu’où ? »
« Espoir de promotion - Croisée des chemins - À la cour du Roi »
« La déception pousse vers des voies étroites »
« Du côté des prisonniers : Marion - Jacquotte »
« Débarquement »
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« À la cour Charles : Anaïs, Claire, famille et surprises »
« Diversion - Débarquement en Érinlande »