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Temps de lecture estimé : 24 mn
24/11/16
Résumé:  Madeleine Lepont a découvert les joies de la sexualité durant la captivité en Glaiseterre. Son mari est surpris de sa nouvelle attitude au lit.
Critères:  fh fhh hplusag fplusag couple extracon jalousie fellation fgode pénétratio double sandwich fdanus fsodo historique
Auteur : Bernard Nadette      Envoi mini-message

Série : Conflits

Chapitre 18
Retour plus délicat de Madeleine Lepont

Rappel succinct de la situation : (Voir les liens vers les épisodes précédents en fin de récit.)

À la suite d’un raid tanibrinque sur le port de Dorbauxe dans le royaume de Canfre, des prisonniers – hommes, femmes, enfants – sont emmenés en captivité. Une opération de débarquement est organisée pour venir en aide aux prisonniers, mais surtout pour libérer l’héritier du trône dont les geôliers ignorent la qualité. Madeleine Lepont trouvait les choses du sexe assez déplaisantes et faisait son possible pour échapper au devoir conjugal. En épiant un couple de voisins qui eux n’y répugnaient pas, cela lui fait bouillir le sang. Un autre prisonnier en profite pour lui faire découvrir les joies de l’amour physique, bientôt rejoint par un de ses amis.



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S’il en est une que le retour au pays réjouit et inquiète à la fois, c’est Madeleine Lepont. Depuis qu’elle a découvert les plaisirs de la chair. Athanase Grosbois et Renaud Tardif l’ont assidûment comblée durant les mois de captivité. Elle ne peut imaginer de ne plus y goûter régulièrement. Son époux saura-t-il la combler ? Comment prendra-t-il son changement quant aux choses du sexe ? De bonnes âmes lui révéleront-elles qu’elle a jeté son bonnet par-dessus les moulins ? Car elle ne doute pas que, malgré ses efforts quant à rester discrète, ses parties de jambes en l’air n’aient été connues au couvent, comme l’ont été celles entre autres de Mathieu Lescot et de Jacqueline sa petite paysanne qui, il faut bien l’avouer, s’est bien dégrossie durant sa captivité.


Mari, famille et amis l’accueillent à sa descente du bateau avec empressement. Madeleine trouve que son époux n’est pas celui qui se montre le plus transporté par son retour, que ses embrassades manquent de chaleurs. Peut-être, après tout, se fait-elle des idées ? Tous se rendent ensuite au domicile du couple reconstitué. En entrant, Madeleine voit que de nombreux changements ont eu lieu. Son mari lui explique d’un ton par trop détaché, que pour suppléer à son absence, il a engagé une intendante pour s’occuper de gérer la maisonnée. Il lui présente d’ailleurs icelle, une nommée Cunégonde Desmoulins. C’est une jeune femme de peut-être trois ou quatre ans sa cadette, aussi brune qu’elle est blonde.


À l’instant, Madeleine sait que la nommée Cunégonde ne l’a pas suppléée que pour l’intendance. Avant sa captivité cela lui aurait été indifférent et même l’aurait grandement contentée, mais céantement cela l’irrite, les ardeurs de son mari lui revenant de droit. Il va falloir qu’elle y mette bon ordre, rapidement, mais en procédant avec circonspection. Elle doit bien convenir que son mari, vu son attitude passée quant au devoir conjugal, ne doit s’attendre à ce qu’elle montre beaucoup d’enthousiasme à retrouver son lit. Au contraire ce nouvel entrain le surprendra et probablement s’interrogera-t-il ? Il faut qu’elle trouve une solution pour qu’il ne se géhenne pas la cervelle et se montre par trop suspicieux.


Une illumination lui vient en voyant sa cousine allaitant un enfançon. Elle va dire qu’en se voyant séparée d’Eudes, Dieu seul sait quand elle a réalisé qu’ils n’ont point d’héritiers et qu’il faut sans barguigner ni atermoyer y obvier.


Le soir après que les invités se soient retirés les époux se retrouvent dans la chambre conjugale. Le mari n’ayant pas oublié son attitude passée se montre peu empressé. Icelle en est assez chagrinée, elle espérait ne pas avoir à prendre d’initiatives. Elle se résout à servir le petit discours qu’elle avait préparé sur leur absence de descendance, invoquant non seulement son devoir d’épouse, mais aussi les Écritures qui commandent : « soyez féconds ». Eudes se montre ravi de ce qu’il oit et voyant Madeleine en d’aussi bonnes dispositions, il passe illico à l’action de peur que cette dernière ne se ravise.


Il la renverse sur le lit et la trousse et sans guère de préliminaires, la pénètre. Un tel comportement eut indisposé l’ancienne Madeleine, mais la nouvelle ne s’en offusque nullement, même si elle fait mimique d’être effarouchée de l’abordage. Eudes s’active deux-trois minutes avant de se répandre, laissant sa femme dépitée par la brièveté de l’action. Renaud et Athanase l’ont habituée à plus de résistance. Dans son souvenir quand son mari la prenait cela lui paraissait durer longtemps, probablement se dit-elle parce qu’à l’époque elle appréciait fort peu la chose, mais la durée n’a guère dû moult changer. Les mêmes choses ne produisent pas forcément les mêmes impressions. Elle ne poursuit plus avant dans ces considérations philosophiques, en se demandant plus concrètement comment inciter son mari à ne point s’arrêter en si bon chemin. Elle décide de jouer l’innocence :



Eudes est assez dubitatif, mais préférant ne point controverser avec son épouse présentement en aussi bonne disposition il lâche un :



Or la virilité de son époux ne le permet pas. Elle ne peut se mettre à le sucer tout de go. Cela serait par trop direct. Il faut qu’elle amène Eudes à le suggérer et pour cela lui tendre la perche. Elle pose la main sur le vit au repos et prend son air le plus innocent pour murmurer :



Eudes trouve cela saugrenu, mais s’abstient à nouveau de tout commentaire. Puis, petit à petit, il réalise ce qu’elle vient de dire. Peut-être qu’en s’y prenant bien, il pourra l’inciter à le mettre en pratique. La connaissant, il pense que ce n’est pas chose gagnée :



Madeleine préfère arrêter là ses tergiversations, car ce qu’elle redoute c’est que mari n’insiste plus avant. Elle approche lentement ses doigts du sexe endormi, comme si elle n’était pas convaincue et hésitait. Cette fois-ci elle ne contente pas d’effleurer la chose. Elle la prend, la caresse, la cajole. Son mari apprécie et commence à reprendre consistance. C’est alors qu’elle dépose dessus un petit bisou. Eudes pousse un : « Ho ! » de surprise. Madeleine s’interrompt :



Elle récidive. Le vit se dresse encore plus. Son mari interroge :



Il aimerait bien la voir poursuivre de manière plus substantielle. Son épouse comprend immédiatement ce qu’il désire, mais ne tient pas se précipiter et veut que son mari se montre plus explicite :



Et incontinent, donne un petit coup de langue sur la tête, un second, puis un troisième tout le long de la tige. Son mari est aux anges, mais son contentement monte encore en flèche quand, à la suite d’un quatrième, elle le gobe et se met à le sucer. Il est béat tant qu’il ne l’interrompt et finit par jouir dans sa bouche. Elle ne s’attendait pas à ce qu’il la laisse œuvrer jusqu’à cracher son foutre. Elle est de plus déçue, car elle entendait profiter de la remise en condition de son époux pour avoir le nouveau ramonage de chatte auquel elle aspirait. Elle ne l’entend de cette oreille, aussi malgré sa surprise, s’empresse-t-elle d’avaler et de poursuivre sa prestation buccale. Eudes après une fort longue journée et deux éjaculations se sent quelque peu las. Il crie grâce et détourne son entreprenante épouse de la tâche à laquelle elle s’est attelée avec conviction. Icelle regimbe :



Madeleine n’ose insister, pourtant elle se sent diantrement frustrée de rester sur sa faim de bite. Elle fait bonne contenance, mais voue son mari aux gémonies, le soupçonnant même d’avoir usé ses forces avec cette Cunégonde. Il faut qu’elle trouve médecine à ce jeûne de volupté. Contrairement à son époux, elle met du temps à trouver le sommeil.


Le lendemain au réveil, elle est seule dans le lit. Elle en est fort chagrine, elle avait escompté qu’ils reprendraient au lever ce qu’ils avaient interrompu la veille. C’est de méchante humeur qu’elle se lève. Elle part à la recherche de son époux, bien décidée à la ramener à la chambre. Quand elle le trouve, il est déjà en grande discussion avec des clients et ne la salue que distraitement. Elle va donc prendre collation, puis ayant mis la main sur Cunégonde, entreprend de faire le tour de la maison. Nombre de choses ont changé. Visiblement « l’intendante » en a pris possession et l’a organisé à sa guise. Madeleine décide de se la réapproprier et fait quelques remarques plus ou moins acerbes. La matinée passe vite. Madeleine qui voulait mettre les choses au point quant à la gouvernance de la maisonnée durant le repas est déçue, car celui-ci déjeune avec des membres de la corporation à la maison commune. Cela n’améliore guère son état d’esprit.


Pour tenter de s’apaiser, elle prend le chemin de l’église. En arrivant, alors qu’elle va pour s’asseoir, le père Antoine qui traverse le chœur, l’aperçoit. Heureux de revoir l’une de ses plus fidèles paroissiennes, il se précipite pour la saluer et s’enquérir de sa santé après sa captivité dans un pays d’hérétique. Il lui confie combien son absence s’est fait sentir, tant son action pour les œuvres était marquante. Pas d’un point de vue pécuniaire, car son mari a continué à verser de généreuses aumônes, mais sur le terrain, par ses collectes, ses distributions et ses visites aux indigents et aux malades. Il termine par :



Peu après, Madeleine, pourvue des instructions du prêtre, prend le chemin des quartiers populaires. Sa première visite est pour la famille d’un ouvrier maçon qui ne peut plus travailler suite à un accident. La seconde pour celle d’un pêcheur qui a péri en mer et qui laisse veuve et quatre enfants.


C’est en sortant du galetas que le diable met sur son chemin Renaud Tardif. Icelui a bien perdu de la timidité de ses débuts. À peine aperçoit-il Madeleine qu’il sent un fourmillement dans la partie précise de son anatomie qui fait de lui un homme. Depuis le départ de Mayphoult, ils ne sont point vus, navigant sur des navires différents et n’ayant pas débarqué du même côté du port. Elle ne l’a point avisé, toute à ses pensées qui, il faut bien l’avouer, malgré la mission dont elle est investie, ne sont guère tournées vers la religion, mais plutôt vers l’état d’inassouvissement où l’a laissé son mari la veille. Elle est toujours irritée contre lui et son égoïsme. Ce n’est que lorsqu’elle se cogne quasi à lui, qu’elle le reconnaît. Il est trop tard pour l’éviter et elle ne peut feindre de ne le pas reconnaître, d’autant qu’il la salue et demande comment elle se porte. Bien que préférant être à mille lieues, elle répond tout en poursuivant son chemin :



Il lui emboîte le pas.



Elle lui explique brièvement, le salue et presse le pas. Il fait de même et reste à sa hauteur en parlant de choses, d’autres, de ses projets, mais point du premier d’entre eux qui est de la baiser. Il l’attire dans une venelle étroite en disant :



Prise par la conversation, elle le suit spontanément. Après quelques minutes de marche dans un lacis de ruelles sombres, il lui dit :



Elle est prise de court, mais n’ose refuser. Renaud frappe à la porte d’une petite maison. Une voix éraillée dit d’entrer. Ils pénètrent dans une vaste pièce au sol de carrelage. Un lit, une table, un fauteuil, deux chaises, un tabouret, deux coffres et d’une grande armoire en forment le mobilier. Sur le fauteuil en train de coudre une forme ratatinée. En s’approchant, Madeleine découvre un visage ridé au-delà de tout ce qu’elle a déjà vu. La voix éraillée la prie de s’asseoir et demande :



Madeleine ne s’attendait pas à cette question. Elle reste sans voix. Renaud intervient :



Madeleine engage malgré tout la conversation, sachant que certains par fierté, pour ne pas déranger et maintes autres raisons, refusent l’aide. Au cours de la conversation qui s’engage, Madeleine apprend que cette vieille femme est née sous le règne du Roi Henri, le grand-père de Sa Majesté. En l’entendant narrer certains évènements de sa jeunesse, elle en déduit qu’elle a plus de cent ans. Elle a perdu son mari depuis des décennies, mais aussi tous ses enfants et petits-enfants. Seuls lui restent un arrière-petit-fils qui est marin et dont elle n’a plus de nouvelles depuis plus de deux ans et une arrière-petite-fille qui a suivi son mari dans un village à dix lieues de là et qui vient lui rendre visite au moins tous les mois et parfois même deux fois. Quand Madeleine lui demande si elle a de quoi vivre, il lui est répondu :



La conversation se poursuit. Madeleine est intéressée par les souvenirs d’Anne Lecerteau, qui lui font retrouver d’autres temps, d’autres mœurs, mais elle se rend compte que ce long entretien fatigue la vieille dame, aussi prend-elle congé. En sortant, elle est encore tout ébaubie de cette improbable rencontre avec ce fantôme du passé dont une réflexion l’a particulièrement marquée : « J’ai vu mourir trop de monde. Je me demande parfois si Dieu ne m’a pas oubliée ». Dans ses pensées elle suit machinalement Renaud. Icelui la mène devant une porte qu’il ouvre. Il s’efface, elle rentre avec lui sur ses talons. Il ferme la porte et annonce :



L’intérieur est meublé en plus d’un lit, d’une table, d’une chaise, d’un coffre et de deux tabourets. Elle se tourne vers lui. Il ne lui laisse pas le temps de parler et l’embrasse. Elle le repousse, tente de le raisonner :



Il n’en tient aucun compte et continue de la presser et la pousse vers le lit où elle finit par choir. La défense de Madeleine, il est vrai, n’est pas d’une vivacité exemplaire. Quand il l’avait fait entrer dans cette maisonnette, sans frapper, elle s’était dit qu’il la menait à une autre visite. En réalité, même si elle ne se l’avouait pas, elle avait rapidement senti le désir de jeune homme. Cela lui était quelque peu sorti de l’esprit en sortant de chez la voisine, mais en le voyant ouvrir la porte sans s’annoncer, au fond d’elle-même, elle savait que ce n’était vers d’autres nécessiteux qu’il la menait. S’il y a une personne dans le besoin, présentement, c’est elle et ce n’est point de secours pécuniaires ou spirituels auxquels aspire, mais d’un vit bien raide qui la ramone d’abondance, depuis que son époux l’a laissée moult insatisfaite. De plus l’attitude de ce dernier le matin l’avait amplement indisposée. Tout cela ne favorise pas une résistance farouche.


D’ailleurs si Renaud avait obtempéré à ses adjurations, elle en aurait été fort quinaude, mais on le dirait sourd comme pot, tant il fait fi de ce que papelardement clame la jeune femme et de son regimbement. Elle résiste juste ce qu’il faut pour avoir bonne conscience, mais point trop pour ne pas décourager le galant, se gardant bien de hucher. De plus, trop de cris attireraient du monde et il s’en suivrait des explications pour le moins oiseuses où sa conduite en captivité ne manquerait pas d’être évoquée. Elle est à moitié consciente de son attitude, comme si son être s’était partagé : d’une part son esprit qui réprouve, de l’autre son corps qui appelle. Le second parvient à modérer les velléités d’opposition du premier, suffisamment pour les rendre inefficaces.


Malgré ses gesticulations, elle se trouve promptement troussée et dépoitraillée. En plus, cette lutte l’échauffe de plus en plus et quasi cesse quand Renaud réussit à lui glisser la main entre les cuisses et lui astiquer la moule. Il ne faut qu’une poignée de secondes de plus pour qu’obligeamment elle desserre les jambes. Le polisson en profite bien sûr pour pousser son avantage. Il fait sortir le bouton magique et le cajole du bout des doigts. Pour Madeleine les braises qui n’avaient point été refroidies la veille et encore moins le matin, s’attisent pour devenir un brasier ardent, d’autant que Renaud gobe un téton pour le téter, le sucer, le mordiller.


Après avoir amplement profité de cette douce médecine, elle aspirerait volontiers à quelque chose de plus substantiel. Comme s’il lisait dans ses pensées, il lui enfonce deux doigts dans la chatte, il les fait gambiller, tout en gardant son pouce sur le clito turgescent. La belle goûte fort la médication. Cela ne l’empêche concomitamment, de délasser fort adroitement ses chausses, pour en sortir un vit de fière allure. Quand il retrait ses doigts, c’est pour l’enfoncer aussitôt dans le puits d’amour de la dame. Il la besogne avec vivacité. Madeleine se retient de par trop couiner. Même s’il tient plus longtemps que son mari, Renaud se retire et décharge trop hâtivement à son goût.


La gourmande se hâte de gober le sexe gluant sans tergiversation. Elle œuvre avec conviction et application digne de figurer dans les annales. Le galant ne tarde pas à retrouver une raideur de bon aloi. Contrairement à Eudes, il ne la laisse pas jouer de la bouche trop longtemps. Il se dégage et la fait mettre à quatre pattes. Elle s’exécute en profitant pour se défaire de ses vêtements qu’elle juge incommodants pour l’exercice en cours. Une fois en position, elle tend l’arrière-train. Il la saisit par les hanches et s’engouffre dans la vulve spumeuse. Il la travaille avec tant de cœur qu’elle est projetée en avant à chaque coup de boutoir, mais cela n’est point fait pour lui déplaire. Elle revient à chaque fois au-devant du pieu qui l’assaille.


Cette fois-ci la cavalcade dure plus longtemps et Madeleine prend son pied en se mordant les lèvres pour ne pas ameuter le voisinage. Cela ne l’empêche pas, quand il vide à nouveau les couilles, de se retourner et de se remettre à le sucer, jusqu’à ce que son partenaire ait retrouvé la consistance adéquate. Incontinent elle se remet à quatre pattes en se cambrant encore plus, bien que cela paraisse impossible.


Renaud repart à l’offensive. Après quelques minutes, en voyant la croupe tendue, il lui vient une idée. Il connaît le goût de la caillette à se faire enculer. Après avoir un instant hésité à user son vit, la vue d’un binet le décide. La chandelle en est bien courte et surtout trop fragile, mais est posée à côté la grande cuillère de bois qu’il vient de finir de tailler. Il s’en empare et la fiche dans le cul, enfonçant d’un coup quatre bons pouces du manche. Icelui fait un pied de long et est terminé par une boule d’un pouce et demi.


Madeleine ne peut retenir un : « Ho ! », qui n’est nullement de protestation, puisqu’elle retend les fesses. Devant invite aussi explicite, il poursuit. De la queue il laboure la chatte et de la cuillère le cul. Celle-ci s’enfonce de plus en plus dans ce dernier. Après quelques allées et venues, c’est huit pouces qui disparaissent dans l’étroite porte. Madame Lepont oublie totalement Monsieur son époux, toutes pensées concentrées sur le ramonage de ses deux conduits intimes. Enfin pas entièrement toutes. Il lui reste juste assez d’esprit pour se rendre compte où elle est et ne pas manifester bruyamment son contentement. Renaud se vide une nouvelle fois sur ses fesses, mais il continue de manœuvrer la cuillère avec entrain jusqu’à ce que la dame finisse par crier grâce et s’effondrer sur le lit, ce qui prend un certain temps et même un temps certain.


Tandis que Madeleine reste inerte à plat ventre sur le lit à cuver son plaisir, Renaud en profite pour faire un brin de toilette. Il vient à peine de finir qu’une voix l’appelle. Il se revêt au plus vite en criant à sa mère qu’il arrive. Ce charivari tire Madeleine de sa douce torpeur. Le temps qu’elle émerge, il a déjà quitté la pièce en lui lançant mezzo voce que sa mère est rentrée plus tôt que d’habitude du marché. Cela l’éveille tout à fait et, craignant de se faire surprendre, l’affole. Elle se précipite sur ses vêtements, mais se rend compte, tartinée de foutre comme elle l’est, qu’elle ne peut les remettre, sans s’être lavée un minimum. Elle s’empare du broc. Icelui est vide, Renaud l’ayant vidé pour ses ablutions. Elle ne peut aller en réclamer, aussi se résout-elle à prendre le linge plus que douteux dont son fouteur s’est servi et entreprend-elle de se nettoyer. Le résultat est loin d’être idéal, elle reste plutôt poisseuse. Il faudra que dès son retour à la maison elle ablutionne d’urgence.


Elle rentre au plus vite en priant de ne croiser personne de sa connaissance, tant elle a l’impression de sentir le foutre. Ce qui n’est pas qu’une impression par contre c’est le feu qui embrase son cul. Renaud n’y est pas allé de main, ou plutôt de cuillère morte, avec sa porte dérobée.


La chance est avec elle. Elle arrive jusqu’à sa chambre sans rencontrer personne, hors une bonne à qui elle commande de l’eau chaude en coup de vent. Un quart d’heure plus tard, elle est récurée. Quand elle rejoint son époux pour le repas, c’est comme si rien ne s’était passé, si ce n’était son troufignon incandescent.


Le soir, Eudes, encouragé par l’attitude de Madeleine la veille, l’attire vers lui avant qu’elle n’ait pu mettre sa chemise de nuit. Bien que ses ardeurs aient été rafraîchies par ses exercices matinaux, elle n’ose le repousser de crainte qu’il ne se pose des questions quant à son changement d’attitude. De plus elle ne veut pas le décourager par de brusque volte-face et l’inciter à porter ses ardeurs vers d’autres.


Elle est agréablement surprise. Il ne la pénètre point illico, mais prend le temps de la caresser, de lui bisouiller les seins. Cela finit par déclencher une étincelle et elle se met à mouiller. Ce que voyant Eudes passe sur elle et entre en elle. Il s’active beaucoup longuement que la veille avant de se vider les couilles. Sitôt fait, il s’agenouille et présente sa bite ramollie aux lèvres de son épouse. Icelle, dont les sens sont tout à fait éveillés maintenant, ne se fait pas prier et s’occupe avec application de la chose. Ne voulant renouveler la mésaventure de la veille, dès que le vit est raide, elle se met à quatre pattes. Devant invite aussi claire, Eudes replonge dans la chatte béante pour une nouvelle chevauchée. Cette fois-ci encore il tient bien la distance et Madeleine y prend plaisir, avant qu’il ne se répande. Visiblement en appétit, de nouveau il présente sa queue à la bouche de sa femme. Tandis qu’elle œuvre, il lui dit :



Oyant cela Madeleine, lâche la queue d’Eudes, manque de s’étouffer et tousse Il s’en inquiète. Elle le rassure, lui dit que dès le lendemain, elle suivra son conseil et se remet à l’ouvrage. La bouche pleine mettant fin à une discussion qui eut pu s’avérer oiseuse ou gênante. Dès que son mari reprend la consistance ad hoc, elle s’allonge sur le dos et écarte les cuisses, préférant éviter de représenter son postérieur.


Eudes retourne avec entrain besogner son épouse. De nouveau, contrairement à la veille, il tient, il tarde à se répandre en elle. Icelle a le temps d’apprécier le traitement. Quand il se retire, il dit :



Ils conversent encore quelque temps avant de s’endormir après un dernier baiser.

Le lendemain matin, après que son époux soit parti dès potron-minet vers ses affaires, Madeleine repense à la journée de la veille si riche en volupté. Avec son époux cette nuit, mais aussi Renaud durant l’après-midi. Sa conscience lui dicte qu’il ne faut point renouveler avec ce dernier, même si le plaisir qu’elle en a retiré fut multiplié par un goût de fruit défendu et peut-être même par l’appréhension de se faire surprendre.


Après s’être apprêtée, elle se fait servir le déjeuner. Quand la servante finit de débarrasser la table, elle annonce :



Puis brusquement elle réalise qu’elle avait oublié que son mari lui avait annoncé la veille qu’il venait d’être élu prévôt de la corporation et que, pour célébrer l’événement, il avait autorisé toute la domesticité à prendre la journée. Il faut qu’elle se change pour mettre une tenue pour le souper offert le soir par son mari à ses pairs à la maison de la corporation. En plus il va falloir qu’elle le fasse sans l’aide de sa camériste. Elle a le temps, il lui reste plusieurs heures avant que la chaise de son époux ne vienne la chercher. La maison déserte lui donne une impression bizarre, car habituellement maison et boutique sont plutôt une ruche bourdonnante. Elle décide de sortir. Après s’être un peu promenée dans le quartier, ses pas la dirigent vers l’église. Elle y rencontre le père Antoine qui lui dit que son mari et les membres de sa corporation ont quitté depuis peu l’endroit après la messe célébrant sa prévôté. Ils discutent un peu avant que le prêtre ne soit appelé pour une extrême-onction.


Elle regagne son domicile sans s’apercevoir qu’elle est suivie. En effet Renaud et Athanase, qui apprécient fort ses prestations, sont bien décidés à continuer d’en profiter. Ils sont d’autant plus motivés, depuis que le premier a narré au second la partie de jambe en l’air de la veille.

Elle est rendue quand ils l’abordent. Une vive discussion s’engage à mi-voix :



Elle ne veut point attirer l’attention du voisinage en poursuivant plus avant devant sa porte. Elle pense à profiter de la maison déserte pour mettre les points sur les i avec ces deux importuns. Après avoir vérifié que personne ne les regarde, elle les fait entrer.


Ils sont surpris qu’elle les fasse ainsi entrer chez elle, mais se rendent rapidement compte que la maison est déserte et prennent cela pour une invite de la dame aux jeux de l’amour. Tandis qu’elle leur explique qu’ils doivent la laisser tranquille, les deux compères, qui n’ont cure de ses paroles, la pressent. Cela l’échauffe. Elle finit par se dire qu’elle va leur céder aujourd’hui en leur faisant promettre de ne plus venir l’importuner :



Les deux hommes jurent tous ce qu’elle veut. Elle les entraîne vers la chambre conjugale ne voulant point rester devant la porte au cas où quelqu’un reviendrait. À peine entrés, les deux hommes la dévêtent en tour de main, elle-même les aidant à quitter leurs habits. Tous trois se retrouvent sur le lit.


Les choses se déroulent à la satisfaction des trois protagonistes. En prologue tandis que l’un des garnements lui lèche la chatte, l’autre lui tète les seins. En retour la dame suce les deux vits qui lui sont offerts. Ensuite elle se fait sauter par l’un, et pompe l’autre, les deux hommes intervertissant les places de temps à autre, afin de décharger dans la bouche de Madeleine et non dans son con. Les deux compagnons, connaissant le goût de la dame pour la chose, décident de la prendre en même temps, l’un dans la chatte, l’autre dans le cul. Ils sont pleine action quand la porte s’ouvre brusquement et qu’apparaît Eudes :



Le ton calme de son mari alerte Madeleine, mais elle n’a pas le temps de se dégager de ses deux amants tétanisés qui sont toujours fichés en elle avant que son époux ne lève une main tenant un pistolet à deux canons superposés. Il fait feu une première fois atteignant Renaud à la tête. Icelui qui encule Madeleine s’effondre sur elle l’inondant de sang. Eudes tire une seconde fois tuant Athanase. Madeleine hurle :



Son mari lève l’autre main qui tient également un pistolet à deux coups :



Deux nouveaux coups de feu résonnent et la jeune femme rend son âme tourmentée par sa découverte des plaisirs de la chair à Dieu. Eudes le visage défait se retourne :



Cunégonde, part en courant. Elle ne s’attendait pas à un tel dénouement quand elle avait prévenu son patron de ce qu’elle avait surpris. En effet le trio qui en était aux préliminaires ne s’était pas aperçu que la porte avait été légèrement poussée et qu’une ombre l’avait observé quelques instants avant de s’éclipser. Cette ombre, c’était Cunégonde. Celle-ci n’avait pas quitté la maison et était restée dans sa chambre. Elle broyait du noir, depuis que Madeleine l’avait rabrouée la veille. Elle n’avait pas compris cette attitude. Elle ne se doutait pas que celle-ci croyait que non seulement elle l’avait remplacée dans la gestion de la maison, mais aussi dans le lit d’Eudes. Elle s’en doutait d’autant moins que ce n’était pas le cas.


Le sergent qui a reçu Cunégonde a immédiatement envoyé quérir le commissaire, ne voulant pas s’aventurer dans une histoire impliquant un personnage aussi important. Icelui arrive rapidement accompagné d’un secrétaire et de quelques argousins. Il trouve Eudes effondré sur une chaise dans la chambre. Il fait sortir le mari et procède avec son greffier aux constatations. En voyant le spectacle de l’épouse, prise entre deux hommes, tous trois nus comme au jour de leur naissance et aussi mort que l’on puisse l’être, il ne doute de l’ampleur de l’émotion, pour ne pas dire du scandale que cela va susciter. Il va ensuite procéder à l’interrogatoire du mari. Celui-ci raconte qu’il était avec les membres de sa corporation pour son élection comme prévôt quand son intendante était venue lui annoncer qu’elle avait surpris son épouse faisant entrer des hommes dans leur chambre et se laissait dévêtir. Il n’avait pas voulu y croire, mais devant l’insistance de celle-ci, il s’était décidé à revenir chez lui. En arrivant à l’étage, les bruits et gémissements qu’il avait entendus l’avaient alarmé. En voyant le spectacle offert par son épouse plus aucun doute sur la véracité de ce que l’on lui avait rapporté n’était permis. Il avait perdu l’esprit et pris les pistolets qu’il conservait en cas d’intrusion de malandrins et tiré.


Un rapide interrogatoire d’une Cunégonde terrifiée confirme les dire de son patron. Le commissaire emmène Eudes au Palais de l’Ombrière, siège du Parlement où il serait tenu dans l’attente du procès. Il ordonne que des recherches soient faites pour découvrir l’identité des deux hommes, afin que leur corps soit remis à leur famille. De même la famille de Madeleine doit être avertie afin que puisse être procédé à l’inhumation.


L’affaire fait grand bruit. Le procès en Parlement attire de nombreux badauds. In fine, le mari s’en tire avec seulement l’obligation de restituer la dot à la famille de feu son épouse. L’histoire nuit à ses affaires, mais il réussit à se rétablir. Il a été en cela grandement aidé par Cunégonde. Icelle contrairement à la majorité des domestiques qui ont quitté la maison, est restée fidèle et a continué à s’occuper de celle-ci et à surveiller, défendre et même gérer les biens d’Eudes jusqu’à son retour et même après, car il reste fort abattu par tous ces évènements.


Quand il finit par sortir de son apathie, il se rend compte du dévouement de la jeune femme et décide de l’épouser malgré la différence de statut social et son absence de dot. La cérémonie se déroule dans la plus extrême simplicité. Ce n’est qu’alors, contrairement à ce qu’avait imaginé Madeleine, qu’Eudes et Cunégonde partagent le même lit.


Durant de la nuit de noces, la nouvelle épousée ne montre pas le même manque d’enthousiasme que sa prédécesseure en pareille circonstance. En effet, durant de longs préliminaires, les nouveaux époux se bécotent d’abondance. Monsieur va jusqu’à lécher le minou de son épouse avant de passer sur elle et d’emporter son pucelage, car la donzelle était vierge, ce qui ne l’a pas empêché d’écarter largement les cuisses pour accueillir son époux en elle. Eudes, voyant que l’opération a été assez sensible, ne récidive pas incontinent. Il attend quelques jours avant de recommencer et cette fois-ci la dame prend du plaisir à la chose. Il faut dire que, contrairement à Madeleine, elle ne s’est pas bloquée après le désagrément causé par l’inauguration de sa sexualité. Elle fait montre d’entrain au déduit lorsqu’Eudes manifeste le désir de la baiser à nouveau. Ils mettent tant d’ardeur à la chose qu’il ne faut pas un mois pour que la dame se trouve enceinte.



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Les épisodes précédents :