n° 17749 | Fiche technique | 63971 caractères | 63971 10713 Temps de lecture estimé : 43 mn |
23/01/17 corrigé 06/06/21 |
Résumé: Le Dauphin prend sa place à la cour, mais n'a point oublié les mortifications dont ses compagnes de captivité et lui-même ont été victimes. | ||||
Critères: #vengeance #personnages fh fmast cunnilingu anulingus pénétratio fdanus fsodo | ||||
Auteur : Bernard Nadette Envoi mini-message |
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Rappel succinct de la situation : (Voir les liens vers les épisodes précédents en fin de récit.)
À la suite d’un raid tanibrinque sur le port de Dorbauxe dans le royaume de Canfre, des prisonniers – hommes, femmes, enfants – sont emmenés en captivité. Une opération de débarquement est organisée pour venir en aide aux prisonniers, mais surtout pour libérer l’héritier du trône dont les geôliers ignorent la qualité. Celui-ci se faisant passer pour un simple d’esprit est retenu dans une institution d’éducation pour jeunes filles tanibrinques de bonne famille. Quatre demoiselles d’un certain statut social (Antoinette-Marie Berclot, Marie-Thérèse de Reuilly, Catherine de Révilly, Louise de Vaudémont) y ont été conduites avec lui. La directrice, faute d’instructions précises, choisit de s’en servir comme domestiques. Trois pensionnaires les prennent comme souffre-douleur : Victoria Levington, Elizabeth de Galacester, et Ann Gateway.
L’ensemble des pensionnaires est ramené en Canfre avec les prisonniers libérés.
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Dès sa libération Louis endosse son rôle de futur Roi. Il doit renoncer à naviguer, car il est hors de question que l’héritier du trône se risque à embarquer, sans même parler de combat sur mer. Il abandonne aussi sa charge de grand Amiral de Canfre qui, à sa demande, est conférée à l’amiral de Villerutay, mais il participe à tous les conseils.
Il est à l’initiative de l’envoi de 5000 hommes de renfort en Érinlande. Ceux-ci doivent servir à fortifier et sécuriser au moins deux ports, pour garder des portes dans le pays. C’est surtout du matériel qui est expédié pour équiper les milices locales.
Ces marques prises pour ses nouvelles fonctions régaliennes, il pense à Monsieur de La Tiémont. Il lui est confié le commandement des renforts envoyés en Érinlande. Deux choses ont motivé ce choix. Primo, Louis avait vu les capacités du commandant lors de l’assaut glaisan sur Dorbauxe. Secundo, en discutant avec lui, il avait appris que l’homme était aussi ingénieur disciple de Monsieur de Bauvan, grand spécialiste de la poliorcétique. Il aurait donc la charge de la mise en défense des deux ports. À lui de trouver les meilleurs sites pour ce faire.
Pour ses compagnes de captivité, il décide pour leur manifester sa reconnaissance de leur faire parvenir une invitation à séjourner à la Cour. Les affaires de cœur… et de cul d’Antoinette-Marie, le mettent dans l’embarras, car il se sent responsable, d’avoir fait venir la demoiselle qu’il savait pourtant naïve dans un lieu rempli de chausse-trappes. Enfin il n’est pas mécontent de la manière dont il a accommodé la chose, tout en sachant qu’il faudra veiller à que ce cher marquis ne se laisse aller à ses penchants libertins et la rende malheureuse.
L’entreprise de Catherine l’inquiète beaucoup plus. Il connaît la détermination de la jeune femme. Hélas, bien qu’averti assez tôt de sa disparition, elle n’a pu être rattrapée. Elle semble s’être évaporée.
Une troisième chose dont il s’occupe est le sort des jeunes glaisanes de l’institution. Elles sont conduites dans un couvent où elles poursuivront leur éducation, dans des conditions un peu plus strictes que chez madame Lincoln, car là, point de servante.
Mary Clairidence échappe à ce sort. La compassion dont elle a fait preuve vis-à-vis des canfrais, lui vaut d’être conduite dans un pays neutre pour être remise à l’ambassadeur de son pays. Le Dauphin, sachant que son histoire finirait de toute façon par être connue, lui remet personnellement avant son départ en présent une broche de diamant. L’étonnement de la jeune en découvrant en Louis l’héritier du trône de Canfre fut sans borne.
Trois autres glaisanes furent séparées des autres : Victoria Levington, Elizabeth de Galacester, et Ann Gateway. Les trois pimbêches qui s’étaient ingéniées à empoisonner la vie de Catherine, Louise, Marie-Thérèse, Antoinette-Marie et lui. Ces trois-là sont conduites dans son château de Champ à deux lieues de Ressaville.
D’être séparées de leurs condisciples n’émeut guère les trois jeunes femmes. Elles sont à peine surprises de se retrouver dans un château. Elles estiment que leur rang mérite ce traitement. D’ailleurs dès leur arrivée, après un copieux souper, elles sont conduites dans une salle où trois baignoires fumantes les attendent. Une domestique empressée leur dit :
Une bonne aide chacune d’entre elles à se dévêtir. Toutes trois se plongent avec délices dans l’eau parfumée. Elles barbotent un long moment avant de réclamer des serviettes. Une domestique apparaît en tend une à chacune d’entre elles et s’éclipse en leur disant que des vêtements propres les attendent dans la pièce voisine et qu’elles ne tardent point, car le majordome leur rendra visite incessamment. Une telle désinvolture fait pincer les lèvres d’Elizabeth de dédain.
Elles se sèchent et vont quérir leurs habits. Elles froncent des sourcils en les voyants. Tout y est simple, les toiles utilisées, les coupes, les couleurs. La jupe et le caraco sont bruns et le corsage blanc. Elizabeth s’emporte :
Alors qu’elles sont en pleine discussion, une servante entrebâille la porte et leur lance :
Avant qu’elles n’aient le temps de répliquer, la porte est déjà refermée. L‘avertissement a son effet, ces demoiselles s’habillent avec célérité. À peine ont-elles fini qu’il est toqué à la porte. Elles restent muettes. Trois secondes passent et l’huis s’ouvre sur un homme entre deux âges :
Il ne peut poursuivre, interrompu par les récriminations d’icelles. Impassible, il les laisse protester quelques instants avant de lancer un : « Silence » sonore. De surprise, elles se taisent.
Elles le regardent médusées. Elizabeth demande :
L’homme se contente de les saluer et se retire accompagné de madame Lavenet. Elizabeth veut le retenir, Ann l’en empêche en lui disant :
Une bonne apparaît :
Elles parcourent des couloirs, montent des escaliers et se retrouvent devant une porte.
Victoria ouvre la porte. Elles pénètrent dans une pièce d’environ trois toises sur deux, contenant trois lits, trois coffres, une chaise, une table sur laquelle sont posés un broc et une cuvette, un petit miroir et un chandelier.
Tandis qu’Elizabeth et Victoria vitupèrent sur la manière dont elles sont traitées, Ann ouvre les coffres, trouve celui qui contient des vêtements à sa taille, s’approche du lit auquel il est accolé, étale le matelas qui était roulé et entreprend de faire son lit en disant :
Tout en maugréant, ses compagnes finissent par l’imiter. Le lendemain matin sur les 9 heures, les glaisanes après s’être un peu perdues, bien que le château ne soit pas immense, rejoignent l’office. Il est vide. Elles trouvent quelqu’un qui les dirige vers madame Lavenet.
Celle-ci les accueille d’un :
Elle les emmène dans une pièce :
Les demoiselles s’insurgent et partent en claquant la porte. Elles vont s’installer dans un salon où elles s’indignent en cœur. Personne ne vient les chercher et les gens qui passent les ignorent. L’heure avançant, elles commencent à avoir un petit creux. Elles se mettent en quête des cuisines, qu’elles finissent par les trouver, mais on refuse de les servir. Elles font un esclandre. L’intendante est quérie.
Quand elle arrive, les récriminations quant au sort qui leur est réservé reprennent de plus belle. Que de plus l’on refuse même de leur servir à manger. L’intendante sourit et demande :
Les jeunes femmes la regardent interloquées, sauf Ann qui récite :
Les trois jeunes filles se regardent, un peu surprises de la qualité du personnage. Elizabeth demande :
La discussion se poursuit, mais malgré la fureur des trois filles, elle reste inflexible et elles repartent le ventre vide.
Sur les trois heures, elles entendent une cavalcade. Un groupe de cavaliers arrive. Il y une dizaine de gardes escortant le maître de céans. Elles se dirigent vers le vestibule. Quand Louis entre Elizabeth fait une rapide révérence et attaque :
Louis l’interrompt :
Ann l’interrompt en s’écriant :
Ses deux compagnes dévisagent l’homme devant elles ne pouvant y croire. Le Dauphin confirme :
Elizabeth balbutie :
Toutes trois sont sidérées. Le Dauphin profite de leur silence pour leur expliquer que, vu la manière dont elles avaient traité les canfraises à l’institution de Madame Lincoln, il n’était que justice qu’elles en goûtent les agréments et qu’aujourd’hui, afin qu’elles puissent avancer leur ouvrage, elles sont dispensées de l’enseignement. Là-dessus, il les salue, les laissant médusées. C’est Ann qui réagit la première :
Elizabeth proteste. Ann enchaîne en se dirigeant vers la porte :
Victoria hésite puis, devant l’inévitable, la suit. Elizabeth reste seule, bouillante de rage, mais la rage ne nourrissant pas, elle finit par rejoindre ses compagnes. Elles travaillent jusqu’au coucher du soleil où madame Lavenet les interrompt en leur disant qu’un repas les attend à l’office. Les trois jeunes filles affamées et sales ne se le font pas dire deux fois, elles se précipitent. Elles dévorent leur repas et rejoignent leur chambre. Victoria et Elizabeth s’écroulent sur leur lit et s’endorment rapidement. Seule Ann procède à quelques ablutions avant de se coucher.
Bon gré, mal gré les glaisanes se plient au programme : tâches ménagères, enseignement, après celui-ci un peu de temps libre et le soir, lorsque le Dauphin est présent, servir son souper. Celui-ci dîne presque toujours seul en le cabinet de travail attenant à sa chambre. Lorsqu’il a des invités, ce ne sont pas elles qui servent. Le dimanche, à leur choix soit d’assister à l’office, soit aider aux cuisines, l’après-midi étant laissé libre. Bien que ce soit une messe papiste, elles choisissent de s’y rendre.
Si Louis se montre courtois avec elles, il n’a nullement l’intention de changer les dispositions qu’il a prises. Il juge que cette petite cure ne pourra qu’être salutaire à ces trois pestes. Cela leur mettra un peu de plomb dans la cervelle et leur fera peut-être connaître le sens du mot cœur.
Les jours passent monotones. Elizabeth n’a qu’un désir, sortir de cette routine qu’elle juge avilissante. Elle considère Ann avec dédain. Icelle en effet a l’air de prendre cette situation avec philosophie. Elle va jusqu’à sympathiser avec les domestiques, plaisanter avec eux et leur parler comme à des égaux.
Elle ne sait que faire pour que la situation change et puis un soir, il lui vient une idée tandis que Victoria est de service auprès du Dauphin. Celui-ci revient à son château presque tous les soirs, il y dîne seul, en travaillant. Nulle femme ne le fréquente, hors lors de quelques repas où il reçoit. Pourtant elle a pu constater, quand les bonnes allaient l’exciter, que c’est un chaud lapin qui aime la chose. Or aucune femme ne vient agrémenter ses nuits. Si elle peut le faire, il ne pourra point continuer à la traiter comme une domestique. Bien sûr ce plan présente l’inconvénient de perde sa virginité, mais il faut savoir ce que l’on veut et ce qui se passe ici sera ignoré en Glaiseterre. Ajouter à cela qu’elle est sûre que nombre de dames seraient enchantées d’attirer l’attention du futur Roi. Une chose favorise son plan : pour le service des repas, une fois les plats disposés sur le dressoir, elle demeure seule pour servir, le dauphin jugeant inutile de mobiliser plusieurs personnes pour si peu chose.
La décision est prise, mais les jours se passent, sans qu’elle ne tente rien, bien qu’à plusieurs reprises elle ait été appelée à servir le Dauphin. Elle hésite encore, et ne sait trop comment s’y prendre.
Louis ignore bien sûr tout des projets d’Elizabeth. Qu’il se tienne au courant des faits gestes de ses « hôtes » ne peut les laisser présager. D’autant que d’après les rapports qui lui sont faits, cette dernière n’a nullement l’air de comprendre la leçon, contrairement à Ann qui ne récrimine pas et se fait apprécier de la domesticité en discutant avec elle, n’hésitant pas en plusieurs occasions à aider les cuisinières ou les servantes en plus du travail qui lui est dévolu.
Un soir Elizabeth se décide, il fait particulièrement chaud, cela lui donne l’idée de ne point serrer les cordons de son corsage complètement. Ainsi lorsqu’elle se penche peut-on avoir une vue dégagée sur sa poitrine. Elle s’arrange à plusieurs reprises pour que le Dauphin profite du panorama.
Icelui pense que cela n’est que hasard. Il veut avertir, de manière allusive, Elizabeth du spectacle qu’elle offre :
Le Dauphin pensant que son message a été compris réplique :
Devant le Dauphin médusé, la glaisane délasse complètement son corsage, le retire, le dépose sur un pliant et vient devant lui seins à l’air.
Il n’en croit pas ses yeux ni ses oreilles. De voir Elizabeth se comporter ainsi le laisse pantois. La jeune femme est complètement inconsciente. Elle ne se rend pas compte de ce qu’elle fait.
Elizabeth est ulcérée de cette fin de non-recevoir. Elle se retire les larmes lui venant presque aux yeux. Dans l’antichambre alors qu’elle va pour remettre son corsage, elle pense que le Dauphin surpris de son attitude, est incrédule quant à ses intentions. Elle va donc lever toute ambiguïté et advienne que pourra. Au lieu de remettre son corsage, elle retire ses autres vêtements, prend un plateau de fruits et retourne dans le bureau pour se planter devant lui en demandant :
Elle appuie sur la dernière partie de la phrase. Pour Louis il n’y a à présent plus de place pour le doute. L’altière jeune fille est en train de lui offrir sa précieuse personne sans équivoque possible. Cela le surprend. Il va d’abord essayer de la détourner de son idée, mais si elle persiste pourquoi n’en profiterait-il pas. La caille est appétissante. Il choisit donc dans un premier temps de se montrer un peu brusque.
Il lui demande de lui apporter des cerises. Comme elle s’approche, il lui met la main entre les cuisses, enfonçant un doigt dans la chatte. Elle sursaute, mais au bout de quelques secondes elle écarte les jambes.
Elle est surprise quand Louis lui a mis la main aux fesses. Elle a un court moment de panique et faillit s’enfuir. Elle ne le fait pas, se raisonnant qu’après tout elle en est arrivée à ce qu’elle voulait. Elle offre même un meilleur accès à son intimité, malgré le peu d’agrément qu’elle y trouve.
Comme si de rien n’était, il mange tranquillement les cerises d’une main tandis que l’autre s’active. L’endroit visité s’humidifie peu à peu, rendant la chose moins déplaisante à Elizabeth qui appuie son front sur la table. La main de Louis se fait délicate, elle fait sortir de son abri le bouton pour le titiller doucement. Les choses deviennent alors beaucoup plus agréables à la jeune fille qui se détend et creuse un plus les reins.
En la voyant ainsi réagir, Louis n’a plus d’hésitations. Il l’attire sur ses genoux et remet sa main à l’endroit qu’elle vient de quitter. De l’autre il flatte, caresse, pince un sein, tandis qu’il s’occupe du second avec la bouche. Toute fille du duc qu’elle soit, tout imbue de sa naissance qu’elle soit, Elizabeth se conduit comme toute femme, même paysanne, qui apprécie de se faire tripoter, elle se trémousse et émet quelques soupirs de contentement qui ne sont nullement feints. Elle ne s’attendait pas à cela, pourtant elle avait pu constater de visu que sa bonne avait l’air de moult priser lorsque Louis s’occupait d’elle.
Elle se trouve si bien qu’elle apprécie fort peu que Louis interrompe ses caresses pour la faire se lever. Elle a un grognement de dépit. Il libère une partie de table et la couche dessus. Il sort son sexe et soulève ses jambes pour les placer ses épaules. Elle a un nouveau moment de flottement en réalisant qu’elle va se faire dépuceler sur un coin de table, comme une vilaine. Peut-être cela l’aurait-il fait s’enfuir, mais le Dauphin est en elle avant qu’elle n’y songe. Elle ressent une petite douleur quand sa virginité est emportée qui lui fait échapper un petit cri. La menue gêne qu’elle éprouve, lui fait moins goûter cette partie du jeu que les caresses qui l’ont précédée.
Louis la lime de bon cœur pendant quelques minutes, jusqu’à ce qu’il regarde son pieu aller et venir dans le con d’Elizabeth. Il aperçoit alors du sang. Il réalise qu’elle était vierge. Il décide de lui laisser le temps de respirer. Il se retire, la fait se relever et l’emmène se laver à la cuvette qui est dans un coin de la pièce.
Il lui donne un baiser sur le front.
Après son départ le Dauphin est perplexe. Il ne s’attendait nullement à ce genre d’initiative. Il ne va certes pas s’en plaindre. Avec tout le travail qui l’attend, inutile de se mettre martel en tête. Attendre et voir comment cela va évoluer, et de se replonger dans ses dossiers.
Elizabeth se garde de dire à ses compagnes le pourquoi de son coucher dans la chambre jaune. Elle leur explique qu’elle a eu un coup de chaleur et que le Prince, l’a autorisée à ne point courir la moitié du château pour rejoindre leur dortoir.
Durant plusieurs jours, il est contraint de demeurer à Ressaville. De retour en son château, il prend la décision de continuer de faire alternativement assurer à chacune des glaisanes le service du dîner. Il constate qu’Ann et Victoria se comportent comme à l’habitude.
L’absence du Prince, puis que ses compagnes soient appelées à son retour, mettent Elizabeth au supplice. Elle s’interroge, le Prince ne la méprise-telle pas à la suite de la soirée. Va-t-il la rappeler, l’ignorer ou l’expédier dans un endroit pis encore ?
Quand, après deux jours, elle est appelée pour le service du Dauphin, c’est un immense soulagement. Avant de se trop réjouir, et de savoir si le sacrifice de son pucelage n’a pas été vain, elle préfère attendre de voir comment elle sera accueillie. Au moins les quelques jours passés ont-ils eu un avantage : celui que tout embarra du côté de sa chatte soit dissipé. Elle se sent dispose pour se faire ramoner.
Les plats posés sur le dressoir, elle s’assure que les domestiques se sont éloignés et se dévêt complètement. Quand la sonnette retentit, elle prend le potage et entre dans le bureau. Au lieu de le disposer sur un coin de table dégagé, elle fait le tour de celle-ci pour se planter devant le Prince et demande :
Celui-ci lève la tête de son dossier :
Cette réponse rend Elizabeth perplexe et même inquiète, Louis n’est-il pas en train de lui signifier son congé. Ce qu’elle a fait aurait-il été inutile et même l’aurait-il desservie ? Cela ne se peut.
Or de dire : « Baisez-moi, ça ira mieux», Elizabeth ne peut être plus explicite, songe le Dauphin. Il pense qu’il aurait bien tort de ne pas profiter des bonnes dispositions de la donzelle, même s’il sait qu’icelles ne sont pas désintéressées. De plus, il lui semble préférable d’avoir la glaisane comme maîtresse, plutôt qu’une de ces dames de la cour qui se sont mise à lui tourner autour depuis qu’il est l’héritier. Elles risqueraient d’appartenir à une coterie, de vouloir l’influencer, ou placer leur famille.
Elizabeth énonce les plats déposés. Il fait son choix et achève celui-ci par :
Entendant cela la jeune femme rougit. Ce qui fait, vu les circonstances, sourire Louis, qui pense qu’après la scène de séduction et l’étalage de ses appas que vient de lui faire la fille, que la gent féminine est chose bien curieuse. À la voir, on croirait qu’elle vient d’ouïr quelques paroles malséantes qui ont offusqué ses chastes oreilles. Icelles seraient d’ailleurs alors les seules choses de chastes de la donzelle qui fait montre d’une belle impudeur.
Le Dauphin achève son souper, non sans, quand l’occasion se présente, gratifier le postérieur de la belle d’une petite claque et elle s’arrange pour qu’il l’ait souvent. Il l’entraîne ensuite vers la chambre. Quelques secondes se passent, après leur entrée, que l’autre porte s’ouvre et un valet pénètre dans la pièce pour aider son maître à se dévêtir. Cette irruption à laquelle elle ne s’attendait point plonge Elizabeth dans la plus grande confusion. Même si l’homme fait mine de ne s’apercevoir de rien, il doit se rincer l’œil et de plus, elle ne doute qu’avant la fin de la soirée tout le château soit au courant de sa conduite. Il est maintenant trop tard pour revenir en arrière, et de toute manière il était inévitable qu’à plus ou moins longue échéance ses rapports avec le Dauphin ne soient connus. Elle s’évite le ridicule de jouer les oies effarouchées, ce qui ne changerait rien à la situation présente. Elle affecte de prendre l’air dégagé en allant s’asseoir sur le lit. Louis ordonne au domestique :
L’homme se retire sur une révérence et un :
Elizabeth propose alors :
Elle l’aide à ôter ses vêtements. Une fois qu’il est nu, comme elle l’avait vu faire par sa bonne, elle s’agenouille et bien que le sexe soit déjà bien dressé, elle entreprend une fellation avec l’ardeur de la néophyte. Bien qu’elle se débrouille plutôt honorablement, le Prince lui donne quelques conseils. Il la laisse poursuivre jusqu’à ce qu’il éjacule dans sa bouche. Elle a un instant de flottement. Louis lui conseille :
Bien que le goût ne lui plût pas trop, elle obtempère. La potion masculine absorbée, elle reprend l’ouvrage. Bientôt le Prince affiche de nouveau la raideur idoine. Il l’interrompt pour s’occuper d’elle par caresses et mignoteries à sa poitrine d’abord, puis à sa chatte, finissant par un cunnilingus qui met la jeune femme aux anges. Le pucelage étant déjà emporté, il la pénètre sans difficulté et cette fois-ci ne s’interrompt pas en chemin. La belle coopère avec fougue. Après l’avoir prise en missionnaire, il la fait mettre à quatre pattes et la pilonne à coups redoublés. Elle est un peu ballottée, mais ne marchande pas sa participation, car elle prise beaucoup de se faire ainsi baiser. Quoique par deux fois le plaisir soit survenu, lorsque Louis se répand sur ses fesses, elle n’aurait pas été contre une petite prolongation.
Après quelques ablutions, il la prie de demeurer avec lui. Louis s’endort assez rapidement. Elizabeth quant à elle, met un peu plus de temps. Elle réfléchit à son initiative. Somme toute, cela a plutôt l’air positif. Louis ne l’a pas renvoyée sèchement, comme elle l’a craint un moment. Quand il l’avait dépucelée et l’avait envoyée dormir dans la chambre jaune, elle s’était trouvée dispensée de corvées, elle avait seulement dû se rendre auprès du précepteur. Visiblement, il en sera de même demain. Peut-être même finira-t-elle par obtenir une chambre plus près de celle du Dauphin. En plus, baiser n’est point corvée, bien au contraire.
Le lendemain matin elle est réveillée de bien plaisante manière. Louis l’embrasse et la caresse, avant de la faire venir sur lui. Tandis qu’elle monte et descend le long de sa hampe, il lui cajole les seins, les pince, étire les pointes. Elle prend de nouveau son plaisir avant qu’il n’éjacule sur son pubis. Elle prend sa collation du matin avec le Dauphin dans sa chambre. Après, comme elle l’avait escompté, ce jour-là point de corvée. Elle traînasse dans les appartements privés, s’y faisant même servir le repas du midi. Elle n’en sort que pour rejoindre le cours.
Rien qu’en les regardant, elle sait que ses compagnes sont au courant. Elle n’en doutait pas après sa nouvelle absence de la journée ajoutée aux bonnes relations qu’Ann entretient avec les domestiques.
Après avoir été libérée par leur précepteur, Victoria presse sa compagne de questions. D’abord réticente Elizabeth finit par y répondre, n’hésitant pas même à donner des détails.
Le soir, elle espérait que le Dauphin la rappellerait, mais c’est Ann qui assure normalement son service. Elle en ressent une certaine déception. Le prince ne change rien au rythme d’une fois sur trois, donc un jour sur trois elle jouit de repas servi et d’une journée sans les tâches domestiques, qu’elle juge plus déshonorantes que de se faire baiser pour y échapper.
Son raisonnement trouve des échos chez Victoria qui se verrait bien goûter aux joies du farniente deux jours par semaine, sans avoir à subir la messe. Bien sûr les moyens pour y parvenir l’embarrassent, mais après tout, Elizabeth s’en arrange fort bien. De plus à l’entendre, cela n’a nullement l’air d’un pensum. Seule l’inauguration s’est avérée inconfortable d’après son amie.
Des scrupules l’agitent toujours. Elle tergiverse en pensant à la réaction de son père s’il connaissait ses projets, et se rassure en se disant qu’il ne saura rien de ce qui se passe céans. Puis un jour, une journée de nettoyage des écuries la décide à se lancer. Les domestiques partis, elle se dévêt entièrement, avant d’apporter le premier plat. Elle dépose celui-ci. Pour attirer l’attention du Dauphin qui plongé dans ses papiers n’a rien remarqué et l’a simplement remerciée distraitement elle souligne :
Il lève la tête et la découvre en son plus simple appareil. Il n’a pas cette fois-ci l’étonnement qu’il avait eu avec Elizabeth. Il sourit en pensant que ces jeunes tanibrinques n’ont pas froid aux yeux… et pas qu’aux yeux d’ailleurs. Que toute imbues qu’elles sont de leur position et de leur statut social, ces jeunes personnes n’hésitent pas à proposer leurs charmes. Se servir de ses fesses en échange de quelques avantages n’est pas incompatible avec l’arrogance. La décence ne fait pas partie des qualités qu’elles associent à leur naissance. Cette fois-ci il n’a nulle hésitation :
Il approche son velouté, lui demande d’apporter le reste du souper et de rester à ses côtés. Il dîne tranquillement, se contentant de temps à autre de lui flatter le postérieur ou de le gratifier d’une petite tape. Tout en mangeant, il se demande si après la brune Elizabeth et la rousse Victoria, la blonde Ann va aussi venir se proposer à agrémenter ses soirées et ses nuits. Il se demande aussi jusqu’où ces péronnelles sont prêtes à aller avant de regimber. Il pense en voyant leur état d’esprit qu’il peut les pousser assez loin en y allant progressivement et en y associant quelques faveurs.
Elles ont par trop tourmenté Catherine, Antoinette-Marie, Louise, Marie-Thérèse, sans parler de lui-même, pour que le Prince, en voyant leur attitude présente, soit incité à la mansuétude et au pardon.
Quand il finit son repas et que Victoria a débarrassé la table, il la fait s’accouder dessus en écartant les cuisses, ce qu’elle fait docilement. Il entreprend de lui caresser le minou longuement, avant de dégager le clitoris. Il constate que le traitement rend rapidement l’endroit moite. Tout en continuant de la peloter, il demande négligemment :
Il décide de lui lancer une petite pique.
Elle se redresse et le suit tandis qu’il questionne :
Ils entrent dans la chambre et le valet apparaît peu après. Victoria se trouve encore plus gênée qu’Elizabeth par l’apparition de l’homme, surtout que le Prince prenant du temps à donner des consignes avant de le congédier, il a tout le temps de détailler son anatomie.
Une fois seuls, après s’être déshabillé, il l’entraîne vers le lit où il reprend les caresses qui faisaient suinter la chatte de Victoria. Celle-ci pour y donner y meilleurs accès plie les genoux et les disjoint largement. Elle ronronne de satisfaction, malgré l’appréhension de se faire déflorer, car cela fait elle ne pourra revenir en son état de demoiselle.
Louis sent cette réticence, bien que la jeune fille prenne du plaisir à se faire caresser. Il ne veut la brusquer et lui demande :
La question fait ressurgir ses doutes. Elle balance de nouveau. Plusieurs choses, in fine, se combinent pour la décider. La perspective d’alléger les corvées qui lui incombent, le plaisir que lui donne le Dauphin et le fait que le domestique l’ayant vue suivre nue le prince dans sa chambre, il serait maintenant ridicule de reculer. De toute manière quoiqu’il se passe, même si elle se ravise maintenant, demain tout le château sera persuadé qu’elle et le Dauphin ont baisé. Aussi répond-elle :
Puisque la demoiselle s’opiniâtre, Louis ne va pas se montrer plus royaliste que son grand-père. Il va la dépuceler. Victoria sa décision prise se détend et profite pleinement des caresses de Louis quand il les reprend. Lorsqu’il qu’il complète par un gamahuchage, elle est aux anges. La voyant naviguer sur des vagues de félicité, il juge le moment venu de passer au couronnement de la soirée.
Il passe sur elle et guide son membre vers le sexe éclos. Icelui, bien qu’il encore inviolé, accueille l’arrivant sans difficulté. La mignonne noue jambes et bras autour des reins de son galant. Louis s’enfonce lentement. Quand il sent une certaine résistance, il recule doucement et revient plusieurs fois. La jouvencelle ne manifestant plus d’angoisse métaphysique ni de signes de déplaisir, il se retire presque complètement pour d’un solide coup de queue lui faire perdre l’état de pucelle.
Elle ressent un léger embarras, vite oublié. Cela n’est pas si terrible que d’aucunes de ses connaissances le prédisaient. Elle resserre son étreinte un instant relâchée. Voyant cette réaction, Louis accélère un peu la cadence et la puissance de ses incursions. Victoria ne se rebèque point. Elle trouve d’autant moins à redire que bientôt elle sent le plaisir monter et la submerger. Elle relâche l’étau de ses membres. Ce que voyant Louis se retire et la laisse récupérer. Il en profite pour aller se nettoyer. Il constate que Victoria n’a pratiquement pas saigné. Son dépucelage a été beaucoup moins inconfortable que celui de sa compagne. La voyant émergée, il s’approche, l’aide à se lever, la fait mettre à genoux et lui présente son vit, pour qu’elle le prenne en bouche.
La chose n’enthousiasme que modérément la belle, mais elle ne se dérobe pas. Elle ne se montre pas d’une grande habileté à l’exercice. Louis doit la guider, lui disant de faire attention à ses dents, de ne pas hésiter à lécher, que se servir de ses doigts concomitamment n’est pas interdit, qu’elle n’hésite pas à l’accueillir plus profond. Petit à petit la technique de la donzelle s’abonnit.
La conséquence en est, bien évidemment, que le prince finit par lâcher son foutre dans la bouche qui l’accueille. Elle prise peu la chose et va pour lâcher le morceau, mais le Prince l’en empêche en maintenant sa tête. La semence s’accumule, lui donnant presque des haut-le-cœur.
Le Prince lui ordonne :
Elle eût plus volontiers recraché, mais ne se soustrait pas à l’injonction, tout en se demandant si Elizabeth à pratiqué.
Elle reprend et amène Louis à une fermeté avantageuse. Tandis qu’elle œuvre, elle se dit qu’après tout cela n’est pas si désagréable. Le Dauphin la fait procéder à une petite toilette intime avant de la faire mettre à quatre pattes. Il la lutine un peu, avant de la prendre par les hanches et la pénétrer progressivement. Il fait quelques allers et retours modérés et voyant qu’elle va au-devant de son pieu avec impétuosité, il décide d’oublier un peu la délicatesse. Il se met à la bourrer à grands coups de reins. La mignonne suit le nouveau rythme sans murmurer, bien qu’elle soit secouée d’abondance et que ses seins ballottent en tous sens. La rudesse de l’engagement ne l’effarouche pas, au contraire, car elle sent la volupté monter en elle. Par deux fois elle prend son pied avant que le Dauphin ne se répande sur ses reins.
Elle se sent épuisée et n’est pas mécontente que cela cesse. Une fois dans le lit, son endormissement est prompt.
Le lendemain matin son vagin est encore un peu échauffé. Lorsque le Prince l’entreprend, bien que ne voulant pas le rabrouer, elle lui dit presque timidement :
Après un silence elle ajoute :
Louis constate que la jouvencelle, vient clairement de lui déclarer qu’elle est toute prête, une fois reposée, à approfondir son expérience au déduit. Il la laisse donc reprendre haleine, lui octroyant, comme à Elizabeth, la journée de repos. En la quittant, il se demande quand Ann forte de l’exemple de ses compagnes viendra proposer ses services. Réflexion faite, il se dit que plutôt que « quand », il doit penser « si », même s’il est convaincu que la chose est quasi écrite.
Au départ Elizabeth a manifesté une certaine humeur à ce que Victoria, ait à son exemple proposé un service intime au Dauphin. Puis en y réfléchissant, elle se dit que cela ne change rien à sa situation, et que cela présente même l’intérêt de ne pas être la seule à se dévergonder. Que le jour où elles retourneront dans leur pays, il faut mieux que toutes trois soient logées à la même enseigne pour éviter des bavardages, qui nuiraient à sa réputation. Elizabeth convainc Victoria qu’il serait souhaitable qu’Ann les rejoigne dans leur licence, cela les mettant toutes trois sur un pied d’égalité.
Les jours passent. Une sorte de routine s’installe. Les deux glaisanes vont se faire baiser leur jour de service et profitent le lendemain d’un repos gagné à la sueur de leur con.
Ann quant à elle, reste sur la réserve, bien que ses deux compagnes la poussent à les imiter en lui vantant les avantages et les plaisirs qu’elles retirent des parties de bête à deux dos leur soir de service. Cette réticence finit par agacer ses compagnes. Elles le ressentent comme une provocation et la pressent de plus en plus.
Voyant qu’elle ne se décide pas et pensant que cela n’est que pudeur mal placée, effarouchement irraisonné, ou timidité, elles décident de pousser à la manœuvre. Elles laissent entendre au Prince qu’Ann n’ose manifester l’attrait qu’elle aurait à lui plaire.
Louis ne songe à douter des assertions de ses deux maîtresses, tant il est convaincu qu’Ann suivra les traces de ses compagnes un soir qu’icelle est de service, il pense l’aider en se montrant entreprenant. Il commence par lui effleurer la main ou le poignet à plusieurs reprises pendant le service. Elle n’y prête guère attention, ce sont genre de choses qui peuvent arriver. Voyant que cela ne la détermine pas, comme elle remplit son verre, il lui prend la main et l’attire vers lui. Surprise, elle n’ose trop résister. Quand il l’incite à venir sur ses genoux, elle s’alarme, mais garde suffisamment d’entendement pour dégager sans brusquerie sa main.
Louis est surpris :
Le doute, s’insinue dans l’esprit du Dauphin, cette demoiselle ne préférerait-elle pas rester sur la réserve :
La jeune fille entendant cela rougit, nullement de gêne, mais de colère. D’un ton où perce l’irritation :
Louis se rend compte de l’état d’esprit de son interlocutrice. Il lui explique ce que Victoria et Elizabeth ont plus que suggéré quant à son désir de nouer avec lui les relations qu’elles-mêmes entretiennent, sa timidité la retenant.
Puis se radoucissant pour ne pas désobliger son interlocuteur :
Louis l’interrompt :
Louis se garde de dire qu’il pense qu’elles n’ont pas de motifs particuliers, mais plutôt de la malignité, doublée d’une suffisance démesurée. Les deux associées à un esprit quelque peu étriqué et un sens faussé des valeurs. Ann reprend :
Une fois seul, Louis, assez malcontent, éprouve du ressentiment vis-à-vis d’Elizabeth et Victoria. Qu’elles se conduisent comme catin est une chose qui ne regardent qu’elles, mais qu’elles l’aient induit en erreur et poussé à se conduire comme un butor, cela il ne l’accepte pas. Le dessein qu’il avait envisagé de les pousser dans leurs retranchements pour voir ce dont elles étaient prêtes à s’accommoder, s’en trouve ravivé.
Il prend la décision de s’atteler à cette besogne, dès que possible, bien qu’il ne soit pas dans sa nature de brusquer les dames. Pour faire passer les petites mortifications qu’il envisage, il envisage de leur jeter quelques concessions quant à leur emploi du temps, leur vêture ou pourquoi pas leur chair.
Le lendemain, sans plus attendre, il met à exécution sa décision. Elizabeth est de service ce soir-là. Il lui demande de se dévêtir, en effet ces demoiselles n’assurent pas régulièrement fonction en tenue d’Ève, mais plutôt à leur fantaisie ou à la demande du Prince. Après avoir mangé, tout en lutinant comme à l’habitude sa « serveuse ». Quand il a fini, il annonce :
Elizabeth qui est déjà nue, se demande ce qu’il veut dire. Il enchaîne :
Elle obtempère.
Elizabeth, fort perplexe, obtempère de nouveau. Elle écarte ses globes à deux mains. Le Prince s’empare d’un clystère déjà prêt. Il oint d’huile l’anus de la belle et y introduit l’embout. Il pousse le piston. Les boyaux de la donzelle sont inondés. Il retire l’engin et retourne à sa table :
Elle reste immobile comme tétanisée. Peu à peu le liquide absorbé, manifeste le désir de sortir. La pression se fait de plus en plus impérieuse :
Elizabeth serre les fesses de plus belle, mais l’inconfort va croissant, elle sent que bientôt elle ne pourra se contenir et devra ouvrir les vannes, d’une voix suppliante :
Elle ne se le fait pas dire deux fois, elle bondit sur ses pieds et se rue vers le cagibi contenant la chaise percée. Après s’être vidée et essuyée, elle revient assez déconfite. Le Prince, qui constate que ce petit intermède ne l’a pas rebutée, l’accueille :
À contrecœur, elle s’exécute. Il recommence l’opération, et de nouveau la laisse mariner, tout en lui demandant de lui amener des fruits, de lui chercher à boire. De bouger n’améliore pas franchement son aisance. Le Prince attend la dernière seconde pour la laisser aller dans le réduit. Quand elle revient, il ordonne :
Après une inspection détaillée, il déclare :
Perplexe et un peu gênée, Elizabeth se met à l’œuvre, sans grande conviction. Il ne manque pas de s’apercevoir de son peu d’entrain.
Elle se met à s’astiquer avec plus d’ardeur, tout en se demandant le pourquoi des lavements pour ce genre d’exercice. Le dauphin reprend :
Elizabeth ne saisit toujours pas de quoi il retourne. Il s’en rend compte et précise :
Cette fois elle a compris. Elle sursaute et arrête de se briquer la moule. Avant qu’elle n’ait pu ouvrir la bouche, il lui donne une petite claque sur le postérieur en lui disant :
Machinalement elle se remet à l’ouvrage, l’esprit en ébullition. Elle a déjà ouï parler de cette pratique, mais pour elle c’est d’abord une allusion du livre de Genèse, complétée par une conversation surprise qui en faisait état pour certains hommes entre eux. Il n’imaginait pas cela entre homme et femme puisqu’icelle dispose d’une voie ad hoc. Après tout se dit-elle de ce côté-là il n’y point d’hymen à rompre. Sur cette pensée plutôt réconfortante, elle fait montre de plus d’application à son jeu de doigts. Louis la laisse œuvrer, jusqu’à ce qu’il voie qu’elle commence à priser. Il s’approche et entreprend de lui doigter la rondelle, après l’avoir enduite d’huile. Cela se déroule sans difficulté. Après qu’il a, par des remuements circulaires, un peu dilaté l’endroit, il ajuste sa queue et pousse. L’anneau se distend. Elizabeth a l’impression qu’un brandon la pourfend. Elle ne peut retenir un bêlement, tout en continuant de s’astiquer. Plus le Prince progresse, moins la belle est à la fête, mais elle ne cherche à se dérober. Quand il est entièrement emmanché et commence à la ramoner, elle lâche :
Il continue de la limer jusqu’à décharger. Il se retire alors au grand soulagement de la donzelle qui a le cul en feu. Malgré cela elle n’a cessé de se briquer le minou avec application et continue, ceci l’ayant aidée à absorber le suppositoire, sans pousser de hauts cris. Louis la laisse faire un long moment, le temps de récupérer, avant d’ôter sa main et de la mener dans la chambre.
Une fois au lit, il la câline avant de la baiser. Elle est soulagée qu’il ne revienne point en ses boyaux. L’incendie allumé par l’inauguration l’empêche d’y prendre pleinement du plaisir.
Le lendemain après une nuit de repos, cela va mieux. Le Prince lui annonce :
Ces propos lui mettent du baume au cœur, car elle a peu apprécié la visite. Son troufignon en est encore dolent. Elle pense que le Prince va renoncer à renouveler, hélas elle déchante lorsqu’il ajoute.
D’ouïr ces paroles l’atterre. Le « progressivement » ne la rassure nullement et présage même qu’elle ait à endurer de nouveaux désagréments. De plus elle n’est point persuadée que cela se passe mieux, même avec la pratique. Bien que faisant grise mine, elle n’en laisse rien paraître et ne fait du rébecca. Elle cherche de l’onguent pour se tartiner l’anus afin d’en apaiser l’irritabilité. Le lendemain, c’est Victoria qui est de service et le jour d’après Ann. Elle pourra ainsi souffler. Elle en vient même à espérer que Louis soit retenu quelques jours hors de son château.
Quand Victoria prend son service, elle ne se doute nullement de ce qui l’attend, sa compagne ne lui ayant point narré ses vicissitudes de la veille.
Elle est un peu plus au fait de la sodomie qu’Elizabeth, sa camériste Mathilde lui ayant expliqué qu’elle la pratiquait. L’épisode du lavement ne lui met pourtant pas la puce à l’oreille. Quant à se palucher, point de soucis, elle avait déjà avoué à Louis qu’elle le faisait en Glaiseterre. De plus elle affectionne cela. Lorsqu’il annonce la couleur, elle non plus ne songe à se rebeller. Contrairement à sa compatriote quand le Prince l’entreprend avec ses doigts, elle fait son possible pour lui faciliter la tâche. Elle se cambre et s’efforce à se détendre. Il a moins de difficultés, quand vient le tour du vit à se frayer son chemin dans les reins offerts. Si pour elle c’est moins malplaisant que pour sa compatriote la veille, cela est loin d’être l’extase. Ça chauffe quoi qu’il en soit beaucoup. Elle n’est nullement malcontente lorsque Louis se retire :
Après un temps elle ajoute :
La spontanéité de la demoiselle amuse le Prince :
Bien qu’elle ne soit soulevée par un grand enthousiasme, elle répond :
Bien qu’elle ne nie la chose, les commentaires du Prince quant à ses bonnes dispositions pour la galipette, l’embarrassent et la font piquer un fard, ce qui le fait sourire. Il devise encore un peu, mais la voyant lasse, il la laisse s’endormir. Elle est encore dans les bras de Morphée quand il part.
Le soir après le précepteur, tandis qu’Ann va assurer son service, Victoria lance :
C’est surtout parce qu’elle ne voulait pas avouer à son amie ce qu’elle avait accepté, qu’elle s’était abstenue de s’en ouvrir, au cas où icelle s’y serait refusée.
Arrivée à ce point de confidence, Elizabeth ne voit plus d’objection à répondre :
Les deux glaisanes échangent sur leurs sensations de leur enculage respectif, puis de leur dépucelage et de l’agrément qu’elles ont maintenant à se faire culbuter, avec double bénéfice : d’abord le plaisir qu’elle en retire soirée et nuit durant et ensuite la journée d’inactivité qui suit. Elles évoquent ensuite les futures visites annoncées à leur cul. Aucune des deux ne tressaille de joie à cette perspective. Victoria pour rasséréner Elizabeth, mais aussi pour elle-même dit :
Malgré ce constat aucune n’éprouve de regret du choix fait d’offrir leur fleur de Marie au Dauphin et d’égayer ses soirées.
Durant ce temps, Ann fait son service. Elle est d’humeur assez maussade, car elle a été appelée plus tôt et n’a pas eu le temps de manger. Comme le midi elle n’a pris qu’une légère collation, son estomac crie famine. Tout cela pour voir le Prince travailler sans réclamer son repas. Bien qu’elle en soit surprise, elle finit par se demander si ce n’est pas une sorte de rétorsion à son refus de céder aux avances du Prince. Cela fait près de deux heures quand il l’appelle enfin. Pour une fois, il a vidé le bureau de ses papiers. À la surprise de la jeune femme, il la prie de prendre un siège et de partager son souper, tout en s’excusant de l’avoir fait venir si tôt l’empêchant de se sustenter, mais il pensait achever plus rapidement.
Une fois qu’elle est installée, il engage la conversation, l’interrogeant sur sa famille, ses goûts. Elle répond de bonne grâce, cela les amène à parler littérature, musique et même agriculture. La nuit est assez avancée quand elle rejoint sa chambre.
Le lendemain quand Elizabeth se rend au service de Louis, elle s’y rend aussi sans manger. Comme Ann, il la prie de s’attabler avec lui. Si elle a déjà partagé son lit, c’est la première fois qu’elle est invitée à sa table. Il y malgré tout une petite différence avec la veille. La glaisane est priée de s’asseoir sur un pliant que le Dauphin à fait aménager. Il y est fixé un cône de presque six pouces de long, formé d’une succession de renflements de taille croissante, le dernier ayant deux pouces de diamètre. En le découvrant, elle fait triste mine, car à l’instant comprend où elle va devoir le loger. Pourtant sans atermoyer elle se dévêt et, sous l’œil intéressé du Dauphin qui n’a pas eu à expliciter quoi que ce soit, elle oint de crème l’objet, puis son anus. Elle met un doigt dans celui-ci et l’anime d’un mouvement circulaire, comme le Dauphin l’avait fait deux jours auparavant. Cela fait, elle se lave les mains et positionne au-dessus de l’éperon en écartant ses globes avec les mains et l’ajuste. Elle descend. Les premières boursouflures entrent sans problème, ce qui l’amène à mi-hauteur. Là elle fait une pause, et reprend lentement, pour les dernières, car son cul a du mal à engloutir le gode, tant en longueur qu’en grosseur, mais elle finit par y arriver et s’asseoir complètement, pas très à l’aise.
Cela fait le Prince engage la conversation comme avec Ann. Elizabeth essaie de faire abstraction de son fondement embrasé pour converser. Fort peu charitablement, Louis après une bonne dizaine de minutes de causette, lui demande d’aller chercher un pichet sur la desserte. Elle se lève, lui laissant une sensation étrange de vide. De retour, de nouveau, elle s’enfonce le cône dans le cul. Le Prince lui fait renouveler l’opération une bonne demi-douzaine de fois. Elizabeth constate qu’icelle devient plus aisée avec les réitérations successives. À la huitième fois, elle s’emmanche l’engin presque d’un coup, sans que cela la tourmente par trop.
Elizabeth l’admet :
Elle s’agenouille et tend les fesses. Le Prince, prend le clystère, introduit l’embout et pousse. L’embrocation emplit ses intestins. Elle serre les fesses et se met debout. Le Prince lui conseille :
Elle le garde, attendant que Louis l’autorise à se rendre aux lieux d’aisance. Celui-ci tarde, jubilant intérieurement de voir les expressions de la fille. Quand il voit icelle se dandiner, au bord de se répandre sur le plancher, il dit qu’elle peut y aller. Elle ne se le fait pas répéter et se précipite. Elle ne peut, durant sa ruée, totalement contrôler son sphincter. Le liquide commence, à sa grande confusion, à lui couler le long des cuisses. Une fois vidée et lavée, elle nettoie le sol, car quelques mouchetures jalonnent son chemin. Louis la conduit à son lit. Il l’y cajole abondamment, au vif plaisir de la demoiselle, puis lui demande de le sucer et de crémer son vit. Il l’invite ensuite à venir s’y empaler. La conquête de sa rondelle est beaucoup moins incommodante que la fois précédente. Tandis qu’il lui tringle le cul, elle pense que si cela continue de s’améliorer ainsi, elle n’éprouvera bientôt plus de gêne et pourrait même y trouver plaisir, comme certaines sensations qu’elle éprouve peuvent le laisser présager.
Le lendemain matin, elle s’éveille la première et prend l’initiative de réveiller le Prince de la plus agréable des manières : en le suçant. Point ne lui est nécessité d’ouvrer longuement, pour qu’elle puisse le chevauche l’accueillant, ayant le choix, par la voie commune. Il s’empare de ses seins, pour les dorloter, non sans parfois les pincer ou étirer.
Après ce fort plaisant intermède, il retourne aux affaires de l’État. Après son départ Elizabeth traîne au lit, heureuse du plaisir matinal pris.
Avant de se rendre à ses leçons, elle s’arrange pour pouvoir converser avec Ann pour l’avertir de ce qui l’attend probablement le soir.
Effectivement, Ann a droit au même traitement que sa compagne. Lors du lavement, elle préfère manifester, avant que cela ne devienne trop impérieux, son besoin de se soulager, ce qui lui évite le désagrément de fuites intempestives. Elle aussi trouve l’exercice moins fâcheux que la première fois.
Le soir tandis qu’Ann va prendre son service, les deux autres glaisanes échangent leurs impressions, surtout sur l’amélioration de la prise de leur cul lors de cette seconde expérimentation et le tabouret sur lequel elles ont sise en préparation. Elles trouvent l’idée de préparation fort pertinente. Elizabeth réfléchissant à haute voix :
La jeune femme qui ne pensait qu’elle avait parlé, est surprise. Elle a un moment de flottement dû à une certaine gêne.
Victoria est surprise de l’idée :
Elizabeth approuve et les deux filles s’en vont bras dessus, bras dessous pour leur quête.
Durant ce temps Ann est de nouveau priée par Louis de seoir à sa table pour le dîner. Elle prend un pliant le long du mur. Après l’avoir ouvert, elle le regarde ébaubie. C’est celui usé par ses compatriotes la veille et l’avant-veille. Le Prince s’en aperçoit :
Ann n’en croit point ses oreilles. Ses compagnes s’accommodent de tels commerces. Ont-elles perdu toute décence :
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Les épisodes précédents :
« Origines : attaque et prisonniers »
« La vie reprend : il faut s’adapter »
« La vie reprend : la curiosité peut révéler des choses »
« La vie reprend : espoir de promotion »
« La vie reprend : Ennemis jusqu’où ? »
« Espoir de promotion — Croisée des chemins — À la cour du Roi »
« La déception pousse vers des voies étroites »
« Du côté des prisonniers : Marion — Jacquotte »
« Débarquement »
« Occupation et conséquences »
« À la cour Charles : Anaïs, Claire, famille et surprises »
« Diversion — Débarquement en Érinlande »
« Retour en Canfre : Mathieu Lescot et Jacqueline Lechamp »
« Retour en Canfre : les familles ennemies »
« Arrivée en Canfre : Jacquotte, les Galleway, de La Tiémont »