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Temps de lecture estimé : 28 mn
14/06/18
corrigé 06/06/21
Résumé:  Les mariages se multiplient entre les familles rivales. Cela n'empêche pas les difficultés.
Critères:  fh amour voir exhib fellation cunnilingu 69 pénétratio init historique
Auteur : Bernard Nadette      Envoi mini-message

Série : Conflits

Chapitre 24
Rapprochement de familles

Résumé 24 (voir les liens vers les épisodes précédents en fin de récit) :


À la suite d’un raid tanibrinque sur le port de Dorbauxe dans le royaume de Canfre, des prisonniers – hommes, femmes, enfants – sont emmenés en captivité. Libérés de retour au pays, des explications houleuses, ont eu lieu entre les familles ennemies de Claude Taimongu et Dominique Lepucat, quand leur mariage et la grossesse de cette dernière ont été annoncés. Les patriarches sont contraints d’accepter le fait accompli. Cela donne des idées à d’autres membres des familles. Douceline Lépucat, cousine de Dominique, Serge Taimongu, un cousin de Claude, se sont rencontrés durant une fête paroissiale, ils se sont plus, mais savaient comment surmonter l’hostilité entre les deux clans. Les jeunes mariés leurs donnent des idées. Douceline demande à une amie, Ludivine Scarrin,– mariée à un homme de 48 ans son aîné – de lui prêter les clefs d’un pavillon où elle rejoint son amant. Ils y consomment le soir même. Après le départ de son soupirant, Douceline découvre que son amie les a observés depuis un réduit aménagé.

(voir particulièrement l’épisode n°16 « Retour en Canfre : les familles ennemies »).



______________________________________________




Douceline, un peu gênée par son dépucelage, rentre d’une démarche précautionneuse. Une fois dans son lit, elle repense à cette folle journée : la découverte du mariage de Claude et Dominique, la grossesse d’icelle ainsi que sa décision de perdre sa virginité avec Serge – ce qu’elle vient de faire le soir même – et puis aussi la découverte que Ludivine est offerte par son mari à des hommes, afin de pouvoir en épier les ébats. La proposition de son amie de venir s’instruire en l’observant avec son amant de cœur et enfin de se retrouver à enfoncer des, elle ne se rappelle plus très bien le nom, gobemichés, à moins que ce soit gobenichés, ou godenichés ou quelque chose de ce genre, dans le sexe et le cul de Ludivine qui avait moult apprécié. Tout cela lui paraît presque irréel.


Elle ne doit pour autant ne pas perdre de vue l’origine et la finalité de tout cela : arracher le consentement des familles à son mariage avec Serge. Des doutes l’assaillent. Comment être sûre que le plan fonctionne comme espéré. Se faire surprendre, soit, mais il faut certaines conditions pour que l’effet désiré soit obtenu. Il faut que cela soit admis par les deux clans de concert. Si ce n’est que par l’un deux, icelui risque d’écharper celui de l’autre ou de le chasser ignominieusement. Pas évident d’organiser la chose. Cela exclut leurs maisons respectives. Il faut donc un autre endroit. Une location, une auberge ? Et soudoyer des gamins pour faire parvenir des lettres anonymes aux familles avec consigne de les guider. Il faut que cela soit parfaitement coordonné que les uns n’arrivent pas avant les autres. Tout sera à discuter plus avant avec Serge.


Tous ces soucis la moult perturbent et le sommeil la fuit. Elle se retourne tant et tant dans son lit que la cousine Donatienne, avec qui elle partage la chambre, s’inquiète et lui demande si quelque chose ne va pas. Elle balance à s’ouvrir auprès d’elle de ce qui la taraude, mais est-il bien prudent de par trop confabuler de la chose ? D’un autre côté toutes deux sont très proches et de longtemps ont été confidentes. N’a-t-elle pas déjà évoqué le penchant qu’elle a pour un garçon sans le nommer. Elle finit par se décider et réplique :



Et d’exposer leur plan. Elle narre même le rendez-vous avec son amoureux et la perte de sa virginité, sans entrer dans le détail. Elle s’abstient par contre de conter ce qui a suivi avec Ludivine après le départ de Serge. Donatienne en reste ébaubie :



Durant une partie de la nuit, les deux cousines peaufinent le projet. Avant de rejoindre Morphée, Donatienne ne peut s’empêcher de demander comment s’est passée « la chose » avec son amant. Au début un peu réticente, Douceline finit par la narrer par le menu : le premier baiser, le déshabillage, les caresses et les baisers sur sa poitrine, puis son minou, le titillement et le sucement de son bouton qui l’ont fait monter au ciel et enfin la pénétration qui a été délicate et même un peu douloureuse, accompagnée de saignements. Elle est d’ailleurs encore gênée de ce côté. Donatienne demande à voir. Douceline accepte, allume une chandelle, trousse sa chemise de nuit et présente complaisamment son intimité à son interlocutrice. Donatienne s’approche écarte les poils, puis délicatement les lèvres et constate :



La proposition surprend Douceline. Son hésitation est brève. Somme toute elle n’est pas mécontente de montrer ses nouvelles connaissances. Donatienne retire sa chemise et s’allonge sur le lit. Sa cousine entreprend de lui caresser les seins, puis de les manier plus hardiment, avant de les pincer et les étirer. Sa bouche entre en jeu suçant, léchant, mordillant même, tandis que sa main descend vers le buisson. Après avoir un peu joué avec la brune toison soyeuse, elle effleure, dans premier temps le sexe, avant que devenir plus invasive, faisant glisser longuement un doigt entre les lèvres du haut en bas de la fente. Icelle s’humidifie rapidement. Alors, elle va chercher le bouton. La cousine apprécie. Douceline pense alors à ce que Serge a fait ensuite avant de la dépuceler. Doit-elle l’imiter ? Elle n’y réfléchit pas vraiment, car la réponse vient spontanément. Après avoir titillé le clitoris du doigt, c’est naturellement que sa tête qui n’est qu’à quelques pouces de l’action, vient s’enfouir entre les cuisses de Donatienne.


Icelle sentant lèvres et langue s’activer en sa féminité pousse un long soupir, tant d’étonnement que de contentement. Son bassin s’anime, ondule. Elle empoigne la tête de Douceline comme si elle craignait qu’elle ne cesse cette délicieuse démonstration qui la fait chavirer. Elle ne la libère qu’après qu’un spasme l’ait longuement secouée. Elle met quelque temps à revenir sur terre. Elle embrasse sa cousine :



Donatienne regarde sa cousine comme un être d’un autre monde. Icelle demande :



C’est au tour de Douceline d’être ébahie, car durant tout ce temps elle n’avait jamais rien soupçonné :



Oyant cela, Douceline se remémore certains bruits qui l’avaient parfois intriguée. Les cousines, après quelques ablutions discutent encore un long moment de ces choses si intéressantes avant que le sommeil les emporte.


Le lendemain, Douceline retrouve Serge à l’église. Ils s’arrangent pour se parler discrètement à la sortie. Il s’inquiète de comment elle se sent. Elle le rassure en lui disant que cela va beaucoup mieux. Elle fait part des commentaires qu’a faits sa cousine quant à leur idée. Il est mi-figue mi-raisin à l’idée que son aimée ait discuté avec sa cousine de leur relation, car il craint que des indiscrétions ne mettent leur plan à mal, mais il reconnaît la justesse des remarques de Donatienne. Ils décident d’un nouveau rendez-vous au pavillon, avant de mettre leur projet à exécution. Le surlendemain convenant à tous deux est retenu.


Le soir, quand elle retrouve sa cousine, Douceline lui confie son projet. Donatienne est presque aussi émoustillée que la principale intéressée. Une idée lui vient, mais elle n’ose l’exprimer. Elle fait durer la conversation avant, l’heure avançant de se décider à se jeter à l’eau :



Comme elle parle, la lumière se fait dans son esprit. Elle en reste coite avant de s’exclamer :



Douceline se montre réticente. L’autre argumente et supplie tant et tant qu’elle finit par consentir. Avant de s’endormir, en y repensant, elle finit par ne pas être malcontente de montrer à sa cousine ses nouvelles connaissances.


Le lendemain dés potron-jacquet, Douceline va à l’église pour en sortant passer récupérer la clef chez son amie. Icelle après lui avoir confié un double, lui souffle :



La jeune femme reste un moment silencieuse devant son amie amusée de sa mine ébaubie, puis son visage s’épanouit :



Et de sauter au cou de son amie. En rentrant, elle organise la journée dans sa tête. Après le précepteur et le repas du milieu du jour, une visite à Dominique et Claude est prévue. Sur le chemin, elle s’arrangera pour faire avec Donatienne un passage par le pavillon. Il faudra ensuite qu’elle s’éclipse discrètement pour arriver avant Ludivine et Gaétan. Si l’on lui pose des questions sur son emploi du temps, elle pourra dire sans mentir qu’elle était avec son amie.


La journée se déroule comme elle l’avait prévue. Après avoir montré à Donatienne les secrets du Cabinet, toutes deux visitent les jeunes mariés. Presque toute la jeune génération des deux familles est présente, y compris Serge. Ils se jettent à peine un regard, ce qui n’est pas le cas de Marc-Antoine et Adeline qui ne peuvent s’empêcher de se dévorer des yeux en croyant que personne ne le remarque. Elle espère qu’ils n’ont pas eu, inspirés par les futurs parents la même idée qu’elle et Serge. Tout cela la conforte dans son projet.


En prétextant une visite à son amie Ludivine, elle réussit à s’esquiver subrepticement, non sans avoir pu, fort adroitement, confirmer le rendez-vous du lendemain à son amoureux. Durant la conversation elle a glissé que ces moments passés en si aimable compagnie la ravissent et qu’elle espère que ceux de demain à la même heure la raviront au moins tout autant. Seuls Donatienne et Serge comprennent l’allusion.


Elle se rend au pavillon et s’installe dans le réduit devant la petite glace sans tain et attend. Les minutes passent interminables. Elle entend du bruit. Enfin les deux amants pénètrent céans. Bien qu’il fasse encore jour, Ludivine allume lanterne et chandelier avant d’embrasser fougueusement Gaétan. Tous deux se dévêtent ensuite promptement.


Douceline comprend alors le pourquoi des illuminations. Son amie a voulu éviter de fâcheux contre-jour qui auraient pu gêner son appréhension des événements. Elle apprécie l’attention. Elle pourra ainsi profiter du spectacle sans restriction.


Le jeune homme est poussé sur le lit. Sa maîtresse s’agenouille au-dessus de lui, présentant sa chatte à sa bouche. Il répond de bonne grâce à l’invite et entreprend un allègre jeu de langue. Elle se penche alors en avant et gobe le vit. Ils s’activent ainsi plusieurs minutes, avant qu’elle ne se mette à quatre pattes, bien cambrée. Il s’accote derrière elle, braquemart pointé vers la grotte offerte. Il y pénètre sans difficulté et la visite d’abondance, avant de se retirer en disant :



Ludivine se retourne prestement pour sucer ce pieu qui vient de la fouailler. Elle pratique une grosse minute et se recule légèrement lèvres écartées. Douceline voit les jets blanchâtres s’y déverser, hors un ou deux qui s’écrase sur la bouche et le menton. Ludivine passe un rapide coup de langue sur ses babines avant de résolument replonger sur le dard pour le pomper. Elle s’interrompt pour faire s’allonger son amant, prenant garde à ce qu’il soit bien dans l’axe du miroir. De nouveau elle vient au-dessus de lui, mais au niveau du bassin. Elle s’empare de la queue pour la pointer vers le ciel et s’asseoir dessus. Elle se penche un peu en arrière et porte sa main à son sexe pour en écarter les lèvres, afin de bien montrer à son amie que c’est aux plaisirs de Sodome qu’elle s’adonne. Elle fait même un petit signe de menton doublé d’un clin d’œil pour souligner la chose. Elle reste quelques secondes sans bouger avant de se mettre en action, se soulevant et redescendant lentement. Le rythme s’accélère progressivement. Sa main ne reste pas inactive, elle se frictionne le bouton langoureusement. Elle chevauche ainsi de longues minutes en gémissant de plus en plus fort, jusqu’à lâcher un feulement et s’immobiliser. Gaétan prend alors la relève et bourre le cul de Ludivine à grands coups de reins. Elle est secouée comme hochet. La tempête se calme ensuite et tous s’étendent en se bécotant et disant des mots d’amour tendrement. Autant durant l’action, ils avaient été silencieux, autant céantement ils se montrent diserts. Le doux dialogue moult dure, puis Gaétan à regret se lève :



Le jeune homme ablutionne et se vêt rapidement et sur un dernier baiser se hâte vers son rendez-vous. Ludivine va clore l’huis et revient dans la chambre :



Tandis que Douceline sort de sa cache, elle poursuit :



Voyant l’air d’incompréhension sur le visage de son amie elle enchaîne :



Les deux amies quittent le pavillon bras dessus bras dessous en devisant gaiement.


Le lendemain les cousines s’éclipsent après le précepteur. Après avoir fait entrer Donatienne dans le cagibi de voyeur, ou plutôt de voyeuse présentement, Douceline, comme Ludivine allume les candélabres en attendant l’arrivée de Serge. Icelui est moult impatient de retrouver son aimée. C’est le cœur en émoi qu’il toque à l’huis. Douceline lui ouvre. Il entre promptement. Sitôt porte close, il l’embrasse tendrement. Elle l’entraîne vers la chambre où elle entreprend de le dévêtir. Elle étant déjà en chemise, il n’a guère à œuvrer pour qu’elle soit nue. Il la pousse vers le lit où elle se laisse choir de manière à favoriser la vision de Donatienne.


Il ne la pénètre pas sur l’heure. Il commence par embrasser ses seins, puis son ventre pour enfin arriver à sa chatte, déjà passablement embuée. Il lèche, suce, titille aux endroits où il faut, enfonce la langue parfois. Douceline dodeline de la tête en gémissant. La voyant aussi bien disposée, il s’interrompt pour venir sur elle et la pénétrer. Quand il a interrompu son cunnilingus, elle est désappointée, mais en le sentant entrer en elle, elle a un soupir de contentement. Point n’est besoin à Serge, qui est lui-même aussi aux anges d’être en Douceline, de s’activer longuement pour qu’après une série d’étincelles, elle ne soit embrasée. Son bassin tressaute et son corps s’arc-boute. Serge se retire.


Des étoiles dans les yeux, elle met un moment à récupérer. Elle se penche alors sur le pieu qui vient de lui donner du plaisir et se lance dans une fellation pleine d’ardeur. Le goût lui plaît modérément, mais rien de rédhibitoire. Elle poursuit jusqu’à la conclusion. Malgré la surprise quand les premiers jets envahissent sa bouche, se souvenant des conseils de Ludivine, elle avale consciencieusement et s’éloigne un peu pour que les derniers s’écrasent sur son visage. La source tarie, elle replonge sur le sexe. Après avoir constaté que le traitement est efficace et que Serge conserve une rigidité de bon aloi, elle se met à quatre pattes.


Icelui, que les initiatives de sa dulcinée ont ravi et étonné quand même un peu, ne s’attendait pas à autant d’habileté et saisit l’invite. Il s’accote à Douceline en la saisissant par les hanches. Son braquemart tâtonne dans le sillon, sans trouver sa voie. Impatiente Douceline passe une main entre ses cuisses, se saisit du vagabond et le guide vers le bon chemin. Il s’y engage résolument, prêt à n’en pas laisser un pouce inexploré. Le cheminement est d’abord lent, puis après plusieurs prudentes reconnaissances, les incursions se font plus rapides et énergiques. Il ne déplaît pas à Douceline que la prospection de son sentier intime soit profonde, même si icelle devient vigoureuse au point d’être quelque peu brimbalée. Moult gémissements et feulements le proclament. De nouveau elle jouit en mordant l’oreiller. Serge poursuit un peu avant de se répandre sur ses fesses.


Douceline se redresse et le fait s’allonger où derechef elle s’emploie à redonner fière allure à l’explorateur. Quand le résultat désiré est obtenu, elle enjambe son amant, empoigne le vit, l’ajuste et se laisse descendre, en ouvrant la bouche. Puis elle règle cadence et profondeur, les deux allant crescendo. Quand Serge empalme ses seins pour les caresser, avant de les pétrir, les pincer, les étirer, Douceline se déchaîne. Elle chevauche à bride abattue. Son étalon a bien du mal à suivre. Après ahanements et râles durant la cavalcade, elle lâche un cri à ameuter le quartier et s’effondre en sueur et haletante près de Serge. Quand ses sens lui reviennent, elle achève de la bouche l’œuvre commencée. De nouveau il lui enfoutre le visage et la gorge. Les deux amants apaisés se déclarent des mots d’amour.


Serge quitte le pavillon trois heures après y être entré. Les deux premières à baiser, la dernière beaucoup à se murmurer de doux mots et un peu à préparer la suite. N’eût été une obligation qui l’oblige à partir, il eut volontiers rejoué la première partie.


De sa cachette Donatienne n’a pas perdu une miette du spectacle, qu’elle a regardé, fascinée. Son attention retombe quand les tourtereaux se mettent à roucouler après la chevauchée. Sitôt le galant parti, elle jaillit de sa cachette émoustillée par l’exhibition. Il faut dire qu’icelle durant, souventefois sa main s’est égarée dans son buisson :



Douceline se met à ablutionner. Elle doit se nettoyer des cheveux, qui ont reçu leur part de foutre, jusqu’à son intimité et ses fesses, elles aussi arrosées. Durant de temps Donatienne poursuit :



La conversation se poursuit jusqu’à la maison familiale.


Les jours suivants se passent à peaufiner « Le Projet ». In fine, il est décidé que ce serait Donatienne qui serait le deus ex machina. Elle se fera accompagner de Dominique et Claude qui sont mis dans la confidence. Ils « surprendront » les deux amoureux entrant dans une hostellerie choisie pour être mi-distance des deux demeures et qui ne soit pas un bouge. Chacun des deux jeunes mariés ira prévenir sa famille et de la ramener sur les « lieux du crime », si possible en évitant les irascibles grands-pères. Donatienne faisant, elle, le guet.


Il faut un peu de temps pour que les conditions soient réunies ; que les parents soient à la maison en même temps et les aïeux occupés.


Enfin vient le jour favorable. Après s’être procuré, comme l’avait suggéré Donatienne, une petite poche de sang frais, les amants entrent au Lion d’Or et demandent une chambre. Les messagers partent faire leur office et ils reviennent accompagnés non seulement des parents, mais aussi d’Adeline et Françoise pour les Taimongu et de Marc-Antoine pour les Lepucat.


Durant ce temps, Douceline et Serge se préparent. Ils se dévêtent, gardant simplement leur chemise, un peu gênés malgré tout de se faire surprendre entièrement nus. Serge après avoir brouté le minou de son aimée y introduit le pochon qu’il perce ensuite avec une petite pointe. Le sang s’écoule sur les cuisses de Douceline et macule le drap. Il retire la vessie vide et s’en débarrasse par la fenêtre. Il revient vers le lit où elle entreprend une fellation pour le garder raide jusqu’à l’arrivée des familles. Quand ils entendent dans l’escalier de nombreux pas s’ascension, elle se rallonge, il vient sur elle et la pénètre. Il commence à la limer quand la porte s’ouvre. La pièce est envahie. Il se serre l’un contre l’autre. Tout le monde parle en même temps. C’est un beau charivari. Les tourtereaux sont sermonnés, au moins le drap taché évite à Douceline de se faire par trop traiter de fille facile. La discussion prend un vilain tour entre les deux pères, c’est alors que Donatienne lance :



L’antienne est reprise par les jeunes, puis les mères. Les pères, devant ce front uni, finissent par bien vouloir admettre que c’est effectivement une solution. C’est alors que Marc-Antoine voyant la tournure des évènements lance :



Ce disant il prend la demoiselle par la taille, elle vient se blottir contre lui. Les pères restent un moment interdits. C’est la mère de Douceline qui la première revient à la réalité :



Ce sont Claude et Donatienne qui jouent les messagers, Dominique étant un peu fatiguée par sa grossesse. Quand les parents arrivent, la discussion reprend de plus belle. Il finit par se décider que les quatre amoureux seront mariés, que ce sera le même jour et point trop éloigné, puisque Serge et Douceline ont mis Pâques avant les Rameaux. Après les questions d’organisation résolues sans trop de difficulté, celles financières se révèlent plus ardues. Mais au grand soulagement de tout le monde, elles finissent par être dénouées.


Durant tout ce temps Douceline et Serge n’ont pu procéder à leur toilette et se rhabiller. Même s’ils sont heureux du dénouement, ils commencent à trouver le temps un peu long à rester plus qu’à moitié nus et l’intimité tartinée de sang. Enfin la chambre se vide et ils peuvent ablutionner et se vêtir, mais on leur a recommandé de ne pas traîner.


Quand les grands-pères apprennent ce double mariage, force leur est de ravaler leurs critiques devant le front uni de leur descendance, et peut-être au fond pas mécontents d’une alliance qui renforce le prestige de leur maison.


En attendant la double cérémonie, la surveillance des jeunes gens est renforcée. Les futurs ne se rencontrent plus qu’en présence de parents plus âgés.


Après presque un mois, vient enfin le grand jour. Toute la bourgeoisie de Dorbauxe est présente. Mathieu Lescot et sa femme Marie-Jeanne, discrètement accompagnés de Jacqueline Lechamp sont au premier rang de même que Paul Scarrin et sa femme Ludivine. Chacun soupire de soulagement de voir enfin cesser cette hostilité entre deux familles qui comptent. Elle chancissait les relations en ville, si l’on traitait avec les Taimongu, on n’était plus persona grata auprès des Lepucat et réciproquement, ce qui obligeait à moult circonvolutions.


Le soir, Douceline et Serge peuvent enfin se retrouver dans leur chambre nuptiale. Malgré les fatigues de la journée. Ils font montre d’une belle ardeur jusqu’à fort avant dans la nuit et s’endorment comblés. Au matin, quand on vient les tirer du lit, ils se font chariboter tant ils ont de mal à se lever.


Pour Adeline et Marc-Antoine, les choses ne se passent pas aussi aisément. Tous deux n’ont aucune expérience des jeux de l’amour. Après quelques baisers, le garçon se montre par trop pressé et néglige les préliminaires, en plus le pucelage de la damoiselle se montre assez récalcitrant. Quand icelui est emporté, les larmes lui coulent. Elle voudrait qu’il se retire, tant la sensation de brûlure est forte. Elle essaie de le repousser, mais il reste sur elle jusqu’à conclure. Quand enfin il sort de l’étroit fourreau, si elle reste dolente, ce n’est point de plaisir.


Il a cru que lorsque la nouvelle épousée tentait de l’éloigner, elle frétillait. Dans la quasi-obscurité de la chambre, il n’a point vu ses pleurs. En plus après son éjaculation, il l’embrasse rapidement, lui murmure un « je t’aime » ensommeillé et s’endort la laissant avec son ventre en feu. Elle se lève et va bassiner son intimité endolorie.

Le lendemain Adeline est levée avant que la chambre soit envahie et est déjà descendue. Elle a toujours l’impression que son intimité a été passée à l’émeri. Marc-Antoine lui se lève fort satisfait. Il ne s’aperçoit de rien, contrairement à Douceline et Dominique qui lui trouvent triste mine et remarquent qu’elle a presque l’air d’éviter son époux. Elles trouvent un prétexte pour l’entraîner et lui demande ce qu’il y a. Après s’être fait quelque peu prier, elle finit par éclater en sanglots et déclarer :



La belle-sœur et la cousine de son mari qui n’ont pas éprouvé telle peine tentent de la rassurer, qu’avec le temps… mais elle ne peut entendre, elle souffre encore trop. Elles lui font narrer le déroulement de la nuit de noces. En oyant le récit, elles comprennent qu’avec son ardeur de néophyte, Marc-Antoine s’est montré par trop peu délicat et attentif à ce que ressentait Adeline. Elles lui disent qu’elles vont demander à leur mari de parler à Marc-Antoine. Adeline, point trop convaincue, remercie Douceline et Dominique, se déclare fatiguée et va se reposer. Les deux jeunes femmes restent à discuter quand vient à Douceline une idée. Elle n’ose la soumettre à Dominique, puis la conversation se poursuivant elle trouve que cela pourrait vraiment aider la malheureuse Adeline. Elle se lance donc :



Douceline hésite encore quelques secondes avant de se lancer à l’eau. Elle narre à sa cousine, sa première rencontre avec Serge dans le pavillon, la découverte de Ludivine, les conseils de cette dernière, son propre séjour dans le cagibi et même celui de Donatienne. Dominique n’en revient pas :



Tu voudrais que l’on… enfin… devant Adeline cachée dans le cagibi.



Douceline voit venir sa cousine avec de gros sabots. Sachant que ce n’est pas ce qu’envisage sa cousine en faisant cette proposition, elle suggère :



Les cousines éclatent de rire.


Quand Douceline se rend chez les Scarrin, le couple s’est absenté et ne doit rentrer que dans une semaine. À son retour Ludivine est mise dans la confidence et elle confie deux clefs, une pour le couple et une pour les spectatrices, mais précise que son époux lui a trouvé des partenaires pour le prochain jour et que le suivant elle doit retrouver Gaétan. Il faudra donc attendre le surlendemain.


Ces délais laissent à ces dames le temps de laisser Adeline se remettre avant de lui proposer leur idée. Cette dernière, rebutée par sa première expérience, évite tout nouveau rapprochement avec son mari bien qu’icelui se montre parfois pressant. Cette abstinence lui permet de récupérer un peu. À la demande de leurs épouses, Serge et Claude parlent à Marc-Antoine pour lui donner quelques conseils. Douceline et Dominique de leur côté n’entreprennent, que veille du jour prévu, Adeline qui croit avoir mal compris. Elle se fait répéter plusieurs fois la proposition. Comme la chose est répétée et explicitée, plus de doute permis. Elle en reste ébaubie. Elle finit par se laisser convaincre. Les cousines insistant qu’elles aussi ont été indisposées lors de leur première fois et que maintenant il n’y plus de problèmes. Elle se doit et elle doit à son mari de tout tenter pour que les choses s’améliorent. Son édification par l’exemple devrait lui être moult utile et lui permettre de moins appréhender le devoir conjugal.


Douceline n’a aucune peine à convaincre son époux de revenir sur les lieux de leurs premières amours. Par contre elle n’a pu obtenir d’heure, Serge lui ayant répondu :



Elle n’a pas insisté. Dominique et Adeline se rendent au pavillon dès l’après-déjeuner. Ne sachant combien de temps elles vont avoir à attendre, elles s’installent sur les fauteuils de la chambre, plus confortable que le cagibi. Il est convenu avec Douceline qu’icelle fera du bruit et ne pressera pas pour ouvrir la porte.


Malgré ces précautions, prises par leur conversation et leur attention relâchée par plus de deux heures d’attente, elles sont presque surprises. Elles ont à peine le temps de fermer la porte secrète que le couple survient. Heureusement que c’est madame qui entre la première. Elle allume les candélabres. Point ne lui est nécessaire de pousser Serge pour qu’il se montre entreprenant. La veille, elle s’était déclarée moult lasse pour rester se refuser afin que son aimé soit motivé et au mieux de sa forme. Il faut peu de temps pour qu’ils se retrouvent nus à s’embrasser longuement.


Pour dire vrai de se savoir observée donne à Douceline du piment supplémentaire à ses ébats. Cela avait déjà été le cas quand c’était Donatienne la spectatrice. Même quand elle avait découvert Ludivine, le moment de stupeur passée, elle avait éprouvé un frisson de plaisir. De plus son amie lui avait dispensé moult conseils, certains éclairés par l’exemple, dont elle avait faits son profit et qu’elle comptait transmettre à Adeline. Dominique ne devrait pas en avoir besoin, quoique… qui sait ?


Douceline décide de prendre l’initiative. Elle s’agenouille et entreprend de caresser le vit de son mari, puis de l’embrasser, de le sucer, jusqu’aux bourses. Serge, qui moult apprécie, mais ne veux pas partir trop vite, car la diablesse y met grande ardeur, pousse sa femme sur le lit pour lui bouffer la chatte. Icelle prise fort la chose et le fait savoir en piaulant et se trémoussant. Sous les caresses buccales de son homme, elle atteint le plaisir. Son corps se détend. De nouveau ils se bécotent, puis elle attire Serge sur elle. Il glisse avec aisance dans la grotte féminine, la sillonne avec fougue. Douceline s’accroche à lui comme tique à chien et ne relâche l’étreinte que lorsque de nouveau elle prend son pied. Lui laissant à peine le temps de récupérer, Serge l’installe à quatre pattes. Elle tend les fesses. Il ajuste son dard, la saisit par les hanches et s’enfonce lentement, jusqu’à être entièrement avalé. Il s’active ainsi, tranquillement, puis la cadence s’accélère, la douceur, fait place à plus de vigueur. Douceline savoure ce crescendo et va au-devant du soc qui laboure son champ intime. De nouveau elle connaît le plaisir.


Elle se retourne et embouche Serge jusqu’à le faire cracher sa semence. Elle s’arrange pour que les spectatrices ne perdent rien du spectacle des giclées qui s’écrasent sur son visage et dans sa bouche. Incontinent elle replonge et s’emploie à conserver, de la langue et des lèvres, toute sa roideur à ce qui vient de la pourfendre. Point ne lui faut beaucoup œuvrer pour obtenir bon résultat. Icelle-fois c’est elle qui pousse Serge sur le lit pour venir sur lui, s’emparer de ce à quoi elle a conversé vie, le pointer, s’ajuster et s’enconer en poussant un long feulement. Elle se met à chevaucher, choisissant son rythme. Elle alterne les allures, tantôt allant d’un pas tranquille, tantôt trottant allègrement, tantôt cavalcadant puissamment. Serge s’agriche ses seins pour les pétrir, les pincer, les étirer sans que cela n’interrompe ou ralentisse la sarabande, Douceline y trouvant un surcroît de volupté.


Les époux poursuivent à leurs plaisirs réciproques la joute bien trois bonnes heures durant, alternant à moments de tendresse, d’autres plus débridés. Après menues ablutions Douceline dit à Serge :



Douceline sourit intérieurement en disant cela, sachant que c’est le susdit mari qui a fait aménager l’endroit pour y venir voir son épouse se faire besogner par moult mâles et y trouver son comptant. Serge propose son aide, mais sa femme n’a point de difficultés à le faire renoncer. Le ménage n’est pas fort sa chose.


Une fois le mari ayant quitté les lieux, les deux témoins sortent de leur retraite. Claude tout sourire se tourne vers Adeline :



Les cousines rassurent de leur mieux, donnent conseils et prodiguent encouragements. C’est une Adeline un peu rassérénée qui décide de mettre en pratique ce qu’elle a vu et appris. Pour ne rien celer si son con la chauffe, son pucelage n’en est point cause, c’est que la démonstration l’a fort émoustillée.


Le soir même, elle vient se blottir contre son époux au lieu de se recroqueviller au bord du lit. Icelui a de son côté bénéficié des avis et recommandation de Claude et Serge, mais lui n’a pas eu droit à une démonstration. Bien chapitré, il ne se précipite pas sur sa moitié. Il l’embrasse, la mignote longuement. Cela est fort plaisant, mais un peu trop sage pour la nouvelle Adeline. Elle prend l’initiative de passer à autre chose. Elle s’empare du vit, déjà bien levé, de Marc-Antoine et le caresse. Il est ravi, ne s’attendant plutôt d’elle qu’à une certaine passivité. Elle ne s’arrête pas là et se redresse pour embrasser ce qu’elle tient en main. Poursuivant, elle enjambe son époux pour placer sa chatte au-dessus de son visage. Concomitamment, après une courte hésitation, elle se met à le sucer. Marc-Antoine se dit qu’elle a dû bénéficier des conseils de Dominique ou Douceline, peut-être même des deux, comme lui de ceux de Claude et Serge. Il appuie sur ses reins et amène les trésors intimes à sa bouche. Elle n’hésite pas à le guider et le faire insister sur son bouton. Elle y prend tant de plaisir qu’elle en délaisse son ouvrage. Nonobstant, il poursuit. Elle jouit en gémissant et se laisse choir sur le côté.


Il la laisse récupérer un moment avant de se remettre à l’œuvre. Il réveille les sens de la belle, mais n’insiste. Il veut jouer à d’autres jeux que ceux de la langue. Il embrasse ses seins, le cou, les lèvres, puis vient au-dessus d’elle. Bien que toute appréhension n’ait pas entièrement disparu, elle écarte les jambes.


Quand il entre en elle, avec prudence, nulle gêne. Les inquiétudes de la jeune femme s’envolent. Elle va pouvoir connaître la même félicité que Douceline. Cet état d’esprit facilite grandement les choses. Elle plie même les jambes pour qu’il puisse mieux la pénétrer. De se sentir ainsi envahie lui procure moult agréables sensations. Elle commence à gémir, quand il se raidit, se vide les couilles, puis mollit. Cela ne fait pas les affaires de la donzelle qui se sent dépitée. Lui reviennent alors à l’esprit les conseils pour redonner de la vigueur à son homme.


Elle se dégage et entreprend une fellation pleine de conviction, ignorant les sucs qui engluent l’objet de son attention. Marc-Antoine est aux anges. Les cousines ont à merveille prêché son épouse. Quand il a recouvré sa roideur, elle se met à quatre pattes en se cambrant. Il la pénètre avec douceur et la lime avec ménagement, ne voulant point la brusquer. Rapidement sa chérie donne des coups de reins pleins d’ardeur. Ce que voyant, il décide de faire montre de plus d’alacrité. Il se met à ramoner avec vivacité sa tendre épouse. Icelle ne proteste aucunement à ce changement de rythme et de puissance qui la secoue. Elle les goûte fort et lâche de petits « han » à chaque tamponnement. Iceux deviennent un feulement continu qu’elle n’interrompt que pour reprendre haleine. Icelui s’achève dans un cri rauque qui semble ne devoir jamais finir quand il gicle une nouvelle fois en elle. Repus ils s’endorment enlacés.


Le lendemain Marc-Antoine dit à Serge et Claude que la nuit s’est au mieux passée, mais sans entrer dans le détail. Adeline de son côté fait confidences à Dominique et Douceline. Nullement gênée par l’arrivée de Donatienne, elle se montre bien plus loquace que son mari et narre par le menu la joute nocturne, détaillant les positions et ce qu’elle a ressenti. Toutes préventions quant au déduit ont disparu. Elle est enthousiaste. Ses auditrices comprennent que la jeune mariée, après des débuts laborieux, est entrée dans le cercle des dames qu’il ne sera point nécessaire de supplier au devoir conjugal.



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Les épisodes précédents :


Origines : attaque et prisonniers

La vie reprend : il faut s’adapter

La vie reprend : la curiosité peut révéler des choses

La vie reprend : espoir de promotion

La vie reprend : ennemis jusqu’où ?

Espoir de promotion – Croisée des chemins – À la cour du Roi

La déception pousse vers des voies étroites

Du côté des prisonniers

Du côté des prisonniers : Marion – Jacquotte

Les surprises du vicomte

Débarquement

Occupation et conséquences

À la cour Charles : Anaïs, Claire, famille et surprises

Retour au pays et du nouveau à la cour tanibrinque

Diversion – Débarquement en Érinlande

Retour en Canfre : Mathieu Lescot et Jacqueline Lechamp

Retour en Canfre : les familles ennemies

Arrivée en Canfre : Jacquotte, les Galleway, de La Tiémont

Retour plus délicat de Madeleine Lepont

Retour de Catherine de Révilly et de ses compagnes

Le Dauphin

Le retour de Monsieur de Sombreuil

En Érinlande

Patricia de Swordfish et Audrey de Highjone en Canfre